"La dernière y restera"

"La dernière y restera"

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Vidéo 2

Quand la peur fait chanter.

Comment peut-on chanter et danser quand la radio vous informe de l'hypothétique présence d'une - non, pardon, deux - malades dangereuses lâchées dans la nature. Et que sont bloquées dans le huit clos d'un chalet de montagne en pleine tempête de neige cinq personnes, pittoresques, certes, mais innocentes ! Quoique, innocentes ! A part peut-être l'une d'entre elles ! Encore que ! C'est dire que chacune va devoir développer son instinct de conservation ; dans tous les sens du terme ! En fait, le personnage principal, sans rien dévoiler, c'est la grand-mère ! 

On attendait une intrigue soutenue. Elle a été entretenue, pendant deux heures, par un déroulement vocal, musical et chorégraphique d'une remarquable qualité scénique portée par les prestations véritablement talentueuses des artistes présentes. Et soulignée par les interventions des danseuses et danseurs qui ont donné à cette intrigue sa touche finale et la dimension angoissante que l'on sentait venir au milieu des divers tableaux proposés. 

Les œuvres musicales revues et adaptées à chaque situation ont tissé la trame du drame et témoignent du méticuleux travail d'adaptation et d'écriture auquel se sont livrées les conceptrices de ce spectacle.

On ne peut qu'être admiratifs !

Comment le public a-t'il supporté cette chape d'angoisse palpable qui planait au-dessus de lui ?

Ils étaient venus nombreux certainement pour se rassurer au vu du suspense haletant qui les attendait. Et ils tapaient dans leurs mains en accompagnant les diverses versions musicales, certainement pour évacuer le stress de l'intrigue. Au final, ils ont longuement applaudi rassurés de voir que toutes s'étaient bien sortis d'une telle situation. Contrairement à ce qu'avait annoncé la Pop'In Compagnie :"La dernière y restera".

La grand-mère est restée seule dans son fauteuil, devant la cheminée.

J'ai rédigé ce petit compte rendu de la même manière dont j'avais écrit celui consécutif au double désistement des 3 Cafés Gourmands ("Chapeau, les artistes"), l'aspect émotionnel étant bien différent dans chacun des cas.

Mais j'aime bien ce côté décalé dans la retranscription des événements.

D'autant plus que pour Pop'In Compagnie, en plus de la qualité du spectacle, le contact sympathique avec les artistes facilitait le travail de rédaction. Cela se veut un hommage supplémentaire à leur travail de création. 

J'ai réussi à m'immiscer dans leur page facebook pour y déposer l'adresse de mon blog et qu'ils y trouvent, au travers de quelques lignes, de photos et de vidéos de qualité aléatoire, le ressenti de cette soirée. 

Finalement, du spectacle, j'ai pas tout bien suivi, occupé que j'étais à saisir le meilleur moment et essayer de le fixer sur des appareils dont la qualité technique n'est pas à la hauteur de l'événement.

Je m'en contente, par la force des choses, et j'essaie de le valoriser en  rédigeant ces petits commentaires.

Par curiosité, j'ai voulu connaître combien de personnes avaient consulté ce blog.

J'ai été assez surpris du chiffre, ravi aussi que ma démarche facebook ait été ainsi suivie d'effet.

Mais j'ai l'impression de jouer à : seul contre tous !

Alors faites-moi un petit commentaire !

N'allez pas imaginer que c'est une question d'ego !

(Ben, voyons !)