Maryvonne LAMUDE.
Maryvonne, c’était un concentré de dynamisme au service des autres. D’abord sa famille, celle qu’elle a contribué à fonder avec Henri ; créant ainsi un véritable lien entre deux quartiers éloignés du village, le Sarcen, où elle a passé une partie de sa vie, dans la maison Pédurthe-Lauga, et le Hameau. Plus précisément, la rue de l’Ousse, petit noyau de familles voisines où elle apportait sa joie de vivre. Mais aussi où elle a contribué à construire, par une vie de travail semblable à celle de beaucoup d’épouses d’agriculteurs, un modèle économique et social agricole tourné vers le progrès et l’avenir.
Maryvonne a connu le même parcours que toutes ses camarades du village, depuis l’école communale jusqu’aux diverses activités où sa présence était un garant de gaieté et de convivialité. Elle fut la compagne et le soutien d’Henri qui œuvra pour l’évolution de notre communauté villageoise. Que dire du suivi sportif qui lui fut imposé par ses fils, petits-fils, et leurs autres divers engagements, auxquels elle se soumit avec enthousiasme, heureuse et fière de pouvoir ainsi les suivre encore davantage.
Et les fameuses courses cyclistes auxquelles elle participa et où elle n'aurait laissé sa place pour rien au monde. Et nous aurions été les premiers surpris de ne pas la voir y apporter son dynamisme communicatif. Avec évidemment son binôme sportif et matrimonial !
On retrouvait Maryvonne avec d’autant de plaisir dans les moments réservés, quand elle avançait en âge. Elle y montrait toujours la même joie de vivre, et l’accueil dans la maison Lamude gardait toujours la même empathie pour chacun et la même sincérité. Elle avait gardé ce léger accent de ses origines parisiennes et bretonnes. Nous lui en savions gré, parce qu’elle prouvait ainsi qu’elle ne reniait jamais les valeurs qui avaient fait d’elle ce dont elle nous faisait profiter au travers de sa riche personnalité. Valeurs de la famille et de ses divers prolongements, des amis, des relations bâties tout au long des années
Elle a terminé sa vie dans la ferme où elle l'avait construite, fidèle à l'image qu'elle voulait que l'on garde d'elle, mère, grand mère et arrière grand-mère.
A Diu, Maryvonne, de la part de tout le village, ... et de la rue de l’Ousse.
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