Care-t, clacassè ! çi disè lou labadé. Dèche canta lou Baniu.

Tais-toi, beau parleur ! disait le lavoir. Laisse chanter la rivière.



samedi 21 août 2021

Nécrologie : André Cazenave-Tapie.

 André Cazenave-Tapie.


André Cazenave-Tapie lors d'une cérémonie à Nousty.

Quand l'Histoire, la grande Histoire, frappe à la porte, pourquoi ne pas lui ouvrir la maison surtout quand on en a la clef.

C'est le résumé de la vie d'André Cazenave-Tapie. Et, dans ces pages sombres, c'est sans l'ombre d'une hésitation qu'il a pris la tête de ses camarades du village de Nousty, dont certains portaient les stigmates d'une présence étrangère subie. Alors il a réuni sous le même béret béarnais tous ces jeunes qui n'en pouvaient plus d'attendre et il les a conduit, sous l'égide du Corps Franc Pommiès, sur les routes de France et d'Allemagne, vers la liberté.

André Cazenave-Tapie portait la marque de ceux qui ont leur place dans les grands événements de l'Histoire, et il y a entraîné ses camarades, petits paysans béarnais et réfugiés lorrains. Avec ce sens du devoir, cet esprit de sacrifice et ce sentiment d'humanité qui ne le quitta jamais. Il s'inquiétait d'une blessure sur un terrain de sport, jusqu'à prendre une assurance. Certainement la même que celle qu'il prit pour s'assurer que tous ceux qu'il avait entraînés dans cette magnifique et périlleuse aventure retrouveraient la terre natale.

Mais auparavant il avait laissé dans notre village ce petit club de sport, comme un lien ténu qui les ramènerait aux lieux de leur jeunesse : le Nousty-Sports. Né des aspirations d'une jeunesse confrontée aux contraintes et vicissitudes de cette période trouble, il sera porteur d'espoir pour les uns et soutien pour d'autres. Devenu désormais gage et souci de reconnaissance pour l'engagement de ces jeunes dans l'histoire nationale. Ainsi que pour avoir marqué notre village, et son club de hand, d'une aura de gloire, certes ténue, mais à jamais inscrite dans l'évolution de son parcours sportif

Si nous devons tirer une parcelle de fierté pour ce que nous sommes, ce qu'est notre village, notre club de handball, c'est à André Cazenave-Tapie que nous le devons. Assurément qu'il engloberait dans cette reconnaissance tous ceux avec qui il a pris le maquis depuis cette grange du Bouroulhat. Cette page est désormais inscrite dans l'histoire du club, dans sa forme actuelle. Et André Cazenave-Tapie avait déjà donné la vraie mesure de cette devise :"Plus est en nous".

Par sa présence, André avait sanctuarisé sa maison familiale de Gelos, où il recevait ceux pour qui le devoir de mémoire est empreint de préservation et reconnaissance. Il étonnait et émerveillait par la fidélité de ses récits, retrouvant sans effort le nom de ses camarades et les lieux des affrontements auxquels il avait participé.

Nous nous souviendrons combien sa présence rehaussait les cérémonies officielles auxquelles il se faisait un plaisir et un devoir d'associer sa présence, parce qu'il était toujours fils de Nousty. Et ce titre est un honneur pour nous.

Nous n'avons pas de Panthéon à Nousty, mais nos mémoires garderont son nom écrit à jamais sous le "Beth Cèu".


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Le Corps Franc Pommiès

Récit d'André CAZENAVE-TAPIE

En Décembre 1943, j'ai été contacté par mon ancien chef d'escadron et mon chef de peloton, afin de constituer dans la région de NOUSTY-SOUMOULOU, une section de volontaires en vue d'un débarquement ultérieur.

J'avais quitté Nousty en Décembre 1940 pour entrer au 2ème Hussards à TARBES; j'ai été démobilisé en novembre 1942, lors de l'entrée des Allemands dans la zone dite libre. Puis rappelé en février 43 pour travailler dans une compagnie de pose de câbles téléphoniques qui était commandée par le Commandant VURTEISEN du Corps Franc Pommiès - qui a été tué à Autun; j'ai ainsi travaillé à Rodez, Albi, Vichy et à Jonzac où j'ai quitté cette compagnie, en décembre 43 pour essayer de former la section demandée.

Dés mon retour à Nousty, avec Jean Sarthou, Bernard Courades, François Barthe, j'ai formé une équipe de foot, en vue de rassembler un peu tous les jeunes dont les distractions étaient très limitées, et monter une séance récréative afin d'alimenter la caisse, après en avoir prélevé une partie pour faire un envoi aux prisonniers de guerre, par l'intermédiaire de la Croix Rouge de Pau. Pour cela il me fallut faire une inscription à la Préfecture de Pau et déposer des statuts pour pouvoir fonctionner en toute légitimité. Cette association fut baptisée "NOUSTY-SPORT". Je ne me souviens pas qui en était président; peut-être moi, je ne sais pas! Le trésorier était Bernard Courades (peut-être lui se souvient-il!)

Nous avions embarqué avec nous tous les jeunes réfugiés lorrains: KIEBEL, JUNKER, REINHARD, etc ... Nous avions joué quelques matches, pas très brillants, à Andoins, Soumoulou, Lucgarier, où Robert Junker fut blessé à l'arcade sourcilière et fut amené chez le docteur Lasserre à Soumoulou pour quatre points de suture. Ceci nous amena à réfléchir que, sans assurance, nous ne pouvions continuer à endosser un accident plus grave. Ce fut notre dernier match!

Et nous nous consacrâmes à la séance récréative qui devait en principe nous permettre de faire face à l'achat de quelque équipement. Le premier ballon d'occasion avait acheté avec la participation de tous, chacun donnant suivant ses moyens, qui d'ailleurs étaient très limités pour tout le monde, les déplacements en vélo avec souvent un vélo pour deux; ceci pour situer un peu l'ambiance de l'époque. Et nous permettre avec Jean Sarthou que j'avais mis dans le coup depuis le début, de voir qui était susceptible d'être contacté pour faire partie de cette section et serait assez discret pour garder le secret. Nous avons eu pour cela un grand secours avec Robert Junker et Pierre Peboscq, qui, chacun de leur côté firent un bon recrutement, auquel se joignirent, le jour du débarquement d'autres éléments.

Voilà comment se forma à NOUSTY la section CLAVIER, qui partie de la grange BOURROUILLAT, a combattu à STUTTGARD sur le DANUBE, et ensuite en occupation à BERLIN. Celui qui nous aurait dit cela le 6 juin 1944, sans doute que nous ne l'aurions pas cru!

La libération du Sud-Ouest, AUTUN, les VOSGES, beaucoup l'ont fait, non sans laisser derrière eux plus de 300 camarades tués et plus de 1000 blessés.

Pour moi (vois-tu), ce qui compte, c'est que tous ceux que j'avais entraîné dans cette aventure sont tous revenus, et cela est un grand soulagement; je ne me voyais pas revenir à Nousty avec la responsabilité de la mort de l'un d'entre eux.

Pierre Peboscq, lui, n'a pas supporté les rigueurs de l'hiver 1944; réformé, il est décédé des suites de ce mal contracté pendant cette période; j'étais juste revenu quand il est décédé en 1968.

Comment s'est formée et ce qu'a fait notre section...

J'ai été averti le 5, vers 10 h du soir de l'annonce du Message annonçant le débarquement sous 48 h au plus tard, et donc de rassembler la section. J'ai donc dans la nuit averti R. Junker qui a alerté ses camarades, qui en connaissaient d'autres. J'ai ensuite au petit matin alerté Sarthou qui commençait à traire ses vaches. Rendez-vous "Bourrouillat". Pour ma part ensuite je me suis rendu au PC de la Compagnie à ESPECHEDE pour les ordres; et dans l'après-midi je suis allé chercher les mitraillettes Sten qui nous étaient attribuées, 6 ou 8 pour la section. Ce n'est que sur le retour que j'ai rencontré Charles NOUGUEZ devant le château et qui m'a annoncé que le débarquement avait eu lieu; lui n'était pas dans le coup et ignorait alors ce que je faisais.

Le 7 juin, nous avons monté une embuscade à SOUMOULOU, qui s'est soldée par des tués et des blessés chez les Allemands, et malheureusement par l'incendie de la maison BARRAU, et à LIMENDOUS par la mort des GRANGE, père et fils, qui ont voulu s'enfuir de la maison et furent tirés comme des lapins.

Cela nous fait beaucoup de mal à nous moralement, et aussi auprès de la population qui nous a tenus et nous tient encore pour responsables.

Après donc cette affaire, à Nousty tout le monde savait qui avait fait cela; et malgré tout la population a su se taire et les noms des responsables n'ont pas été divulgués. Du moins dans l'immédiat, il y avait à Nousty un soit disant réfugié qui habitait à l'ancien temple protestant, qui exerçait la profession de ferblantier et qui était en réalité un agent de la Gestapo; il se faisait appeler "DU TEMPLE", facile à trouver vu sa maison. Nous n'étions pas entièrement certains du fait, mais nous avions de grands soupçons. Sur notre demande, le Cdt. De CARRERE décida de le faire enlever. Il envoya sa traction avec un petit commando que dirigeait R.JUNKER et peut-être KIEBEL (mais je n'en suis pas certain).

(Il s'agit d'Adolphe KIEBEL, confirmé par lui-même.)

L'affaire menée rondement et par surprise, il fut donc enlevé dans la nuit et ainsi fut récupérée toute la liste des jeunes de Nousty ayant participé à l'embuscade de Soumoulou, et les noms de quelques autres, ainsi que son uniforme et papiers d'identité comme officier de la Gestapo.

Comme il ne nous était pas possible de le garder prisonnier, après quelques jours, le Cdt. De CARRERE réunit un petit conseil de guerre, dont faisait partie PEBOSCQ pour me remplacer, étant ce jour-là en mission pour une autre affaire du côté de LUQUET. Il fut donc décidé de le passer par les armes. Le Cdt. De CARRERE lui demanda s'il voulait recevoir les sacrements de l'Eglise; sur son approbation, il l'amena sous escorte à l'église de LALONQUE. D'après le chauffeur de de CARRERE, avant de partir il aurait dit au curé de Lalonque: "Si des camarades passent par ici, vous leur montrerez l'endroit où je suis enterré". Il mourut en soldat avec une grande dignité.

Dans ce même temps, un autre groupe du CFP avait intercepté sa maîtresse, Rose, qui habitait à l'ancienne maison BRUSTEL; elle avait essayé de séduire le gars qui était chargé de la surveiller et de s'enfuir; elle aussi savait beaucoup trop de choses.

Elle a été tuée d'une balle dans la nuque en traversant une rivière à BOUGARBER et son corps y a été trouvé par les habitants. Je n'ai pas d'autres renseignements sur cette affaire.

Il est certain que si les renseignements détenus par DU TEMPLE et Rose étaient parvenus à Kommandantur, il y aurait eu de la casse à Nousty.

Voilà ce que je peux dire en gros sur cette affaire; certains faits sont exacts, d'autres qui m'ont été rapportés sont peut-être sujets à caution.

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Bonjour mesdames, bonjour messieurs,

Je suis Gérard Caubet président de l’amicale des anciens combattants de Nousty dont André était le doyen en âge et adhérent depuis près de 50 ans.

Chère madame Cazenave-Tapie, chère famille, chers voisins et amis, chers camarades anciens combattants. Nous voici réunis autour d’André pour lui dire un dernier adieu.

J’évoquerai ici en premier lieu le brillant soldat qu’il fut pendant ses 26 ans de carrière militaire. 

André, vous êtes né le 13 avril 1922, vous auriez été centenaire dans 8 mois mais le destin en a voulu autrement. En 1940, à l’âge de 18 ans vous vous engagez au 2ème régiment de Hussards à Tarbes. Suite à l’invasion de la zone libre en novembre 1942, vous êtes mis en congé d’armistice. Au printemps 1944 avec une section que vous avez formée, vous rejoignez la résistance au sein du Corps Franc Pommiés. Le 7 juin 1944, au lendemain du débarquement en Normandie, vous vous distinguerez particulièrement lors d’une embuscade à Soumoulou. En septembre 1944 vous rejoignez la 1ère armée française du général De Lattre de Tassigny jusqu’à la capitulation de l’armée allemande ce qui vous vaut l’attribution de la Croix de guerre. A l’issue de cette guerre vous décidez de rester dans l’armée. Vous partez alors pour un séjour en Indochine où vous recevrez la croix de guerre des Théâtres des Opérations Extérieurs. Ensuite ce fut l’Algérie. Vous quittez l’armée après 26 ans de service. Vous êtes titulaire des plus hautes décorations militaires françaises : Légion d’honneur, médaille militaire, ordre national du mérite, 2 croix de guerre et bien d’autres décorations.

Vous étiez l’un des derniers survivants du Corps Franc Pommiès, unité qui a libéré le Béarn et plus particulièrement Bedous et la vallée d’Aspe avant de poursuivre sa mission jusque dans les Vosges et en Alsace.

Je veux également évoquer maintenant un fait qui témoigne de votre investissement envers les autres, car c’est vous qui avez créé le club sportif de votre village, le NOUSTY SPORTS.

En effet, sous l’occupation les fêtes étant interdites, les divertissements étaient rares. En créant ce club, non seulement vous avez permis aux jeunes noustysiens d’occuper leurs dimanches après-midi, mais surtout avec vos camarades d’organiser des séances récréatives et des kermesses dont les bénéfices auront servi à envoyer des colis aux prisonniers de guerre par le biais de la Croix Rouge, car seules les associations déclarées en préfecture en avaient l’autorisation.

De plus, issus de ce noyau de jeunes sportifs, beaucoup vous rejoindront au Corps Francs Pommiès pour libérer notre pays comme je viens de l’évoquer précédemment.

Depuis d’autres ont fait de Nousty Sports le grand club sportif que tout le monde connaît.

André, nous ne vous oublierons pas.

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A la demande de mes cousins, je vais essayer de parler de toi, tonton André.

Tu étais le dernier survivant d’une fratrie de 6 enfants nés du mariage de Bernard Cazenave-Tapie et de Victorine Gabaix : Pierre, André, Joseph, Guy, Catherine et Jean.

Né à Tarbes en 1922, tu as passé ta jeunesse dans la ferme familiale de Nousty où ton père élevait des chevaux et tu es resté très attaché à ce village. Des photos anciennes te montrent en train de faner avec une fourche en bois, déjà au travail à l’âge de 4 ou 5 ans, sagement assis à côté de ton frère aîné Pierrot avec un tablier noir d’écolier, en habit militaire au tombé impeccable sur ton cheval préféré, le béret noir penché sur le côté avec tes camarades résistants, jeune marié élégant coiffé avec la raie au milieu, cette élégance que tu as su garder malgré les années.

Plutôt réservé, tu n’étais pas un homme de discours mais un homme d’action, impatient de réaliser ce que tu entreprenais. D’ailleurs à Nousty, dans ta jeunesse, on te surnommait « Boulot ».

Au-delà de notre relation personnelle affectueuse, il me semble que deux mots reflètent ce que peuvent ressentir à ton égard les membres de notre famille :

RESPECT et RECONNAISSANCE.

RESPECT pour ton courageux engagement à 22 ans dans la résistance avec des jeunes de Nousty. Tu as été responsable de la section Clavier du Corps Franc Pommiès et tu as mené avec succès de nombreuses actions contre l’occupant dans le Sud-ouest mais aussi dans d’autres régions, les Vosges en particulier.

Dans tes mémoires militaires, tu exprimes ton soulagement car tous ceux que tu avais entraînés dans cette aventure périlleuse sont revenus sains et saufs. La période de la résistance a été pourtant la plus dangereuse pour toi car tu as échappé plusieurs fois à des embuscades.

RESPECT pour ta remarquable carrière militaire relatée par Monsieur Caubet. Tu as fait preuve tout au long de celle-ci d’une grande détermination pour avancer et tu as réussi. Pendant les années de conflits, tu es parti servir en Indochine en 52, en Algérie en 58 et en 63. Des années difficiles loin de ta famille, de ta femme et de tes jeunes enfants. Les nouvelles étaient rares en ce temps-là et l’inquiétude était lourde à cause des nombreuses victimes de ces conflits.

Ici, je me permets de citer ton ami Jean Sarthou de Nousty qui lors d’un discours en ton honneur disait : « Je pense que ne pouvons manquer d’associer à l’hommage rendu à André celle qui un jour, en épousant un soldat, s’est mise en charge de quelques servitudes, j’ai nommé Annette Cazenave-Tapie ».

Oui, respect Annette, souvent seule pour élever les enfants, tu as fait face avec dignité et courage aux nombreuses séparations. Celle-ci est la plus douloureuse après 75 ans de mariage mais tu sauras comme toujours la dépasser, soutenue par tes 5 enfants, 8 petits-enfants et tes 11 arrière-petits-enfants, une équipe de foot disait André.

Après de nombreux déménagements au gré de tes affectations militaires, tu prendras ta retraite en 1967 pour habiter Gelos dans la maison achetée en viager à ton retour d’Indochine en 54. Tu la connaissais quand c’était une auberge puisqu’à l’âge de 14 ans, avec ton frère aîné Pierrot, tu conduisais les juments de la ferme aux haras situés juste en face !

RECONNAISSANCE pour les nombreux « coups de main » que tu as donnés aux uns et aux autres après ta retraite : pèle-porc, fenaison, peinture, tapisserie… etc.

Perfectionniste et efficace, ton aide était précieuse et tes conseils étaient aussi très appréciés.

Et surtout RECONNAISSANCE pour avoir aidé en 2000 ton dernier frère Jeannot à finaliser l’arbre généalogique des Cazenave-Tapie. Après son décès brutal qui t’avait beaucoup affecté, tu as repris le flambeau et complété notre connaissance des membres de la famille grâce à ton incroyable mémoire. J’avais plaisir à t’interroger et je crois que tu avais plaisir à transmettre jusqu’à ces derniers mois tout ce que tu savais. Rien ne sera perdu mais la source merveilleuse des informations familiales s’est tarie !

En dehors du cercle familial, tu savais accueillir chez toi ceux qui s’intéressaient à ton passé de résistant et en particulier Pierre Lagarrue de Nousty qui dans son hommage écrit :

« Par sa présence, André avait sanctuarisé sa maison familiale de Gelos, où il recevait ceux pour qui le devoir de mémoire est empreint de présentation et reconnaissance. Il étonnait et émerveillait par la fidélité de ses récits, retrouvant sans effort le nom de ses camarades et les lieux des affrontements auxquels il avait participé ».

Les enfants de l’école de Nousty ont entendu parler de toi en cours d’histoire et ne t’oublieront pas.

Si tu n’étais pas démonstratif dans tes sentiments, si tu étais parfois rugueux dans tes relations, ta sensibilité et ta générosité ne faisaient aucun doute, nous t’aimions aussi pour cela.

Merci, André, d’être resté parmi nous aussi longtemps avec cette vitalité physique et intellectuelle remarquable pour un homme de ton âge, jusqu’à 99 ans.

Un exemple pour nous tous.



Monique Malgouyres

27 Août 2021


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