Zlatan Serdarevic.
Le charme et la douceur de la campagne béarnaise
auront-elles pu apporter quelque réconfort pour contrer la tristesse causée par l'éloignement ? La réponse qu'a donnée
Zlatan Serdarevic– et toute sa famille – est une bien belle réponse
Les préoccupations sportives
de notre club de hand ont donné naissance à une part de notre histoire locale
où chaque branche s'est entremêlée au point de ne plus former qu'un seul tout.
Le passé garde sa
part de souvenirs qui ne sauraient empêcher que se construise un nouvel avenir.
Avec son expérience
handballistique, Zlatan Serdarevic a
regardé vers d'autres cieux pour poursuivre son parcours sportif. Ayant répondu favorablement aux
sollicitations des dirigeants noustysiens, il a d'emblée imposé sa stature dans
l'équipe fanion du club. Il avait cette formule lapidaire et explicite
:"Quand Yougo pas bon, Nousty pas bon !"
Pour Zlatan, l'apprentissage de la langue s'est déroulé
au même rythme que son intégration dans la vie locale : jamais il ne s'est
retrouvé isolé. L'hospitalité béarnaise, et plus particulièrement sportive
noustysienne, lui a permis, en même temps que le jambon, confit, foie gras,
Madiran et Jurançon, d'appréhender quelques subtilités pittoresques de notre
langue béarnaise.
Puis Indira l'a rejoint, faisant également profiter le
club de son expérience de goal. L'arrivée d'Adi a permis de reformer le noyau
familial existant. D'un arbre qui plongeait ses racines dans la terre bosniaque,
des branches se sont développées jusqu'à Nousty : Denis est arrivé, puis ses
deux sœurs, Emma et Léa.
Dans le sillage tutélaire de
Zlatan, chacun a décliné son parcours sportif, allant de Nousty à Bordes,
prolongeant des liens d'amitié indéfectibles qui se sont créés et perdurent
toujours. Mais bon sang ne pouvant mentir, Denis, Emma et Léa ont été
sollicités par des clubs plus huppés pour laisser parler leur talent : Denis
est devenu champion de France avec Caen et Léa, vice-championne avec Toulon ;
Emma a eu quelques soucis physiques. Mais pour chacun, le retour au cocon
familial noustysien est devenu une constante, nous faisant aussi profiter de
leur gentillesse.
Zlatan et Indira montrent que,
quand on a reçu, l'on peut à son tour
beaucoup donner : ils accueillent chez eux depuis plus d'une dizaine d'années,
Raphaël et Sophie. Adi, en plus de son parcours de joueur, a été aussi président du comité des fêtes. Tous
sont devenus une constante dans la vie du village dont ils sont un maillon
essentiel.
Ainsi à travers la
personnalité et le charisme personnel et sportif de Zlatan Serdarevic, s'est
développée une saga familiale qui continue d'illustrer les valeurs humaines
dont chacun des membres s'est trouvé dépositaire. Et dont il a su faire profiter son entourage
sportif et communautaire.
Pour tout cela, Zlatan –Indira,
Adi, Denis, Emma et Léa – méritent un bon coup de chapeau – ou plutôt, de béret.
(Que ceci reste entre nous : il est bien connu que les
béarnais ne sont pas chauvins – ni prétentieux -, surtout les béarnais de
Nousty, mais nous on a connu notre Zlatan avant celui de la capitale ! Et on
l'a gardé !)
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