Care-t, clacassè ! çi disè lou labadé. Dèche canta lou Baniu.

Tais-toi, beau parleur ! disait le lavoir. Laisse chanter la rivière.



mardi 23 juillet 2024

J'arrose un petit jardin

Où je ne vois rien éclore 

Sauf parfois une fleur

Qui le fait paraître encore plus désert.


Je regarde un coin de vie

Là où le temps se mire

A vouloir le saisir

Fugitive gageure


Le sentier du petit jardin

Couronné de branches et de fleurs

Si proches, si denses, si offertes

Que personne ne voit le petit jardin


De ce mur qu'on ne voit pas

Fantomatique présence 

Mais derrière lui

Tout s'éteint ou s'étiole 


La main qui donne

N'a pas d'œil pour juger

La main qui reçoit

N'a pas de bouche pour remercier


Les images et les mots 

Sont des traits de lumière

Qui peinent à percer 

L'obscurité qui les entoure









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