Manif paysanne
Vide-grenier OSER
Care-t, clacassè ! çi disè lou labadé. Dèche canta lou Baniu.
Tais-toi, beau parleur ! disait le lavoir. Laisse chanter la rivière.
vendredi 24 juillet 2015
dimanche 19 juillet 2015
Chroniques nécrologiques
L'abbé Félicien Nouguez.
L'image que beaucoup de ses compatriotes garderont de
Félicien Nouguez sera certainement celle
de cet homme se dirigeant d'un pas vif et alerte vers l'église de notre – de
son – village pour y assurer le service religieux du dimanche. La prestance de
sa silhouette disait bien l'énergie de vie qui émanait de sa personne. L'abbé Félicien – ils étaient nombreux à l'appeler "tonton Félicien" – venait ainsi se
ressourcer dans le milieu familial dont il était issu. Ses origines paysannes
avaient tissé un profond réseau d'amitié autour de sa famille proche, où il
avait trouvé un écho à sa vocation auprès de l'oncle Guichot, que de celles du
village. Parti bien jeune faire épanouir une intelligence remarquable et
remarquée qui fit de lui un premier bachelier à Mauléon et le mena, par de
nombreuses étapes, à l'enseignement du grec, du latin et des lettres dans
divers établissements scolaires.
Sa culture était celle d'un humaniste, - "rien de ce qui est humain ne m'est étranger",
aurait-il pu dire – et lui permettait d'émerveiller de ses connaissances neveux
et nièces. Jusque dans le domaine sportif, et il était là aux premières loges
pour se réjouir du parcours sportif de son village.
Mais c'est dans le domaine de l'enseignement qu'il
affirma sa véritable personnalité, puisqu'il savait le rendre intéressant et
accessible en y apportant sa touche personnelle. Son esprit pertinent béarnais,
mais toujours respectueux, transparaissait dans les chroniques télévisuelles
qu'il rédigeait sous le pseudonyme de "Télémaque" sur le journal
local ; ce qui lui valut un jour une réponse de l'artiste mise en cause amusée
de sa critique mais qui ignorait certainement qu'un ecclésiastique se cachait
derrière ce pseudonyme.
Il avait tenu à fêter son jubilé sacerdotal à Nousty, recevant
ainsi l'hommage de ceux à qui il avait apporté une parole bienveillante et
attentive.
Toute sa vie fut enseignement, qu'il dispensait avec
sensibilité, humilité et gentillesse mais aussi avec la rigueur qu'il avait
vis-à-vis de lui-même au service des autres.
(Merci à Francis pour la photo)
Thérèse KIEBEL et Henriette POMME.
Qu'il nous soit permis d'associer ces deux sœurs dans cet hommage posthume.
Elles nous ont quittés à six mois d'intervalle.
Tout d'abord, Thérèse KIEBEL que j'avais eu le plaisir de contacter lors de l'exposition sur la mémoire de Nousty, afin de collecter des informations que détenait son mari, Adolphe. Elle m'avait reçu avec beaucoup de gentillesse dans son appartement de Pau. Et c'est certainement grâce à elle que j'ai pu bénéficier du concours d,'Adolphe pour cette exposition. Il m'avait confié un poignard pris sur un officier allemand lors d'une embuscade où lui et son frère, Rémi, combattaient au sein du Corps Franc Pommiès. On la revoit sur la vidéo qui a été tournée lors de l'inauguration de cette exposition, en compagnie d'Adolphe.
Henriette POMME
Lors du mariage de son petit-fils, Alain (son fils) nous l'avait présentée comme la doyenne et la mémoire du village. Il ne pouvait en être autrement quand on connait le quartier où elle a passé une partie de son existence. Ce quartier de la Mine est chargé en histoire et sa famille fut au cœur de riches heures de la vie de notre village. Comme elle fut le témoin chargé d'affection des événements que les divers membres de sa famille ont parcouru.
Suzanne CARASSOU
C'est après de longues années où la maladie l'a contrainte à l'inactivité et à la souffrance, que Suzanne nous a quitté.
Toute une vie passée sur l'exploitation familiale, le long de la route nationale, rendant les activités agricoles plus délicates, mais aussi face à ces belles montagnes qu'elle aimait tant. Elle fut la compagne attentive à la vie de famille qu'elle construisit avec Jacques, en même temps que toujours présente aux activités agricoles.
Un hommage tout particulier lui est dû par notre communauté villageoise, puisqu'elle fut l'une des pionnières, et capitaine, de la toute première équipe de hand féminin qui vit le jour à Nousty. Rien que cet esprit d'initiative et de découverte tourné vers l'avenir suffit à définir une part de sa personnalité que nous nous devons de saluer.
A notre tour de lui dire : Adichat Suzanne.
Henriette BERGERET-CASSAGNE.
Ce qui l'ont connue et approchée se souvienne avec plaisir de cette charmante personne qui fut l'épouse attentionnée de notre compatriote René. Et c'est le plus bel hommage que nous puissions lui rendre : avoir permis qu'à l'occasion de son départ - et son éloignement géographique - nous nous remettions en mémoire la place qu'elle et René ont occupé dans la vie de notre village. Et plus particulièrement dans la vie du quartier où ils sont revenus après les longues années de René dans la Garde Républicaine à Paris.
Tous ceux qui l'ont connue ont tenu à lui apporter un dernier adieu au nom de toute note communauté villageoise.
Jeannette DIU
Jeannette, c'était la mémoire et la référence de ce quartier du Hameau. Au point que c'est chez elle que les repas des voisins s'est déroulé à plusieurs reprises. Seule depuis plusieurs années, après le départ de Pierre ; un peu plus depuis l'éloignement de Jean par nécessité professionnelle ; et encore plus terriblement après son décès subit. Cela n'empêchait pas ceux qui l'avaient côtoyée de lui garder l'affection de leur présence ou de leur compagnie, au mieux de leurs occupations. Même si parfois son caractère entier et les traitements médicaux qui lui étaient imposés perturbaient ces relations.
Elle a participé, tant que ses forces lui ont permis, à toutes les activités et cérémonies qui se déroulaient dans notre village.
C'est pour cela que l'hommage que nous lui rendons sera amplifié par tous les membres de sa famille auprès desquels elle a pu trouver en retour l'affection qu'elle leur témoignait.
Sabine GALEY.
Une maman est allée fêter Noël au ciel avec les anges. Tous ceux autour d'elle qui lui portaient tant de marques d'affection ont tendu vers elle leurs mains, et leurs doigts s'agrippaient pour tenter de l'arracher à cette maladie. Mais elle est partie laissant derrière elle un sillage d'amour qui jamais ne se refermera. Les larmes de tristesse et de douleur sont devenues brillantes pour lui faire un chemin constellé de poussière d'étoiles. Et tout du long son sourire sera présent au cœur de chacun de ceux qui l'ont côtoyée. Il y aura désormais une étoile de Noël qui brillera au-dessus de toutes les autres. Et qui prolongera ainsi son message d'amour et de courage.
Jacques CARASSOU.
Le dernier hommage qui fut rendu à Jacques par sa famille et ses amis était à la mesure de ce que fut son passage parmi nous.
Jacques nous est venu de la vallée proche du Barétous, fonder sa famille sur l'exploitation agricole de la route nationale, avec Suzanne récemment arrachée à son affection.
Malgré cette dernière épreuve, il est resté droit jusqu'à ses derniers instants. Partie prenante dans la vie de notre village, où il fut conseiller municipal, il nous honorait de sa présence lors des manifestations qui rassemblaient la population. Et c'était un plaisir que beaucoup voulaient partager que d'échanger avec lui au cours des conversations où il faisait apprécier les qualités qu'il pratiquait tous les jours dans son métier. Ce que beaucoup ignoraient peut-être, et que son fils a tenu à souligner, c'était que Jacques avait un don de guérison dont il faisait souvent profiter autour de lui.
Le dernière joie qui fut la sienne fut cette fête familiale dans sa vallée natale du Barétous. C'est dire l'importance qu'il accordait à toutes les valeurs qui ont jalonné sa vie.
C'est avec tristesse que nous lui avons dit : Adichat, Jacques.
Pauline CAZABAT.
C'est l'image même de l'épouse dévouée et efficace dans l'accompagnement d'une exploitation agricole. L'éloignement de la ferme familiale avaient rendu sa présence encore plus discrète. Pourtant elle a connu bien des bouleversements, ne serait-ce que la création de l'autoroute en bordure de la propriété et le remembrement qui en a découlé. Mais elle a continué à tenir son rôle avec constance et persévérance jusqu'à ce que la maladie lui fixe un terme.
Parce que personne ne l'avait oubliée, le village a tenu à lui rendre hommage lors de son dernier passage dans l'église paroissiale.
Pierrot BERGERET.
On savait que Pierrot - puisque c'est ainsi que tous ses amis l'appelaient - connaissait des ennuis de santé. Son épouse l'avait quitté aux alentours de Noël après de longues années de maladie. Puis la maladie s'est comme retourné vers lui et l'a emporté.
Toujours actif dans les travaux agricoles et méticuleux dans l'entretien de son jardin, ainsi que de son exploitation, il ne manquait pas non plus les matches de l'équipe 1 de Nousty. Nousty dont il était originaire et dont il ne s'était guère éloigné. Il ne manquait pas non plus les rendez-vous que ses amis se fixaient dans le village.
C'est une place vide dans les tribunes du club, mais aussi dans le cœur et le souvenir de chacun d'entre nous.
Jeannot COURADES et Gérard SARTHOU.
Si nous associons ces deux noms dans cet hommage, c'est qu'ils se sont retrouvés côte à côte dans la rubrique nécrologique, l'un à Asson, l'autre à Assat.
Jeannot COURADES a rejoint son frère Bernard peu de temps après le départ de ce dernier. Son état de santé ne lui avait pas permis de l'accompagner.
Jeannot avait été pressenti pour reprendre la propriété Lamazou, mais il c'est à Asson qu'il a fondé sa famille. Il avait eu la douleur de perdre son fils aîné.
Son souvenir le garde proche de notre village.
Gerard SARTHOU fait partie de la grande famille Sarthou si unanimement connue et appréciée à Nousty. Il a participé à la vie agricole de notre village avec son frère Fernand en tant qu'entrepreneurs de battage. Son mariage l'a conduit à Assat et à Gomer où il exploitait une ferme et où demeure une partie de sa famille.
Cet hommage conjoint pour leur dire que nous ne les oublions pas.
mercredi 15 juillet 2015
Remerciements de Thierry Berot-Inard
Reçu ce jour :
Bonjour à Tous
Bonjour à Tous
Notre association et la fondation népalaise qui coordonne l’aide vous souhaitent à tous un bel été
Nous vous remercions pour l’aide apportée aux populations.
Cette aide est déjà parvenue dans les villages et contribue à la mise à l’abri des familles pendant la mousson
Merci encore
Thierry Bérot-Inard
LANTHROPO-NEPAL
lundi 6 juillet 2015
Travaux City-Stade
Travaux du City-Stade
Photos du 6 juillet 2015
Quelques exemples de civisme |
Photos du 7 juillet
City Stade (cliquer)
L'abri-bus a été déplacé. Suite travaux 3 septembre (cliquer) |
vendredi 3 juillet 2015
Portraits de noustysiennes et noustysiens
Ces portraits ont été réalisé afin de paraître sur le Bulletin municipal de la commune, Nousty Mag.(Gaby, Georgette, Daniel, Eliane,
D'autres, plus légers, ont été dressés lors de rencontres dont le côté pittoresque m'a paru valoir un petit hommage littéraire. L'aspect amical autorise à une certaine dérision, heureusement perçue dans ce sens par ceux qui en ont été les victimes consentantes.
D'autres, plus légers, ont été dressés lors de rencontres dont le côté pittoresque m'a paru valoir un petit hommage littéraire. L'aspect amical autorise à une certaine dérision, heureusement perçue dans ce sens par ceux qui en ont été les victimes consentantes.
Gabriel Villalonga.
Si vous dites simplement
Gaby, à Nousty, nombreux sont ceux qui savent de quelle personne il s'agit.
C'est le signe indéniable d'une disponibilité, d'une proximité et de la sympathie
que Gaby a su faire transparaître autour de lui.
A l'heure de
l'informatique, où tout se sait immédiatement, nous n'allons pas réduire son
portrait à une simple fiche signalétique ; marié à Danielle, papa de Carole et
Sophie, et heureux grand-père de Melina, Andréa et Agathe il a atteint le cap
d'une dizaine d'années ; à chacun d'apprécier comment il a parcouru ce que
furent ses engagements passés et présents.
L'Algérie et Mourenx.
Avant d'arriver à Nousty,
il y eut ce "là-bas" qui avait nom El Biar (qui veut dire : le puits),
en Algérie. Terre qu'il fallut quitter précipitamment, laissant à l'Histoire le
soin d'en écrire les livres, et à chacun d'en porter une marque indélébile au
cœur. Ce fut l'arrivée en terre béarnaise, grâce à une cousine qui leur vanta
les charmes de la ville nouvelle de Mourenx. Charmes soumis à rude épreuve
lorsque, dès le premier matin, la maman de Gaby demanda à son mari :
"Es-tu sûr d'avoir fermé le gaz, hier soir ?" L'explication arriva en
ouvrant la fenêtre, à la vue des torchères du site et au ressenti de l'odeur
qui y planait. D'où un repli vers Oloron et l'air pur des cimes enneigées ;
déjà l'appel de la montagne.
L'armée – la vie
professionnelle- Nousty.
Ensuite Gaby rejoignit
l'armée à l'école d'application du Génie, à Angers. Il reçut même une
sollicitation pour s'engager et partir à Mururoa ; regret tempéré par les
retombées dont les journaux se font l'écho encore aujourd'hui.
Puis vint la vie
professionnelle durant 35 ans dans un bureau d'études sur le béton armé.
Et l'arrivée à Nousty ?
Grâce à la nounou d'une de ses filles qui avait invité le jeune couple à
découvrir le Cousseau. Comme il restait un lot et que l'endroit leur paraissait
plutôt plaisant, cela se fit naturellement.
A cet endroit, une
anecdote : sur la route vers Mourenx, la famille Villalonga fut bloquée,
pendant une heure et demie, par un accident au niveau de l'hôtel des Touristes
: "A 12 ans d'intervalles et à quelques centaines de mètres de l'endroit
où nous habitons actuellement."
La vie est un long fleuve
tranquille, mais parfois ses méandres se frôlent de manière surprenante.
A Nousty.
Voilà la famille
Villalonga établie à Nousty : Carole et Sophie vont à l'école. Papa devient
président de l'association des parents d'élèves. Et à ce titre, il fut le
créateur de la fête de l'école.
Si vous connaissez le
petit raidillon qui descend à la maison Villalonga, vous comprenez pourquoi
Gaby a été membre de la section Montagne : il a l'entrainement !
Et pour la souplesse et
l'élégance, il a été président de la section danse. Jaloux, s'abstenir!
Et quand Georgette a
quitté la présidence de l'ACLAN, Gaby a été tout naturellement pressenti pour
prendre sa succession.
De tous ces faits on
pourrait tirer des commentaires, mais ils ne feraient que cacher l'essentiel :
le rôle qu'a joué Gaby dans la vie de notre communauté villageoise.
En conclusion.
C'est lui qui l'a faite :
"Je me trouve très, très bien à Nousty !"
L'avantage de tous ces
engagements, c'est de connaître beaucoup plus de noustysiens et de s'intégrer
dans le tissu social du village. Privilégier les relations humaines, bien sûr,
c'est le leitmotiv de notre époque, mais porté par un mode de vie ramené de
"là-bas", c'est vraiment une chance dont il a voulu faire profiter
notre village.
Merci Gaby !
N.B : un petit clin d'œil
très amical et tout aussi chargé de reconnaissance à Danielle.
Georgette Loustau.
Georgette Loustau – pour ceux qui ne la connaissent pas !
– c'est cette dame qui, chaque fois qu'elle apparait devant son portail
provoque un embouteillage dans le centre du village: chacun veut échanger un
mot gentil avec elle. Si elle propose aussi d'accueillir les invités de sa
voisine lors de la journée "ferme ouverte", c'est uniquement pour
profiter plus que tout le monde, de cette fête.
Bien sûr, sa grange est devenue, à son initiative, un
musée sanctuaire de la vie agricole béarnaise. Et la "hournère" dans
la maison Lambie est conservée intacte.
Par son action, le cœur de notre village, en de
nombreuses occasions, a battu plus fort. Enumérons simplement : "Mémoire
de Nousty, Aurélie Dornon, Gautier Fourcade, André Geyré, Gérardin Barbarou,
…" et tant d'autres noms qui ont fait de cette maison, grâce à elle, un de
ces lieux "où souffle l'esprit". Avec opiniâtreté, elle a tenté de
vaincre la force d'inertie pour tirer vers le haut, ou du moins un peu plus
avant, ses "envies culturelles". Toujours persévérer, c'est un peu
réussir !
Si vous doutez de la force d'un sourire, alors vous ne
connaissez pas celui de Georgette Loustau.
Daniel BASTERREIX.
Sur sa carte de visite, Daniel Basterreix a écrit :
professeur de judo, tout simplement.
Une simple dénomination qui cache une réalité beaucoup
plus étoffée, parce qu'il pourra désormais y ajouter : médaillé de bronze.
Daniel est arrivé au Judo Club de Soumoulou, en 1997. A
cette époque, il exerçait sa fonction pour 35 adhérents. Actuellement, le club
compte 410 licenciés pour lesquels il assure 22 heures de cours hebdomadaires.
On conçoit aisément qu'il puisse ressentir une fierté légitime pour avoir
contribué à faire de cette structure un fleuron du monde sportif local. En
effet, pratiquer le judo dans le 1er club départemental et le 2ème
en Aquitaine est une motivation conséquente pour les jeunes qui l'approchent.
Il est le professeur emblématique de tous les élèves, de 4 ans à … 99 ans, parce
qu'il faut bien se fixer une limite !
En plus de tout cela, Daniel s'astreint à un entraînement
personnel journalier qui comporte une préparation physique : course à pied,
vélo, musculation. Egalement, 3 entraînements techniques par semaine où il
trouve une opposition de qualité auprès d'une des 65 ceintures noires que
compte le club.
Ceci explique sa participation aux championnats du monde
vétérans à Malaga, après être passé par deux podiums nationaux de sélection. Et
sa consécration par une médaille de bronze face à un panel sportif des plus
relevés : plusieurs des compétiteurs présents avaient participé aux Jeux de
Pékin en 2008. "C'était du lourd!".
Daniel a construit sa maison en 2001 : "On est bien
à Nousty." Il y réside avec Melina, son épouse, ses filles, Margaux,
championne d'Aquitaine en judo – bon sang ne saurait mentir !- et Julie.
Même la vie familiale est réglée sur le judo puisque
Daniel ne dispose que de 3 week-ends de répit dans la période du 1er
octobre au 30 juin.
Un champion de plus à Nousty !
Eliane Garrabos-Boucher.
L'art floral : du superflu à l'indispensable.
Tout le monde sait bien que "les fleurs, c'est
périssable", mais jusqu'à présent c'est ce que l'on a trouvé de mieux pour
remplacer les mots que l'émotion ne peut exprimer.
Héritière d'une saga familiale issue de quatre
générations, "la petite Lafitte", comme la nommaient familièrement
tous ceux qui approchaient les membres de cette famille, Eliane
Garrabos-Boucher, en est la continuité, comme son magasin de Pau en fut la vitrine durant de nombreuses années.
Une histoire familiale.
C'est encore une de ces marmites où l'on tombe tout
petit, et l'on grandit avec une potion qui rend prolifiques tous les actes de
sa vie.
On serait tenté de reprendre toute la saga familiale pour
approcher d'un peu plus près, le parcours personnel d'Eliane. Mais il est d'une
telle richesse qu'il convient de les répartir à bon escient : la passion des
fleurs et des chevaux, du côté de la famille à sa maman. Les fleurs du côté grands-parents paternels
et les chevaux du côté grands-parents maternels. Son père et son grand-père
étaient colonels dans l'aviation. Encore une longue histoire ; en omettre un
seul aspect pourrait la dénaturer.
Et vouloir retracer le détail des routes qui ont conduit
Eliane jusqu'au domaine Beauchamp, prendrait autant de temps que d'attendre
qu'un bouton de fleur éclose.
De Kennedy à Lunaflor.
Mais il est des moments dans son existence qui resteront
à jamais gravés dans sa mémoire. Comme ce jour, lors d'un voyage professionnel
aux USA, où elle fut choisie par ses pairs pour déposer une magnifique gerbe
sur la tombe de JF. Kennedy, au cimetière d'Arlington.
Et si vous voulez savoir pourquoi son magasin à Pau a été
baptisé Lunaflor : c'est le talent d'une amie décoratrice qui en a fait la
décoration, en hommage aux cosmonautes qui venaient de poser le pied sur la
Lune.
Ajoutez à cela un diplôme de formateur au niveau
international dans l'enseignement de l'art floral et nous sommes là au cœur des
activités passionnées qu'Eliane a développé durant de nombreuses années.
Des Olympiades aux Floralies.
Elle a mis tout son cœur, son talent et son énergie à
faire en sorte que l'art floral – et non plus simplement, la vente de bouquets
de fleurs – trouve la place qui doit être la sienne et au plus haut niveau.
D'où cette médaille d'or à Calgary, pour la première participation aux
Olympiades des métiers, c'est dire combien l'implication du professeur qu'elle
est, avait une vertu d'exemple.
Il lui fallut autant de persévérance et de persuasion
pour faire des Floralies, que nous connaissons, un événement aux succès et aux
résonances nationales.
Le domaine Beauchamp.
C'est un endroit qui, en plus d'être certainement connu
dans bien des endroits en France, garde toutes les traces des récompenses et
des actions de professionnalisme, mais aussi de bénévolat qui ont jalonné la
vie d'Eliane. Du Mérite Agricole, remis par Pierre Laguilhon, jusqu'aux
médailles d'hommage des Chambres de métier, cela l'a aussi conduit jusqu'aux
salons de l'Elysée.
Le domaine Beauchamp, c'est un endroit qui a cristallisé
autour de ceux qui l'ont fait revivre et vivre des sentiments et des témoignages d'amitié qui
perdurent – et avec quelle force ! - à travers tous les évènements de la vie.
Les fleurs ont un langage, celui du cœur.
L'art floral parvient à le sublimer
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Romain ASTE, champion de moto-cross.
Au vu de cet intitulé, on est en droit de s'attendre à un
sportif d'une certaine stature physique, habillé de cuir, coiffé d'un casque de
moto intégral.
Romain a 11 ans et est élève de 6ème à Nay.
Sur la photo, c'est lui que l'on aperçoit derrière sa moto. Si l'on doit parler
de taille, c'est au niveau de son palmarès que cela se situe. Il n'est que de
l'énumérer.
Romain a commencé la moto dès l'âge de 7 ans et demi – il
était à l'école de Nousty – en initiation à l'ASM de Pau, sur terrain plat. En
2013, il intègre l'école de moto Pays Basque Off Road d'Hasparren qui lui
permet de s'entraîner sur des terrains de cross. A partir de ce moment, ses
progrès entament une courbe ascendante : en quelques mois, il fait partie du
groupe Perfectionnement qui mène à la compétition. Cela se passait en novembre
2013. En 2014, première saison de courses, il devient champion d'Aquitaine, en
catégorie Educative, sur une moto de 85 cm3.
En 2015, nouveau titre de champion d'Aquitaine. Il
participe à des courses en Midi-Pyrénées et effectue des roulages jusqu'en
Espagne, en vue d'acquérir davantage d'expérience.
Pour cette année 2016, Romain, coaché par Eric Geslin,
son entraîneur, participera au
championnat de Ligue Aquitaine dans la catégorie Minimes mais aussi aux 5 épreuves
du Championnat de France, dans la catégorie Minivert 85cc.
Il n'est que d'admirer la moto qu'utilise Romain pour des
compétitions : elle est aussi brillante que son palmarès. Et l'on comprend la
fierté légitime de Romuald, son papa, qui s'émerveille de voir son fils
effectuer des sauts de plus de 30 mètres. Romain peut aussi compter sur sa
maman, Cécile, chargée souvent de le
transporter sur les terrains de cross et
des encouragements de sa sœur aînée, Lauriane .
Maintenant que nous avons fait connaissance avec Romain,
gageons que nous aurons l'occasion de reparler de lui. C'est un vœu de début
d'année sportive.
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Une reconversion réussie.
Après de longues et fertiles années passées à la tête de la
Sarl. Cassou-Aliments COFNA, avec la compétence, la disponibilité et le
dynamisme qu’on lui connait, notre sympathique compatriote Marcel Cassou, vient
de faire valoir ses droits à une
retraite bien méritée.
Donc, après la barre de responsable d’entreprise qu’il a
maniée avec sa maestria habituelle, il a pris à pleines mains le manche à
balai. Nous l’avons surpris dans le cadre de sa nouvelle activité, balayant
devant sa porte. Bel exemple de valeur morale et de probité personnelle dont il
ne manquera pas de faire profiter tous ses compatriotes.
Ce dont nous ne doutons pas compte tenu du passage
automobile, cycliste ou piétonnier qui est habituel dans sa rue. Nul doute que
nous pourrons dès lors assister à des échanges verbaux d’une haute tenue
philosophique ou humoristique, dont nous nous réjouissons de pouvoir
bénéficier.
Toutefois nous nous permettons de faire remarquer à notre
aimable compatriote que l’outil dont il dispose ne semble pas adapté à sa
nouvelle situation. En effet, le temps qu’il devra passer dans ses mains étant proportionnel aux
rencontres dont nous pouvons, d’ores et déjà, prévoir l’importance, il
semblerait donc que la position statique sera la plus souvent observée. A cet
égard, la structure souple des éléments balayants ne pourra s’accommoder
trop longtemps d’un appui prolongé sur
le manche. Nous pouvons en cela nous appuyer sur la vision que nous offrent les
professionnels, le long des routes, et constater que les modèles des outils de
travail qu’ils utilisent sont différents de celui, actuel, de notre compatriote.
Sans aller jusqu’à lui proposer un stage auprès de ces
sympathiques personnes dont la fonction le long de nos voies est essentielle à
leur bon entretien – stage dont nous craignons qu’il ne retire que peu de
profit eu égard au passé chargé dont il vient juste de se retirer, sans
craindre toutefois que son expérience vienne perturber ou corrompre leur paisible fonctionnement - nous lui conseillons de se pencher d’ores
et déjà sur ce problème crucial.
D’autant que les avis éclairés dont ne manquerons pas de
l’abreuver ceux qui sont tout autant motivés que lui, parce que confrontés au
même problème existentiel, quoique avec moins d’acuité, risquent de perturber
sa réflexion. Ce qui ne pourrait qu’être préjudiciable à la poursuite paisible
de sa retraite, au bon déroulement de laquelle nous portons tout autant
d’intérêt que lui-même ou ses proches.
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Dernière minute.
De notre envoyé spécial au Pau-Nousty-Sports.
C'est un coup de tonnerre qui vient de secouer le Landerneau
sportif noustysien.
En effet, il semblerait que notre compatriote, et néanmoins
ami (pour le moment !),
Léon Nabarra ait été approché par le staff sportif du
Billère Handball. Connaissant l'attachement viscéral de Léon à notre village,
cette nouvelle en étonnera plus d'un.
Jusqu'à ce jour, rien ne laissait présager un tel
dénouement. Même les sources d'informations locales, toujours à l'affût de
scoops, semblaient à milles lieux d'un tel séisme sportif.
Cependant, des preuves plus que probantes (voir photo) semblent
pouvoir étayer cette information.
Compte tenu du fait que cette transaction ait pu prendre sa
forme définitive lors de la visite
conjointe des deux clubs, à la cave de Jurançon, cela laisse supposer que notre
compatriote ait pu être soumis à des pressions telles qu'elles l'auraient ainsi
dévoyé du droit chemin.
On ne peut présager de l'état actuel des négociations qui
ont conduit à ce déplorable comportement mercantile ; mais on a entendu parler
d'une remorque de balles rondes pour le troupeau de blondes qu'il élève chez
lui. Sans pouvoir préciser la taille de la remorque.
Nous ne manquerons de tenir informés les supporters du PNS
de la suite des négociations.
Restez donc à notre écoute (surtout si vous n'avez rien
d'autre à faire !)
Le paparazite de service.
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Des visiteuses inattendues (article paru sur le presse 06/2015).
On savait notre ami Robert féru de nature et d'écologie,
mais au point d'accueillir dans son potager un essaim d'abeilles ! Et sur un
pied de tomate. Certainement qu'il ne les pas invitées, mais elles sont du
certainement trouver l'endroit à leur goût. Il a fallu quand même faire appel à
un professionnel qui a été ravi de récupérer cette grande famille de plus de
30.000 individus. Le moins que l'on puisse dire c'est que cela restera un
souvenir piquant !
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Une
reconversion active.
Chaque
fois qu'il y a des travaux dans le domaine public, on est assuré d'en voir le
début. Pour la fin, ce n'est qu'une question de patience !
Quant
à la sécurité, il ne saurait être question de la négliger, et Marcel a tenu à
sécuriser lui-même son espace d'intervention.
Quelques petits événements - semaine du 4 juillet
Assemblée générale des anciens du Nousty-Sports.
Un soutien toujours actif.
C'est par une pensée vers Robert Petit que Francis
Nouguez, président de l'amicale des anciens du Pau-Nousty-Sports a débuté cette
assemblée générale. Les activités de l'année écoulée tournent autour de deux
points forts : le repas de l'amicale et le sponsoring de l'équipe première. Les
participants au repas ont été satisfaits de cette journée, avec un grand merci
à Christine et Sabine. Le soutien à l'équipe auréolée d'un titre de championne
de France a été amélioré, ce qui témoigne
d'une bonne santé financière.
Un appel est lancé vers tous les anciens joueurs et
joueuses afin qu'ils rejoignent cette amicale : point n'est besoin de parrainage,
ils et elles en sont membre de plein droit. Un simple passage dans le club
suffit pour retrouver l'ambiance de ces années bonifiée par le mélange des générations.
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