Care-t, clacassè ! çi disè lou labadé. Dèche canta lou Baniu.

Tais-toi, beau parleur ! disait le lavoir. Laisse chanter la rivière.



samedi 25 juin 2016

Inauguration CityStade - Aire de jeux.

Inauguration CityStade

C'est une cérémonie que tous attendaient, même les plus petits, tant ils étaient attentifs au déroulement des préparatifs de cette inauguration. Ils n'ont pas manqué de paraître dans la photo officielle lorsque Nathalie Chabanne a coupé le ruban tricolore. Quoi de plus naturel puisque tout ce qui existe sur ce site est prévu à leur intention.

Un espace ludique multifonctionnel et pluridisciplinaire.
Ce projet, longuement mûri, est un investissement important pour la commune. Il résulte d'une volonté de proposer aux jeunes un espace qui leur soit adapté.
Tout d'abord, le City Stade, structure couverte permettant la pratique de nombreux sports collectifs, sans être soumis aux caprices de la météo. Il permettra également de prévoir d'autres activités autres que sportives.
Ensuite, l'aire de jeux, pour les plus jeunes, est le lieu de rencontre privilégié intergénérationnel. La fréquentation y est continu et constante, du moins tant que le temps le permet.
L'ensemble est complété par le terrain de foot – deux simples montants  de but avec filet -  fréquenté même en pays de hand, et par une table de ping-pong.

Lieu de rendez-vous, de rencontre et d'échange.
Les enfants n'ont pas tardé à prendre possession des jeux qui avaient été installés. Il convenait donc qu'il soit bien délimité et adapté pour accueillir également les accompagnants de tous âges. Et c'est ce qui complète la richesse du lien social que les plus jeunes génèrent ainsi. Mais parce que cet endroit est prévu pour tous, c'est à tous d'en prendre soin.
Marie-Pierre Cabanne et Nathalie Chabanne ont salué cette réalisation qui s'inscrit dans le cadre d'un contrat territorial et accompagne le développement d'un nouveau quartier du village répondant ainsi  aux besoins d'un nouvel apport de jeunesse. La proximité de la salle des sports et des écoles, à travers les liens créés par les valeurs collectives du sport, renforce l'attractivité de ce lieu qui garantit également la sécurité des personnes qui le fréquentent.
Claude Borde-Baylacq pouvait donc terminer son discours en disant :"Qu'il fait bon vivre à Nousty."
Au cours du vin d'honneur qui suivit, les invités ont pu apprécier la prestation vocale et de charme tout d'abord de "La Belle au Bois Chantant" ; ensuite le groupe "Bric à Brac" a donné ce qu'il fallait de rythme pour clôturer ce moment de convivialité.

Le montant des travaux.
Le montant des travaux pour le City Stade s'élève à : 210.000 €. La fermeture de la salle polyvalente a été incluse dans le cadre de ce contrat territorial pour un montant de : 37.900 €. Son chauffage et son équipement sont prévus pour la rentrée de septembre. Le montant global de la subvention est de : 43.400 €.
  
Les personnalités présentes.
Le ruban inaugural a été coupé par Nathalie Chabanne, députée, entourée de Frédérique Espagnac, sénatrice, et Claude Borde-Baylacq, maire de Nousty.
Etaient également présents : Georges Labazée, sénateur ; Michel Minvielle, conseiller régional Nouvelle Aquitaine ; Marie-Pierre Cabanne et Christian Petchot-Bacqué, conseillers départementaux ; Isabelle Lahore, représentant J.Jacques Lassserre, président du Conseil Départemental ; Alain Trépeu, représentant Jean-Pierre Barrère, président de la CCOG ; Emmanuel Lecointe, représentant Jean-Claude Mathieu, président de l'OMS ; les maires et représentants de la CCOG et des municipalités voisines
Excusé : Monsieur le Préfet, retenu par d'autres obligations
Pompiers et gendarmerie de Soumoulou (David Bouzigues et Pascal Gasparello)

Les entreprises intervenantes.

Cabinet ACTA et Jérôme Lassus, architecte ; Cabinet Ingésol, étude du sol ; Patrick Cabanne, terrassement ; Entreprise Colas (plots) ; SACBA  de Tonneins, structure en bois ; Groupe Daniel, matériaux ; Tennis d'Aquitaine, équipement sportif, béton poreux ; Serge Esteben, électricité


Remerciements au personnel communal : Jean et Didier, aidés de Damien et Joël, pour les abords, clôture, pelouse ; Marie-France Doumengès et Marie Petitpas, pour la partie administrative ; ainsi que les élus : David Cazaux, qui a porté le dossier et Michel Courades, qui a suivi son évolution.


Photos

Vidéo 





Feu de la saint Jean.

Cette nouvelle initiative a permis de clôturer une journée riche en animations et rencontres, puisqu'elle faisait suite à la fête de l'école et à l'inauguration du City Stade.
Le foyer avait été préparé bien à l'avance et il ne restait plus à Robert qu'à assurer la mise à feu et la surveillance d'un magnifique foyer qui a illuminé la nuit en apportant lumière et chaleur. De plus en respectant l'horaire prévu, il a permis à beaucoup, surtout  les enfants, de profiter de cette nouvelle animation.
Gageons que cette première trouvera une prolongation dans les années à venir.

Photos 


Vidéo



Fête de l'école.


Fête de l'école

Tous ensemble.
On ne s'étonne plus de voir la salle des sports abondamment garnie par les parents et amis, à l'occasion de la fête de l'école.
Le spectacle qui est proposé – renouvelé chaque année – est un modèle du genre. Tant par la qualité des présentations qui sont faites par les enfants de toutes les classes, les costumes qui alternent sobriété et couleurs, et les enchaînements qui ne laissent pas la moindre place à l'hésitation. On sent que la part de travail fournie par les enseignantes et tout l'encadrement pédagogique a trouvé son écho dans l'implication des enfants à mettre tout leur cœur dans cette matinée.
Cette année, le thème traitait de la différence qui permet à tous de construire une vie en communauté.  Avec une part de poésie apportée par les interprétations vocales de chansons connues et les chorégraphies réalisées par les plus grands. Et voir les touts petits construire un mur de parpaings avec application et efficacité, ce fut un vrai régal pour tous.
Alors, le final a fait se lever tous les spectateurs présents pour applaudir, et ainsi féliciter et remercier tous les acteurs de cette magnifique fête.
Les parents d'élèves se sont ensuite chargés d'accueillir les enfants dans les différents stands de jeux qui leur étaient proposés ; et de leur assurer la restauration pour faire de cette journée encore un moment fort et privilégié de la vie du village.

Photos


Vidéo 1


Vidéo 2




Vidéo 3





samedi 18 juin 2016

Nos deuils : Thérèse Carrérot-Chalmandrier, Henri Fréchou

Thérèse CARREROT-CHALMANDRIER

C'est un long sillage d'amour que Thérèse a tracé sur son chemin de vie. Il est brusquement monté vers le ciel. Alors, de tous les cœurs qui l'ont approché sont partis les traces de cette affection pour lui ouvrir un chemin de lumière qui jamais ne s'efface. Et les larmes que son départ va causer seront autant de perles d'amitié qui orneront son dernier voyage parmi nous.
Thérèse nous est venue du village voisin de Lucgarier.  Elle a fait sa place au milieu de nous par son sourire, sa gentillesse, et  sa présence amicale qu'elle prolongeait dans son engagement professionnel au service de ceux que la vie n'avait pas gâté. Sa présence avait cela de réconfortant qu'elle transmettait, avec sa discrétion habituelle, cette force qu'elle renfermait en elle et qui donnait à chacun de retrouver le goût de sourire.
Comme pour lui faire payer tout le bonheur qu'elle dispensait autour d'elle, la maladie lui a imposé des contraintes qui l'ont éloignée de nous, pour que nous ne l'oublions jamais. Ne  nous laissant que la tristesse des mots pour encore se souvenir d'elle..Mais ce que la maladie a tenté de rendre obscur, devient soudain lumineux à sa seule évocation. Parce qu'il est des cheminements qui ne sauraient s'arrêter avec le souffle de la vie : ils se prolongent à travers tous ceux qui ont accompagné ces moments intenses de joie et de lumière qui magnifient ainsi une existence.
Thérèse restera toujours la maman aimante et attentionnée pour sa famille, une accompagnante pour ceux qui souffrent, une présence pour tous les événements de la vie du village, une amie pour tous.
Ce prénom a un visage, ce visage a un sourire. Ce sourire parviendra-t'il à effacer nos larmes ?

J'ai eu l'occasion d'écrire un texte lors de la disparition d'une maman. Je le fais réapparaître pour le décès de Thérèse.
Je pense que peu de personnes l'ont lu ou en gardent le souvenir. 
Il me semble que c'est un bel hommage pour toutes les mamans qui sont parties, en particulier celles que la maladie a frappé (maman est aussi partie de bonne heure).

Le sourire d'une maman ne s'éteint jamais; Il dort tout doucement dans le cœur de ceux qui l'aiment. Comme une petite veilleuse, il éclaire un petit coin de bonheur toujours à vif. Et il brûle très fort dès que la douleur veut lui prendre sa place.
Dans l'espace détruit par la maladie, c'est l'affection de tous qui se précipite et qui trouve des forces et des raisons de sourire encore. Et quand la souffrance chasse du corps tout espoir de guérison, quand le mal qui ronge a fini sa course tragique, alors apparaît cette aura de sérénité comme une nébuleuse pour envelopper ceux qui pleurent et leur redire que la chemin terrestre n'est pas tout.
L'amour est ineffable quand le corps n'est plus son soutien : "L'âme aime toujours, car elle est divine."
Alors pour parler d'une mère si vite disparue, on trouve encore les mots du cœur, ceux qui annulent l'absence et n'en font qu'un éloignement passager.
Si ce visage reste dans notre mémoire, c'est parce que son sourire l'y a gravé à tout jamais comme un souvenir lancinant.


Henri FRECHOU.

L'atelier de menuiserie  d'Henri Fréchou sentait bon le bois. Son travail - son art, peut-on dire - consistait à donner à cette matière noble, la forme définitive qui habillerait de vie l'intérieur des maisons du village. On découvrait avec plaisir ce lieu si riche de création où Henri officiait au milieu de machines, un peu inquiétantes parce qu'elle taillaient et coupaient. Il savait voir à travers la matière brute la forme et le place qu'allait occuper la création que ses mains allaient façonner. Henri avait en lui cette recherche de la précision sans laquelle il n'y a pas d'âme dans le geste et il n'y a pas de beauté dans l'oeuvre finale. En avait-il conscience, ou tout simplement accomplissait-il le travail que lui avait appris son père - Yan de Fréchou, le charron du village. Lui que tous appelaient familièrement Ricou, perpétuait ainsi une grande tradition familiale, ajoutant un esprit et un sourire permanent en accueillant les amis dans son atelier. C'est certainement l'exigence de son métier qui lui donnait cette vivacité de vue et d'analyse de la vie du village où sa personnalité discrète avait trouvé sa place.
Il fut un temps où, de son atelier, venaient les cercueils dans lesquels reposèrent beaucoup de nos concitoyens lors de leur dernier voyage.
Que son dernier sommeil soit aussi doux que celui qu'il a procuré à tous ceux qui l'ont précédé.










lundi 6 juin 2016

Absent une semaine ! Déjà de retour !

Absent une semaine.

Afin de rassurer les inconditionnels de ce blog, je tiens à préciser (à vous deux), que je serais absent du village pendant une semaine.
Si vous ressentez les affres de ce manque, ne vous faites pas soigner : la Sécu est déjà en déficit. Et si vous en  parlez autour de vous, ne vous étonnez pas si vous faites rire ! 

Rassurez-vous, je ne vais pas en touriste dans un pays étranger - encore que la région parisienne ! - ni visiter quelque pays hautement touristique qui me permettrait d'en faire étalage lors des multiples réunions où de tels échanges sont monnaie courante. 
Ça a une autre gueule de parler de circuits de villégiature de l'autre côté de la planète, alors que moi je ne peux que vous raconter combien j'ai eu de difficultés à nettoyer la châtaigneraie, au rotofil. 

Alors vous comprendrez aisément que mon implication dans le vie du village aille de plus en plus en décroissant. 

Profitez bien de mon repos, comme je pense oublier un moment, auprès de ma famille exilée - et que je vais aider à mieux supporter son éloignement -  le désaveu d'un village qui compte sur moi uniquement pour donner une image de lui à laquelle le statut social qui m'échoit ne me permet pas d'appartenir. 

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Ça y est, je suis de retour ! Vous pouvez calmer vos angoisses.

Un constat ; peu de personnes connaissent mon blog, au vu des sollicitations qui ont continué à me parvenir.
C'est réconfortant d'être autant nécessaire à la vie locale !

D'autant qu'il m'est arrivé une anecdote peu ordinaire - du moins de mon point de vue : lors de mon éloignement, une personne a pris la peine de m'adresser des félicitations de vive voix pour un article que j'avais rédigé.
Certainement, quelqu'un peu au fait des normes sociales en cours.


La nature nous offre un moment de tendresse et de grâce


Photos et vidéo prise ce matin dans un champ d'herbe fraîchement coupée.
Derrière chez moi, au Cazala.


Photos.




Vidéo