mercredi 28 février 2024
mardi 27 février 2024
Noust'Kbaré : articles +.
Noust'Kbaré : articles.
Les enfants ont inauguré le festival Noust’Kbaré.
Ce festival Noust’Kbaré, dont on en parlait depuis longtemps, c’était un peu comme un défi lancé aux forces vives de notre village pour mener à bien cette première édition. Porté par l’association Zanni Production de Gomer, il avait trouvé une oreille favorable auprès de la Municipalité de Nousty et de l’APE, d’autant que les infrastructures locales permettaient sa mise en place. Cela a donné lieu à une effervescence de toutes les compétences et des bonnes volontés, professionnels, employés municipaux et bénévoles, afin de finaliser les trois rendez-vous programmés. Ce qui n’était pas une mince affaire compte tenu du fait que le contexte des spectacles différait quelque peu des contraintes précédemment exigées.
Ainsi on a vu s’élever un immense cadre noir qui entourait une piste de cirque - modèle réduit certes – devant les petites tribunes de la salle des sports. Un mât pour un trapèze couronnait l’ensemble, des bancs en bois complétaient la ceinture pour permettre aux spectateurs d’être au plus prés de artistes. Et tout devant, à même le sol, des coussins avaient été disséminés pour accueillir les enfants. Parce que c’est eux qui allaient inaugurer la manifestation.
Les deux journées de jeudi et vendredi, consacrées aux enfants des écoles voisines, concrétisaient le projet pédagogique qui leur avait été proposé pour la découverte et des échanges autour du cirque particulièrement et plus largement du spectacle. C’est donc un joyeux brouhaha de 400 élèves à chaque séance, sur le parking et dans la salle. La gestion efficace des membres de l’APE, tant pour la décoration de l’accueil que pour l’accompagnement, facilitait le travail des encadrants. Maintenant place au spectacle !
Elle est entrée, elle, la SDF, poussant son caddie, image et témoin de notre société de consommation, vivant de ses restes, dans ses restes. Qu’elle n’allait pas tarder à éclairer par sa seule présence en leur redonnant une vie par la magie de son art. Jusqu’à y trouver un compagnon, devenu au fil des gestes complice, partenaire, puis confident. Se servant d’une poubelle pour amuser, puis comme un piédestal, d’encombrants comme supports, elle magnifie ses talents d’équilibriste, qu’elle offre ainsi à tous, au milieu des rires et des cris admiratifs. La découverte d’une boîte pleine d’une poudre qui se révèle porteuse de rêve, l’élève jusqu’à ce trapèze qui n’attend plus qu’elle pour un feu d’artifice final.
Voilà ce que Violaine Arrouy, de la compagnie « Viens voir là-bas », a offert aux enfants, lors de son spectacle : « Ne pas jeter sur la voie publique ». Stéphane Ganchou, des Zanni de Gomer, a établi avec les enfants un échange constructif, avec cette saillie déconcertante de vérité : « S’il n’y avait pas d’objets jetés dans les poubelles, ce spectacle n’aurait pu avoir lieu ! ».
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Noust’Kbaré, un festival à plein cœur.
Les enfants avaient ouvert la voie et donné, par deux fois, une âme à la piste de cirque qui leur avait été réservée. L’affiche proposée pour le Noust’Kbaré du samedi soir se voulait des plus attirante en termes de spectacle de cabaret et de découverte des arts du cirque. D’autant qu’elle faisait la part belle à des professionnels issus de notre région. La présentation qui en fut faite par les médias locaux était déjà révélatrice de la qualité de performances que tous étaient en droit d’attendre. Il ne demeurait qu’une inconnue, à savoir la fréquentation du lieu ; les réservations ont dit de bonne heure que le problème serait de tout autre nature, à savoir qu’il fallut refuser plus d’une centaine de demandes. Déjà accueillir et positionner 450 personnes dans des conditions optimums disait bien combien tous les spectateurs présents avaient à cœur de donner à cet événement la portée émotionnelle d’une première.
C’est ainsi que l’a présenté Claude Borde-Baylacq, maire de Nousty, en ouverture de cette soirée. Saluant la présence des élues du Conseil Départemental et de la CCNEB, qui ont accompagné une démarche novatrice dans la vie sociale et artistique en milieu rural. Reconnaissant à une manifestation populaire le pouvoir d’être porteuse de l’éclosion et la reconnaissance de nouveaux talents. Ce à quoi Stéphane Ganchou, des Zanni de Gomer, ne peut que souscrire et se réjouir à son tour du succès présent de cette initiative, sûr qu’une telle mobilisation des énergies locales est le meilleur gage de sa continuité.
Vient le moment du spectacle. Apparaît une Madame Loyal, dont le moins que l’on puisse dire, c’est que, visiblement, elle débute dans ce genre de lieu et de présentation ! Tout du moins, cela laisse augurer de bons moments de fantaisie qu’elle ne tardera pas à nous distiller tout du long de ses apparitions. Cela ne pourra que donner à chaque numéro présenté un peu plus de surprise et de saveur.
Maintenant, pour ce qui est de décrire les performances réalisées dans un déroulé parfait de mise en place des accessoires et de présentation des artistes, il serait encore plus simple de demander à chaque spectateur son ressenti. Décrire par des mots les étoiles que l’on a dans les yeux ! Et si les applaudissements, les cris et les rires étaient traduisibles en paroles, on pourrait créer un nouveau vocabulaire. Si les corps ne pouvaient assumer les performances qui s’offraient à nos yeux, le cœur y pourvoyait. Sans oublier que chaque geste, chaque figure, chaque mouvement est le fruit d’un travail répété à l’infini pour atteindre une facilité déconcertante et enthousiasmante. Voilà ce que fut cette première édition de Noust’Kbaré : un enchaînement de 7 numéros de grande qualité et diversité offerts à un public qui par sa présence s’était donné corps et âme à ce rendez-vous émotionnel.
Et qui ne voulait et ne pouvait se résoudre à quitter un tel endroit où ils avaient partagé tant d’émotions. Alors il y a le travail de l’ombre où de nombreuses petites mains de l'APE se sont affairées à préparer le complément gustatif pour garder un peu plus longtemps la magie de ces moments passés. Pour rester dans l’esprit cabaret, Kombo Loco a apporté sa touche musicale. Nous n’allons pas nous livrer à une étude de sa prestation, tant elle est reconnue dans son milieu professionnel. Simplement apprécier à sa juste valeur la conclusion artistique qui a été apportée à ce festival. Voir ainsi les générations unies dans cette dernière touche de joie et de plaisir disait mieux que tout, la richesse de toutes les énergies et de toutes les volontés qui se sont exprimées lors de ce premier festival Noust’Kbaré.
Isabelle Lahore, vice-présidente de Conseil Départemental
Marie-Pierre Cabanne, conseillère départementale
Régine Bergeret, maire d’Espéchède, et Aude Lacaze-Labadie, maire d’Andoins, élues de la CCNEB
dimanche 25 février 2024
"Tous mes rêves partent de gare d'Austerlitz". (photos et vidéo + texte)
"Tous mes rêves partent de gare d'Austerlitz".
Quand le présent n’est fait que de rêves.
Lorsqu’elles sont venues saluer le public qui s’était pressé nombreux dans cette salle de Lée, tous se sont levés pour applaudir les sept actrices de la compagnie « La Petite Auberge », venues interpréter la pièce de Mohamed Kacimi : « Tousmes rêves partent de gare d’Austerlitz ».
Les spectateurs ont été enthousiasmés par la remarquable performance scénique qui leur avait été offerte, à la fois par le sujet abordé, sa difficulté, sa dureté parfois, et par le jeu de chaque protagoniste qui a su rendre sa vérité à chaque moment de cette vie, leur vie.
Encore une fois, l’ACLAN nous a conduits vers une performance théâtrale en nous faisant découvrir la face grise de notre société. Nous plongeant dans l’univers carcéral avec sept femmes trimbalées par la vie. Chacune à son tour livrant le parcours chaotique qui fut le sien et dévoilant, au fur et à mesure leur univers, celui qu’elles ont contribué à mettre en place. Fait de basses réalités quotidiennes mais aussi de rêves livrés à l’imagination de chacune. Traduits par un langage qui leur est propre, qui prête à rire et à sourire, mais rêves qui ne résistent pas longtemps à la vacuité de leurs existences présentes. Une nouvelle arrivée viendra troubler l’ordre ainsi établi, les forçant à traduire leurs émotions par la grâce du génie créateur d’Alfred de Musset. Elles vont alors revisiter leurs vies et les magnifier dans le très beau tableau final qu’elles nous ont donné à admirer.
Si les rêves partent de Gare d’Austerlitz, comme il était dit dans le titre de cette pièce, c’est dans ce lieu glauque qu’elles partagent, qu’ils s’étiolent.
Photos
Dans une maison d’arrêt, des femmes sacrifient souvent leur promenade quotidienne pour quelques heures à la bibliothèque. Autour des bibliothécaires, Barbara et Fanny, se retrouvent, tous les jours, Rosa, Marylou, Zélie et Lily.
Un soir de Noël, elles ont quartier libre. Elles préparent la fête et les cadeaux qu’elles doivent envoyer à leurs enfants. Avant minuit, débarque une « primo arrivante » Frida, arrêtée pour l’enlèvement de sa fille, Alice. Elle a été dénoncée au moment où elle lui achetait la pièce d’Alfred de Musset, On ne badine pas avec l’amour.
Frida est confrontée soudain à la réalité de l’enfermement, et ne supporte pas d’être séparée de son enfant. Les filles lui proposent alors de jouer une scène de la pièce de Musset, de la filmer clandestinement et de l’envoyer à Alice.
Cette pièce de Musset qui met en évidence la difficulté de l’amour, qui critique la religion et le pouvoir des hommes fera écho à leurs propres parcours et blessures.
Mêlant humour et tragédie, cette pièce dynamique et enlevée nous plonge dans la dureté de la prison et la complicité entre ces femmes. Même si elles sont tristes, désespérées, sans illusion, et en même temps d’une énergie débordante, même si elles s’affrontent et se chamaillent souvent, c’est la joie qui inonde le spectacle.
Note d’intention
Nous sommes toutes comédiennes amatrices depuis de nombreuses années et cette pièce nous a tout de suite attirées pour ses thématiques : un groupe de femmes en prison et le théâtre. Cette création, d’une grande justesse, est une réflexion douce-amère sur les conditions des détenues en même temps qu’un éloge de la puissance du théâtre.
Non seulement c’est une pièce qui décrit les conditions d’enfermement de ces femmes mais aussi, comment par l’imagination, le jeu et le théâtre, elles arrivent à se trouver des espaces de liberté, d’expression et d’échappées belles. La force du collectif et le pouvoir de la langue, vive et pleine d’inventivité, dessinent ainsi une perspective certes semée d’embûches, mais aussi d’espoir.
Nous avons aimé l’intimité, la pudeur, les rires et les larmes qui se succèdent sans cesse. Sans misérabilisme et avec beaucoup d’humour, ces femmes se racontent, se révoltent et réapprennent à être sensibles à l’humain, à la poésie, à la douceur. Cette pièce nous a attirées pour sa profonde humanité.
Donner la parole à ces femmes invisibles donne du sens à notre geste théâtral.
de Mohamed KACIMI
samedi 17 février 2024
jeudi 15 février 2024
Noust'Kabaré : les spectacles(jeudi-vendredi-samedi)
Noust'Kabaré : les spectacles.
Photos préparatifs
Violaine Arrouy
Jeudi
Photos
Vendredi
Photos
Samedi
Photos
vendredi 9 février 2024
Alfred RODRIGUEZ.
Alfred RODRIGUEZ.
Alors un dernier A Diu.
mercredi 7 février 2024
Jeannette FRECHOU.
Jeannette FRECHOU.
dimanche 4 février 2024
Thé dansant.
Thé dansant.
Sur
des rythmes entraînants.
Quand on a franchi la porte de
la Maison pour Tous, pour ce Thé dansant organisé par la section
danse de l’ACLAN, en plus de la musique de l’orchestre Paris
Guinguette, on est tout de suite pris par l’ambiance qui règne
dans la salle. Les musiques emplissent le lieu et les danseurs n’ont
aucune difficulté à se laisser mener sur la piste de danse.
D’autant que les sourires autant que l’application des danseurs
disent le plaisir de participer. Il faut dire que l’équipe de
bénévoles du président Stéphane n’a pas lésiné sur la qualité
de l’accueil ce qui est confirmé par la fréquentation. Le petit
entracte gourmand préparé et proposé par les dames de la section
danse prolonge le plaisir de tous d’avoir participé à ce
rendez-vous où l’amitié le dispute à la sympathie. On peut dire
que tout le monde était sur le même tempo.
Photos
Vœux du PNS à Crouseilles.(photos, vidéo, texte)
Vœux du PNS à Crouseilles.
Photos
Courage et confiance pour l’avenir.
C’est dans le cadre du château prestigieux de Crouseilles que le Pau-Nousty-Sport avait convié ses amis pour présenter ses vœux de Nouvel An. Petit voyage « scolaire » en bus Miegebielle, avec une ambiance bon enfant, pour faire retrouver les sensations des déplacements sportifs.
Jérôme Doubrère, président du PNS, coiffé du traditionnel béret béarnais en hommage à ses hôtes, accueillait toutes les personnes qui avaient répondu à l’invitation du club. Tout d’abord remerciements et cadeaux pour ceux grâce auxquels cette cérémonie pouvait se dérouler en un lieu représentatif du terroir béarnais.
Retour sur la saison passée.
En mettant à l’honneur les salariés du club qui œuvrent autant en amont ou en aval des manifestations organisées, sportives ou conviviales. Le retour dans la salle a été un grand moment qui a permis à tous de retrouver petit à petit ses marques. Qui plus est de démontrer que le club n’avait en rien perdu de ses réflexes en organisant les Inter-comités et la fête du Hand. Ce qui, il faut en convenir, était plus qu’une bonne bouffée d’oxygène et augurait que le club était prêt à repartir du même bon pied que précédemment.
Même si sportivement, la saison comportait autant de hauts que de bas : montée des SF2, 4 titres départementaux, des jeunes en sélection départementale, régionale et nationale, les SF1 et les U17F en tête d’affiche.
Résultats contrebalancés par la reclassement des SM1 en N1 géographique, et surtout les descentes des SM2 et U 18 en région.
Malgré une salle refaite à neuf ...
Un effort a été fourni par la municipalité - et il convient de le saluer - pour rénover le sol et l’éclairage, ce qui a permis de célébrer à sa juste mesure les 75 ans du club.
Malgré cela le club traîne derrière lui les soucis financiers générés par une suite d’imprévus : Covid, grêle ; auxquels s’ajoutent les exigences de la FFHB. De plus, on n’engage pas impunément vingt équipes en compétition hebdomadaire sans contrepartie de coût de transport et d’arbitrage (110 k€)
D’où une recherche de soutien renouvelée auprès du mécénat privé, des élus et des instances décisionnaires qui demeurent sensibles à une situation dont l’impact sportif, économique et social est ressenti par tous.
Les perspectives 2024.
Des pistes de réflexion sont déjà en cours au sein du club pour un nouveau modèle, une organisation optimisée. La priorité étant de maintenir et développer le partenariat : un projet a été proposé aux partenaires pour aller plus en avant dans une forme de complémentarité.
Sur le plan sportif, il est prévu une formation soutenue des joueurs et des arbitres. Envisager sereinement le retour des U18 en championnat de France, maintenir les SF1, U17F et SM2 en haut de tableau et conserver autant, sinon plus, de titres départementaux.
Sont prévus prochainement, l’organisation des finales secteurs de la Coupe de France régionales et départementales le 25 février, et les Inter Comités féminines les 30 et 31 mars.
Les besoins humains sont toujours d’actualité ; les bénévoles sont plus que jamais nécessaires à la vie du club.
Cette cérémonie des vœux s’est terminée par la présentation des équipes 1, garçons avec leur nouvel entraîneur Victor Diaz-Diez (qui a remplacé Michel Laborde), ainsi que les filles par Benoît Nougué-Cazenave. La vitrine du club se veut représentative de tout le parcours sportif et humain qu’elle illustre de la meilleure des manières. Et la conclusion conviviale offerte par les partenaires de la cave de Crouseilles disait bien combien ils reconnaissaient en ce club, les mêmes valeurs et les mêmes contraintes qui les amenaient à un même niveau d’excellence.
Qu’il nous soit permis d’apporter en conclusion la réflexion qui nous a été faite par un partenaire sportif :
« Vous êtes des dinosaures ! Vous apprenez à des jeunes le goût de l’effort à travers le sport, alors qu’à Noël, on leur offre des portables et de tablettes plutôt que des vélos ! »
Réflexion, qui même si elle est dirigée, dit bien une réalité !