Jean-Marc BORDE-BAYLACQ
Nousty te pleure !
A Diu, Jean-Marc !
Photos
* Hommage de Francis.
Cher Jean Marc.
Pas facile aujourd’hui de trouver les mots pour te dire combien ton départ bien trop prématuré nous attriste profondément.
Jean-Marc, toi, un enfant du village, un enfant du club. Malgré la disparition brutale de ton Papa, alors que tu n’avais pas encore 13 ans, tu as continué à porter le maillot jaune et rouge, puisque comme beaucoup tu étais tombé très vite dans la marmite. En tant qu’entraîneur, je me souviens du titre régional en juniors face à Talence avec des garçons présents aujourd’hui qui sont restés tes copains. Parmi eux, Philippe, ton ami, qui t’a accompagné ces derniers mois, mais aussi Christian qui nous a quitté, il y a un peu plus d’un an. Christian, que tu vas retrouver loin de nos yeux, nous qui aurions tellement aimé vous garder encore longtemps dans cette rue du bourg bien meurtrie, depuis un peu plus d’un an.
Très vite, Jean Marc tu t’es investi au sein du club, et même si ton allure semblait nonchalante, il n’en était rien. Tu étais un gentil, ô combien investi, dynamique, méthodique, humain, le tout en restant toujours très discret. En 1992, tu étais prêt à me succéder, et c’est en toute confiance que je t’ai cédé la présidence. Je pense souvent à la soirée chez toi, en 1989, lorsqu’avec le dictionnaire d’anglais nous avons accueilli Zlatan. Ensuite, au bout d’un an de ta présidence, nous avions préparé un dossier pour être rattachés à Pau, et un lundi du printemps 93, nous avons été reçus à 5 h 15 par Monsieur le Maire de Pau à qui il n’a fallu que quelques minutes pour décrypter notre demande. 15 minutes après nous étions dans la rue St Louis avec son accord pour la nouvelle appellation du club, le Pau Nousty Sports. Des souvenirs de toi, Jean Marc, nous en avons tellement, parce qu’après ta carrière de joueur en équipe première, ton investissement n’a jamais baissé, même si ton emploi au Crédit Agricole ne t’a pas permis de conserver la présidence. Qu’importe, tu es resté investi autrement, et tes qualités humaines et ton savoir être ont permis d’avoir l’aide de beaucoup de partenaires. De plus, la Commission Sociale pouvait compter sur toi, et les jeunes que tu as aidé ne l’ont certainement pas oublié.
Nous savons qu’il y avait ta passion pour le club, mais il y en avait d’autres, le foot en tant que supporter du Pau FC, nos Pyrénées dans lesquelles tu aimais faire des randonnées, le vélo que tu avais pratiqué, notamment en participant aux 12 heures de HIGUERES SOUYE, et le Tour de France que tu appréciais.
Enfin, en héritage familial, ta passion pour les chevaux ; ton œil s’illuminait quand tu parlais de ta jument. Humain, tu l’étais, nous le savions, et tu nous l’as prouvé quand, à la retraite, tu as continué à t’investir pour la banque alimentaire. Je n’oublie pas non plus que tu étais adhérent de l’amicale des anciens.
Jean-Marc, nous avons du mal à réaliser et notre repas du nouvel an sera bien triste, mais nous penserons bien fort à toi, et nous évoquerons certainement ton rire lors de ton récit concernant ta 2 chevaux, et votre périple avec Yan dans le sud de la France. Il est temps de te dire au revoir, et de te laisser rejoindre le Seigneur qui va t’accueillir auprès de lui.
Au revoir Jean Marc, au revoir notre ami, nous garderons toujours dans nos mémoires et dans nos cœurs, tout ce que nous avons apprécié et aimé chez toi.
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