André Lestorte.
Un nuage noir a, un instant, interrompu l'éclat de ta vie.
Puis soudain la nuit est tombée, noire, profonde, inexorable. Il a fallu se
résoudre à ce dernier adieu. Un moment que nous devons ajouter à tous ceux du
passé. Ceux des bancs d'école, de l'église, du sport et des rues de notre
village. Des fils ténus d'une complicité enfantine des jeunes années, résistants
comme les fils d'une toile d'araignée. Et qui se rejoignent au centre, à
Nousty, qui y ramènent toujours. Est-ce
la proximité de nos majestueuses Pyrénées qui t'a donné l'envie d'aller plus haut
? Tu as pris un jour ton envol, pas bien loin du village, mais, comme le disait
le poète, avec "des ailes de géant". Elles t'ont servi à emmener vers
le haut tous ceux que tu as entraînés dans ton sillage. Ceux qui t'ont suivi, tu
les as brûlés au feu de ton creuset intérieur qui les a ainsi magnifiés au
travers des réalisations économiques, sportives, associatives et municipales
dans notre capitale béarnaise. Cette formule historique qui disait : "Il
n'y a plus de Pyrénées", tu l'as transformée en les plantant au pied de la
tour Eiffel.
Mais tu n'as jamais oublié la maison familiale, Lestorte
Poublet, chez Hosses, comme on l'appelait ici. Tu en fais un cocon familial, en plus d'avoir permis à l'une
de tes passions de pouvoir s'y développer.
Alors, au concert d'hommages qui t'ont été rendus, nous
mêlerons les voix enfantines de la cour de récréation de notre village, à
l'époque où notre génération du "baby-boom" allait nous conduire vers
celle du "papy-boom". Celle où tes qualités de cœur ont pu s'épanouir
de manière pleine et entière sans autre retenue que celle de l'affection qui
t'était rendue par tous ceux que tu aimais et d'un sort funeste qui en a abrégé
le prolongement.
Alors il ne reste plus qu'au benjamin de la couvée, de la
classe 46, à te dire que pour lui tu étais le grand frère que l'on regarde et
que l'on admire.
Adichat – dap Diù siat – sera notre dernier adieu, et
adiù.
Adieu, Dédé.
L'hommage de Claude Borde-Baylacq.
BONJOUR à VOUS TOUS, famille, amis, élus,
représentants de l’État, membres des associations de PAU, du milieu
professionnel, du monde hippique, habitants de NOUSTY.
Cette foule qui s’est déplacé en ce jour pour
t’accompagner et soutenir ta famille témoigne de la richesse de ta vie.
En bon Noustysien,
c’est dans cette église que notre ami André a vécu tous les évènements
religieux importants qui ont jalonné sa vie .Ses proches ont tout naturellement
souhaité le présenter à Dieu dans ce
lieu.
Aujourd’hui le village vient de perdre un de ses enfants,
un enfant fier de ses racines et de sa
région.
André a vécu sa jeunesse à NOUSTY, puis est parti
professionnellement vers d’autres destinées et c’est ancré à PAU notre capitale Béarnaise.
Il s’y est investit au travers de sa passion qu’est le rugby en tant que président de la section
paloise et de la section paloise omnisport par la suite.
Il s’y est investit professionnellement notamment aux abattoirs de la ville.
Il s’y est investit également en tant qu’élu adjoint au maire de PAU, M.
BAYROU.
Mais il
aimait Nousty, sa ferme natale avec ses chevaux ou il venait se ressourcer avec sa famille le
temps d’un weekend.
André était un homme de conviction, d’engagement,
travailleur, ne comptant pas ses heures
qui souvent l’ont éloigné des siens.
Je dirais que tu fais parti de ces hommes qui construisent,
entreprennent, positivent et qui permettent à notre
société d’avancer.
Nous avons besoin d’hommes de femmes comme toi qui qui
savent monter en 1ère ligne, comme on dit.
La critique est toujours facile mais nos enfants ont plus
besoin de modèles que de critiques.
Nous te remercions pour ton action et ton dévouement.
Merci André.
Nous allons au cours de cette messe confier toute la vie
d’André à notre Père pour qu’il l’accueille
près de lui, avec tous ceux qu’il a aimé et qu’il va retrouver.
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