Dégradations et vandalisme.
Il n'y a rien de plus pénible pour un élu municipal d'avoir, en début de semaine, à faire le bilan des incivilités commises dans la commune. Pourtant c'est à cette bien triste réalité qu'a été contraint Claude Borde-Baylacq, maire de notre village. Et la liste des dégradations commises laisse un goût d'amertume à tous ceux qui en ont eu connaissance.
Que l'on en juge : un banc de pierre jeté dans le Baniu, au lavoir, et cassé en deux. Beaucoup d'efforts pour un triste résultat.
Les vitres des vestiaires de la salle de sport brisées, cela malgré le grillage de protection qui y avait été déposé pour les protéger.
La fermeture de la porte des sanitaires du cimetière arrachée, pour compléter ce lamentable constat.
Cela fait suite à de multiples dégradations qui ont conduit au remplacement - onéreux - de l'espace jeux au City Stade.
La constatation de chocs violents, certainement pas un ballon, ayant arraché des installations sous le hall du City Stade.
Le caractère récurrent de ces dégradations et autres vols est le signe alarmant d'un non-respect des règles collectives et pose le problème de l'éducation dans notre société.
Je ne puis résister à l'envie de rappeler cet ouvrage de François Rabelais où il faisait l'éloge d'une société permissive : "L'abbaye de Thélème".
Ainsi l'avait établi Gargantua. En leur règle n'était que cette clause :
"Fais ce que voudras",
parce que les gens libres, bien nés, bien instruits, conversant en compagnie honnête, ont par nature un instinct et un aiguillon, qui toujours les pousse à accomplir des faits vertueux et les éloigne du vice, aiguillon qu'ils nommaient honneur.
"Fais ce que voudras",
parce que les gens libres, bien nés, bien instruits, conversant en compagnie honnête, ont par nature un instinct et un aiguillon, qui toujours les pousse à accomplir des faits vertueux et les éloigne du vice, aiguillon qu'ils nommaient honneur.
C'était le Moyen-Age.