Care-t, clacassè ! çi disè lou labadé. Dèche canta lou Baniu.

Tais-toi, beau parleur ! disait le lavoir. Laisse chanter la rivière.



dimanche 29 novembre 2020

Illuminations Noël 2020

 Illuminations Noël 2020.







Nature sauvage.

 Nature sauvage.

Signalé par des promeneurs, le corps d'une chouette morte au pied d'un arbre.
La cause : un piège enserre profondément une de ses pattes !

Si la propriétaire du piège veut récupérer son trophée de "chasse", nous lui indiquerons au pied de quel arbre il se trouve ! 
Le piège ... ? Il va bien, merci !

La nature est sauvage. 
Laquelle ??






mardi 24 novembre 2020

Candice Kiebel-Guillot

Vous avez été très, très, très nombreuses et nombreux à parcourir ces quelques lignes d'hommage à Candice. Elles sont vôtres.
Ses parents et Cédric les ont lues aussi. Ils y ont trouvé la chaleur de vos pensées qui leur ont apporté un peu de réconfort.
En retour, vous y saurez y lire les mercis émus qu'ils vous adressent. 

Il y a dans notre ciel une nouvelle étoile, et qui brille d'un tel éclat !

Candice Kiebel-Guillot.

Un épais nuage noir a enseveli notre village. Un profond frémissement le parcourt qui ne sait que répéter son prénom : Candice. 

La camarde à la longue faux a tranché le fil rouge de sa vie, mais a laissé sa lame pénétrer lentement notre chair et notre cœur, pour prolonger et diluer la douleur dans un espoir inexistant. Quand la stupeur glace les mots, dans les yeux de chacun il reste l'image de son visage.  Et l'émotion se noie dans une avalanche de moments vécus qui deviennent de véritables joyaux. Avec Candice.

Le jardin de la vie nous avait offert cette belle fleur, la plus belle pour les siens, comme elle a su le magnifier dans sa vie de famille. Le monde du sport l'avait rendu essentielle à notre vie communautaire. Ce sont là  les deux étapes de son parcours parmi nous dont son image ne pourra jamais s'estomper. Mais elle seule pouvait et savait donner à chaque acte de sa vie la vraie valeur par ce simple rayonnement de tout son être. 

Si les mots de chacun pour dire Candice étaient une petite lueur, notre monde vivrait sous un soleil permanent. C'est la grande chance que nous avons, et cette lumière, cet embrasement nous le gardons bien au dedans de nous. Pour que ce couvercle sombre de souffrance et de douleur devienne flamboyant par la force de son sourire. 

Elle fut camarade, amie et aussi parfois grande sœur, mais surtout une belle âme. Une grande dame. 

Jamais prénom, Candice, ne fut porté avec autant de vérité ; il rayonne de blancheur éclatante, de loyauté et de sincérité. 

La vie a aussi de ces fantaisies dont on pourrait, même ici, sourire : regardons le nom qu'elle avait choisi de porter. Il disait bien bien ce qu'elle fut : belle. Dans le moindre des actes de sa vie. 

Mais aussi triste répétition du destin, en un même lieu, en des temps différents, avec le départ brutal d'un visage auquel nous nous étions attachés. 

Que nos souvenirs traversent cette carapace de douleur comme des traits de feu pour lui tracer au ciel ce chemin de beauté et de lumière qui fut le sien auprès de nous.

Candice, ce prénom est désormais gravé dans nos cœurs, en lettres rouge et or.





Candice, nous t'avions promis un chemin de lumière. 
Pour t'accompagner à ta dernière demeure, le soleil brillait, le ciel était bleu. Quoi de plus normal.
Alors nous avons déposé ces pétales rouges et or pour que l'on voit bien depuis là-haut, ton chemin d'ici-bas, combien il fut riche et brillant.
Pour être sûrs que notre souhait soit bien remarqué et entendu, alors nous t'avons applaudie.
Et avec toutes celles et ceux qui étaient venus de tes régions de cœur, il y avait un écho, un tel écho !
Ton visage nous a dit : Je serais toujours avec vous.

Vidéo











samedi 21 novembre 2020

ADQUAT : traiteur gastronomique.

Ouverture d'un traiteur gastronomique: ADQUAT

Un traiteur gastronomique a ouvert,

C'est de la complémentarité entre un chef ayant travaillé avec les plus grands étoilés Michelin et une organisatrice dans l'événementiel international qu'a pris forme le projet de présenter une cuisine de qualité. Installés en Béarn depuis 3 ans, Delphine Bourg et Alexandre Molesin proposent de supers brunchs gourmands et des plateaux repas livrés à domicile.


En mettant l'accent à la fois sur le contact privilégié avec les clients - même si la période ne le facilite pas - et l'aspect qualitatif des produits proposés, Delphine et Alexandre ont accompli une démarche spécifique. "On aime bien expliquer d'où viennent les produits".

En effet, dans un cadre champêtre et des locaux aménagés dans des bâtiments riches d'histoire, ils complètent le savoir faire apporté par les artisans producteurs locaux avec les saveurs de leur grand potager et du verger contigus. Jusqu'à composer des présentations où les fleurs comestibles - en été - apportent un complément décoratif et gustatif.

La démarche de Delphine et Alexandre se veut cohérente parce que, également, écoresponsable : vaisselle recyclable, assiettes en fibres de canne, produits de vaisselle bio.

Vous trouverez sur leur site et leur page Facebook ou Instagram : www.adquat-traiteur.fr ou au : 06 33 70 95 05 , toute la gamme des créations culinaires qu'ils adapteront à vos événements familiaux ou professionnels, ainsi qu'à vos désirs visuels et gourmands. Sans oublier les bûches de Noël, héritage d'une ancienne recette familiale, parmi bien d'autres.









vendredi 13 novembre 2020

Conseil Municipal des Jeunes : la campagne.

 Conseil Municipal des Jeunes  

La campagne.

C'est un affichage un peu particulier qui avait attiré notre attention.
Il n'est pas courant de voir des affiches appelant à voter sur une porte de classe.
La prochaine mise en place du Conseil Municipal des Jeunes en est la cause.
Merci aux maîtresses de m'avoir permis d'en prendre connaissance de manière plus précise. On peut voir tout le panel des appels aux votes où se mêlent promesses, déclarations pleines de sincérité, de bons sentiments, de confiance en soi également. De futurs bons citoyens !











Qu'il me soit permis de retranscrire les diverses professions de foi et d'appel à voter pour chacun.
(Certaines ont besoin d'un peu de traduction ... orthographique !


Votez pour Maxime.
Voici mes idées :
Si vous votez Maxime, je ferais à côté du City-Stade un enclos avec des tortues, des poissons. Pour leur confort, du sable pour les tortues et de l'eau pour les poissons et tortues. Votez Maxime.
(Plan en couleurs de l'installation)
5 boîtes à livres pour enfants et adultes.
A : adulte. E: enfant.
(Egalement, plan en couleurs. 
Je suppose qu'il y aura un dictionnaire, côté enfant !!!)
S V P
(En demandant poliment, on a plus de chances !)


SVP (C'est un bon début !)
Votez pour Hugo pour un village plus juste. Merci !
(On ne peut qu'apprécier  !)

Votez pour Gabin. S V P
(Le message est clair !)


Votez pour Marley
(C'est fait avec beaucoup de cœur )

Votez pour Julia.
IDEE : un aquarium avec des poissons dans le couloir de l'école primaire, une piste cyclable, un marché le samedi matin.
Je serais à votre écoute pour vos idées.
(Bien discrète ! )


Votez pour Aurélien.
Je mettrais une fontaine dans l'école et je mettrais un autre jeu dans le City Stade et je mettrais une salle de jeux pour l'école, si vous votez pour moi.
Aurélien Bouet
(Une engagement qui claque et qu'il assume !)

Votez pour Lise. Je compte sur vous.
(Petit clin d'œil)


Votez pour Francisco pour un monde meilleur. S V P.
(Dessins à l'appui. Clin d'œil complice)

Votez pour Abigail.
(Sont-ce des fleurs ou des feux d'artifice ?)




Si je me suis permis quelques commentaires sur ces affichettes, ce n'est pas pour se moquer. Ils sont pleins de candeur, de fraicheur, de spontanéité et de sincérité. A ce titre ils valent la  peine d'être vus par tous, parce que, après tout, c'est un apprentissage pour l'avenir de notre village. Bravo à ces jeunes qui s'engagent déjà ainsi.

Est-ce que la recherche des voix pour chaque candidat se monnaye avec des bonbons Haribo, fraises Tagada, boissons sucrés, sodas et autres sucreries ? 





Nécrologie : Jeannot Soubielle - Janine Garcia - Didier Bastanès - Josette Bergeret.

 Jeannot Soubielle.

Jeannot, c'est ainsi qu'on l'appelait et que tout le monde le connaissait : Jean Soubielle-Clos de la maison Puchèu, au Bourdalat.                                                                                                                                      Il y a mené la vie de tous les enfants de son âge et du quartier, au milieu d'une fratrie, privée de bonne heure de la présence de leur maman. Les années de l'école communale où l'on se rendait à pied, saluant au passage tout le voisinage. Jeannot était parmi nous, comme il fut présent dans les travaux où il n'hésitait pas à payer de sa personne pour apporter sa part à la vie familiale de la ferme. Conduire et surveiller le troupeau, participer aux rudes travaux des champs était pour lui l'occasion de se mêler à la vie de chaque quartier où ces occupations le conduisaient. Toujours avec un sourire et une façon d'aborder les gens qu'il côtoyait pleine d'humour et de sympathie. Il savait trouver dans la conversation ce qui ferait de sa compagnie un souvenir agréable. 
Il y eut aussi dans sa vie une expérience professionnelle dans notre région.
Puis la vie lui a adressé un clin d'œil et il suivi sa compagne, Catherine, du côté de Perpignan. Il y menait une vie simple, sous la garde complice de son chien, qui le ramenait souvent en pensée du côté de Nousty, parce qu'il avait gardé gravé au fond de lui les nombreux souvenirs des évènements qui jalonnèrent sa présence parmi nous. Il n'hésitait pas à nous les rappeler, soit par téléphone ou lors de visites qu'on lui rendait. 
Il nous a quittés brusquement. Pour cela, nous aurons à cœur de ne pas quitter son souvenir.

 Janine Garcia

Comment faire d'un simple prénom un symbole de vie ? Et de tous les instants d'une vie un modèle d'élégance et de respect ? Souvent et toujours à l'écoute et à l'attention des autres.
Janine fut son prénom de baptême dans notre communauté villageoise, dans son quartier un peu excentré du Sarcen, chez Pouts où le papa manqua bien vite. Fille, grande sœur, épouse, mère, grand-mère et arrière grand-mère, c'est ainsi qu'elle a construit sa vie. Il ne pouvait en être autrement parce que son visage portait cette marque de bonté et de simplicité qui allait droit au cœur de ceux qui la rencontraient. 
 Mais comme cela serait triste pour Janine qui ne fut que sourire et gentillesse, si nous réduisions sa vie à cela  ! Comment expliquer alors la foule émue des amis, voisins, connaissances qui ont accompagnée sa famille lors de ce dernier adieu ? 
Janine fut également l'image et le fleuron d'une vie sociale et économique dynamique de notre village et de notre région. C'est là aussi qu'elle fit preuve d'une énergie peu commune sillonnant les routes de son pays béarnais au volant de ce camion où elle faisait fleurir son prénom. "Chez Janine" est devenu au fil du temps une image de marque reconnue et appréciée que son cœur et sa générosité ont contribué à créer. Et à prolonger par delà les générations en leur transmettant sa force et sa détermination.
Une voix si douce et si chaude qu'on avait plaisir à entendre parce qu'elle était le reflet de qualités personnelles qu'elle n'avait aucune difficulté à exprimer. 
L'affichette posée sur la vitrine de "son" magasin dit qu'elle nous manquera beaucoup.
Mais ce sera toujours "chez Janine"

Didier Bastanès.

Si la gentillesse avait un visage et un nom, ce serait sans conteste celui de Didier. 
Tous ceux qui l'ont approché, à un moment ou un autre de sa présence parmi nous, ne peuvent en détacher cette image de leur souvenir. Il n'y avait rien de calculé dans cette apparence, c'était sa nature propre ; il ne pouvait ni ne savait s'en séparer : elle était lui, Didier. 
Il a toujours mené une vie simple dans ce bout de Nousty, proche de nos voisins d'Artigueloutan d'où venait son père, Jean. Une vie dans la nature environnante avec ses plaisirs de tous les jours dont il recherchait le contact. Où il avait certainement trouvé cette vérité qui faisait de sa personnalité une marque d'estime et de respect qu'il adressait à tous ceux qu'il rencontrait. Parce qu'il ne savait que sourire, il entrainait les autres dans cette démarche.
Ceux qui l'on accompagné lors de ses activités professionnelles gardent de sa présence à leurs côtés cette même image et le souvenir ému d'avoir pu travailler ensemble.  
Il était revenu dans la maison familiale pour aider et s'occuper de sa maman, Germaine. Il était devenu en quelque sorte le gardien et le témoin de ce coin de village. 
Si le sourire peut tracer une chemin de vie, celle de Didier, bien courte, laissera des traces dans nos mémoires.
Au revoir, Didier !  

Josette Bergeret.

Josette nous a quitté tout simplement comme elle a vécu. De la maison Marquet, qui débutait la rue de l'Ousse,  à la ferme Laban, où elle a suivi son mari, Jean, c'est ainsi que s'est déroulée sa vie.
Une vie de fille de la campagne avec toutes les contraintes des travaux de la terre et les soins au animaux qui assuraient le bon déroulement d'une cellule familiale béarnaise.
Un savoir faire, un engagement fait de courage et de ténacité qu'elle a prolongés dans la famille qu'elle a contribué à créer dans un autre quartier du village, et toujours au bord d'un  ruisseau, même s'il est plus petit.
La période actuelle ne favorisant pas les rassemblements, nous n'avons pu lui adresser les gestes d'amitié et de sympathie qui auraient prolongé les moments où nous l'avons côtoyée dans notre commune. C'est à chacun de lui conserver une pensée pour l'accompagner dans son dernier voyage.
Adiu, Josette.




mercredi 11 novembre 2020

11 novembre 2020

 11 novembre 2020.

A force de dire, lire, entendre partout que la célébration de cet armistice serait réduite à sa plus simple expression, on aurait pu craindre qu'elle y perde son âme.
Il n'en fut rien chez nous. La représentation communale était porteuse de symbolique et voulue comme telle par les personnes présentes, jusqu'à la présence familiale de Jules qui rappelait ainsi la participation des enfants de l'école. 
Gérard Caubet pouvait alors présenter le déroulement de la cérémonie ; il la débutait en rappelant les années terribles de ce conflit et la part de notre village. A l'appel des morts, il associa les militaires tués en opérations de maintien de la paix.  
Claude Borde-Baylacq déposa la gerbe traditionnelle au pied du Monument aux Morts avant de donner lecture de la lettre de la ministre des Anciens Combattants, Geneviève Darrieusecq. Elle y évoquait le centenaire de l'inhumation du soldat inconnu sous l'Arc de Triomphe et l'entrée au Panthéon de Maurice Genevoix, auteur de "Ceux de 14".
Après le chant de la Marseillaise, Claude Borde-Baylacq clôturait cette cérémonie en lançant un appel à la fraternité et la solidarité en ces jours difficiles à bien des égards.

Vous pouvez regarder la vidéo complète de la cérémonie en cliquant ICI 

Compte-rendu du président de l'amicale des Anciens Combattants : Gérard Caubet.

Nous étions 5 membres de l’amicale présents  pour cette cérémonie : Jean Claude Godart ,  Pascal Maréchal , Antoine Ribaudo , notre porte drapeau Marcel Cassou et votre serviteur . Après la lecture du message de la ministre chargé des anciens combattants par monsieur le maire j’ai lu les noms des 30 soldats morts pour la France depuis le dernier 11 novembre  , puis les 33 de la guerre de 14/18 et les 3 de 39/45 de notre village , en rappelant qu’il y eu environ 100 mobilisés  sur une population à l’époque d’environ 500 personnes et qu’un tiers n’est jamais revenu , c’est 2 fois plus que la moyenne nationale . Après le dépôt de gerbe et le moment de recueillement nous avons entonné une vibrante marseillaise . A noter que la cérémonie a été filmée et diffusée en direct sur le site Facebook par Madame Sophie Raymond adjointe à la communication , excellente initiative .  

Je me dois de nommer également, en plus du maire de Nousty, Claude Borde-Baylacq, les trois adjoint(e)s : Michel Courades, Sophie Raymond, Christine Caperaa (et Jules)


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