Théâtre : "La jeune-fille, le diable et le moulin".
C’est un bien agréable soirée théâtrale à laquelle nous a convié l’ACLAN, en nous invitant à venir apprécier la pièce que proposait le Tam Tam Théâtre : « La jeune fille, le diable et le moulin »
La
jeune fille,
on l’a beaucoup vue, et pour notre plus
grand plaisir. Le diable, comme à son habitude, a fait ses
apparitions pour semer le mal, le trouble et
le malheur. Quant au moulin, on a bien vu le meunier et sa femme, puis
sa fille.
Mais avant tout cela, c’est dans la salle que la
pièce a commencé. Les artistes ont sollicité, interpelé les
spectateurs pour leur plus grand plaisir avant de se préparer à
monter sur scène. Où on
a
découvert un décor minimaliste, qui plus est avec son support
technique bien visible. De quoi surprendre !
Et dès les premiers dialogues, on a senti que la pièce allait se construire sous nos yeux. Un peu étonnés par le rôle du conteur, à la fois directeur du jeu des acteurs, personnage indispensable ou accessoiriste quand cela devenait nécessaire. Les artistes nous ont conduit par l’esprit, la mémoire et par le cœur. Nous fûmes alors plongés dans le monde de l’enfance lorsque nous mettions en scène tous ces contes pleins de merveilleux, de terrifiant parfois, mais toujours avec une fin heureuse. Et tous ces échanges pleins d’à propos, jamais à contre courant, d’une justesse heureuse, qui avaient le don de nous replonger quand, curieux et naïfs, nous nous immergions dans ces mondes imaginaires que nous voulions faire nôtres.
Et nous avons pu en juger à la toise de l’émotion que ressentaient les enfants présents et aux rires spontanés qui saluaient des passages pleins d’humour et de dérision, parfois d’irrationnel ; mais il n’y a rien d’irrationnel dans le monde imaginaire, il suffit de se laisser porter par le ressenti du moment.
Des contes d’enfants joués par des adultes avec des âmes d’enfants.
On ne peut que se réjouir d’avoir ainsi profité d’une pièce de théâtre portée par des acteurs professionnels jusqu’au Festival d’Avignon,
Note du rédacteur : Il devait y avoir un bon programme à la télévision, ce soir-là.
Photos
Vidéos
« La jeune fille, le diable et le moulin »
d'Olivier PY – une adaptation du conte de Grimm : « La jeune fille sans mains »
Mise en scène, scénographie et conception sonore : Thierry Lutz
Jeu
: Thérèse Tisseyre, Tristan Zerbib et Thierry Lutz
Costumes :
Dorothée Laurent
- Tout public à partir de 6 ans -
Texte de présentation :
« Ils sont trois. Trois acteurs pour raconter l'histoire de la Jeune fille. Le premier est grand, émotif. Il cabotine, brasse de l’air et joue presque tous les rôles. Le second acteur est légèrement plus petit, plus vieux, plus courbé. Il est angoissé, très angoissé car il doit gérer l'autre acteur, installer le décor, jouer deux petits rôles, s'occuper du son et de la lumière. Le troisième est une femme, une actrice donc, ballotée par les deux autres. Elle est timide, toute menue et très grave. Allez savoir pourquoi ? Peut-être parce qu’elle joue le rôle de la jeune fille, qu’on lui coupe les mains et qu’on la vend au diable.
Heureusement, il y a les costumes qui tiennent les acteurs debout, il y a aussi les extraits choisis des frères Grimm et la belle écriture, joyeuse et poétique d’Olivier Py.
Et surtout, n’oubliez pas. Dans cette histoire, tout finit bien ! »
Thierry LUTZ
Extrait de presse :
La république : "Spectacle tonique, émouvant et drôle."
L'éclair : "Ce spectacle à la poésie visuelle est une véritable comédie familiale."
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