Care-t, clacassè ! çi disè lou labadé. Dèche canta lou Baniu.

Tais-toi, beau parleur ! disait le lavoir. Laisse chanter la rivière.



mardi 15 mars 2016

André Lestorte


André Lestorte.

Un nuage noir a, un instant, interrompu l'éclat de ta vie. Puis soudain la nuit est tombée, noire, profonde, inexorable. Il a fallu se résoudre à ce dernier adieu. Un moment que nous devons ajouter à tous ceux du passé. Ceux des bancs d'école, de l'église, du sport et des rues de notre village. Des fils ténus d'une complicité enfantine des jeunes années, résistants comme les fils d'une toile d'araignée. Et qui se rejoignent au centre, à Nousty, qui y ramènent  toujours. Est-ce la proximité de nos majestueuses Pyrénées qui t'a donné l'envie d'aller plus haut ? Tu as pris un jour ton envol, pas bien loin du village, mais, comme le disait le poète, avec "des ailes de géant". Elles t'ont servi à emmener vers le haut tous ceux que tu as entraînés dans ton sillage. Ceux qui t'ont suivi, tu les as brûlés au feu de ton creuset intérieur qui les a ainsi magnifiés au travers des réalisations économiques, sportives, associatives et municipales dans notre capitale béarnaise. Cette formule historique qui disait : "Il n'y a plus de Pyrénées", tu l'as transformée en les plantant au pied de la tour Eiffel.
Mais tu n'as jamais oublié la maison familiale, Lestorte Poublet, chez Hosses, comme on l'appelait ici. Tu en fais un cocon familial, en plus d'avoir permis à l'une de tes passions de pouvoir s'y développer.
Alors, au concert d'hommages qui t'ont été rendus, nous mêlerons les voix enfantines de la cour de récréation de notre village, à l'époque où notre génération du "baby-boom" allait nous conduire vers celle du "papy-boom". Celle où tes qualités de cœur ont pu s'épanouir de manière pleine et entière sans autre retenue que celle de l'affection qui t'était rendue par tous ceux que tu aimais et d'un sort funeste qui en a abrégé le prolongement.
Alors il ne reste plus qu'au benjamin de la couvée, de la classe 46, à te dire que pour lui tu étais le grand frère que l'on regarde et que l'on admire.
Adichat – dap Diù siat – sera notre dernier adieu, et adiù.
Adieu, Dédé.



L'hommage de Claude Borde-Baylacq.
BONJOUR à VOUS TOUS, famille, amis, élus, représentants  de l’État, membres  des associations de PAU, du milieu professionnel, du monde hippique, habitants de NOUSTY.
Cette foule qui s’est déplacé en ce jour pour t’accompagner et soutenir ta famille témoigne de la richesse de ta vie.
En bon  Noustysien, c’est dans cette église que notre ami André a vécu tous les évènements religieux importants qui ont jalonné sa vie .Ses proches ont tout naturellement souhaité  le présenter à Dieu dans ce lieu.
Aujourd’hui le village vient de perdre un de ses enfants, un enfant fier de ses  racines et de sa région.
André a vécu sa jeunesse à NOUSTY, puis est parti professionnellement vers d’autres destinées  et c’est ancré à PAU notre capitale Béarnaise.
Il s’y est investit  au travers de sa passion qu’est le rugby  en tant que président de la section paloise  et  de la section paloise omnisport par la suite.
Il s’y est investit professionnellement  notamment aux abattoirs de la ville.
Il s’y est investit également  en tant qu’élu adjoint au maire de PAU, M. BAYROU.
Mais il  aimait  Nousty,  sa ferme natale  avec ses chevaux ou  il venait se ressourcer avec sa famille le temps d’un weekend.
André était un homme de conviction, d’engagement, travailleur, ne comptant pas ses heures  qui souvent l’ont éloigné des siens.
Je dirais que tu fais parti de ces hommes qui construisent, entreprennent, positivent et qui permettent à notre société d’avancer.
Nous avons besoin d’hommes de femmes comme toi qui qui savent monter en 1ère ligne, comme on dit.
La critique est toujours facile mais nos enfants ont plus besoin de modèles que de critiques.
Nous te remercions pour ton action et ton dévouement.
Merci André.
Nous allons au cours de cette messe confier toute la vie d’André à notre Père pour qu’il l’accueille  près de lui, avec tous ceux qu’il a aimé et qu’il va retrouver.      
        


Je n'aime pas faire des photos lors de cérémonies religieuses - sauf si on me le demande.
Encore moins, lors d'obsèques, surtout celles d'un copain. (Je ne suis pas arrivé à photographier le départ du cercueil dans l'allée de l'église)

Qui plus est mon appareil photo est abîmé, d'où la qualité médiocre des images.

Si j'ai gardé mon béret tout au long de la cérémonie (j'étais à l'extérieur, et je n'apparais sur aucune photo ou vidéo -heureusement!), c'était pour que Dédé remarque que j'étais venu pour ce dernier hommage. Il y avait tant de sommités que je voulais qu'il sache que j'étais là pour représenter notre génération.
Il y a deux façon de se faire remarquer : par ce que l'on est ou par ce que l'on paraît. Moi, j'ai pas le choix.


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