Care-t, clacassè ! çi disè lou labadé. Dèche canta lou Baniu.

Tais-toi, beau parleur ! disait le lavoir. Laisse chanter la rivière.



dimanche 24 janvier 2021

City Stade : un havre d'activités.

 City Stade : un havre d'activités.

Dans la période trouble où nous évoluons, toutes les structures associatives sont à la recherche d'une solution afin de donner un semblant de continuité à leurs activités sportives, pédagogiques ou sociales. Les contraintes réglementaires réduisent comme peau de chagrin les possibilités matérielles. Même si la motivation sous-jacente reste toujours vive, il n'en reste pas moins qu'elle se heurte à des directives qui en sont les nouvelles normes.
Nous avons la chance, dans notre commune, de pouvoir bénéficier d'une construction couverte en plein air : le City Stade. En temps normal, (comme cette formule est dure à énoncer !) elle abrite bien des activités, jusque aux tout petits sur l'aire de jeu, et reçoit aussi la visite d'associations extérieures qui complètent son panel.
Sollicitée dans le contexte actuel, la mairie de Nousty a mis à jour un calendrier d'utilisation de cet espace afin de faire profiter certaines associations d'un créneau horaire. Celui-ci devrait leur permettre de garder le contact avec leurs adhérents volontaires et de faire perdurer des activités physiques et sportives, essentiellement, en vue d'une reprise - hypothétique ? 
Ainsi, le Pau-Nousty-Sports, le Judo Club de Soumoulou et la Zumba y ont déjà posé leurs marques. C'est là que l'on juge de la volonté et du besoin personnel exprimé par les participants de tous âges, simplement pouvoir bouger à nouveau. Retrouver des relations humaines quasi normales, parce qu'avec la température qui règne actuellement dans cet endroit, abrité certes de la pluie, il ne faut vraiment pas hésiter à se remuer ! 
Alors quand les cours de Taïso et de zumba, les entraînements de hand se déroulent en musique, cela réchauffe un peu le cœur de ceux qui y participent, et de ceux qui y assistent.
C'est là aussi que l'on juge de la solidité des structures associatives qui sont toujours en prise avec les nécessités de leurs adhérents, comme le faisait remarquer un éducateur encadrant, "plutôt que de laisser les jeunes s'abrutir sur leurs smartphones !"
Qu'en restera-t'il si les choses n'évoluent pas positivement ? 

Le planning (actuel) de l'occupation du City Stade :

PNS
mercredi 27 janvier : non       
samedi 30 janvier : 12 h / 15 h
dimanche 31 janvier : 11 h / 15 h

Zumba : mercredi de 14 h à 15 h

Judo : samedi de 10 h à 12 h.


Le cours du Judo Club de Soumoulou.





Le PNS.










La Zumba.







Du bonus...

Préparation des paniers gourmands par les élues municipales.



Composition des Paniers Gourmands.
Vin blanc moelleux du Clos Basté 
Pâté et boudin de l'EARL Bidot-Naude
Confiture et miel de la maison Cassandrine
Dessin fait par les enfants de la garderie.

 





Vues de Nousty.
























dimanche 17 janvier 2021

Ha passa lou ligam

 Ha passa lou ligam.

Merci de m'informer sur la non-lecture.
J'ai modifié le lien ; ça devrait marcher.
Tenez moi au courant

dimanche 10 janvier 2021

Felicia BEIGBEDER

 Felicia BEIGBEDER.

Je vous transmets le texte rédigée par son fils, Jean, ainsi que deux photos.

 Félicia Trieulet était née le 8 décembre 1919 à Lannegrasse, commune de Lespielle, canton de Lembeye dans la maison Loustau.

Ses parents Bernard Trieulet et Pauline Choy Loustau étaient de modestes agriculteurs qui suite à un héritage achetèrent une belle ferme voisine.

Elle était la deuxième des trois filles du couple.

Son père, viticulteur passionné, destinant la ferme à sa troisième fille, lui paya de bonnes études à Pau.

Jeune institutrice pendant la guerre elle résista à un mariage arrangé et épousa un jeune instituteur de Lembeye, Louis Beigbeder, à son retour de captivité.

Avec leurs deux enfants Jean et Francis, après 5 ans à Lespielle et dans les environs, à la recherche d'un poste double,ils « émigrèrent » au pays Basque, à Bidarray où ils restèrent deux ans.

Ce village plaisait beaucoup à Louis mais les conditions de vie étaient rudes, sans aucun confort, et Félicia voulait se rapprocher de sa famille et de Pau. Ils obtinrent un poste à Nousty où ils restèrent 5 ans.

Bien intégrés dans le village, Louis s'occupait en plus de sa mission de « hussard noir de la république » qui le passionnait, du secrétariat de mairie et du club sportif.

Pendant toutes ces années, au prix d'un travail intense Félicia assura son travail d'institutrice et celui de mère et maîtresse de maison. Le confort n'était toujours pas là, pas d'eau courante, une cuisinière pour tout chauffage, les WC dans le jardin, pas de salle de bain !

Pour nous enfants c'était le paradis, entre nos charmantes voisines Larousse et nos voisins copains Lafuste, Kiebel, Esteben et tous ceux que nous retrouvions à l'école.

En 1959 le rêve de Félicia se réalisa, une mutation à Pau ou elle exerça à l'école Guynemer et Louis à l'école Bouillerce. Nous vivions dans un HLM pour instituteurs... mais avec tout le confort moderne !

Vers 1965 ils construisirent une maison dans ce qui devint plus tard le quartier de l'université. Les enfants partis faire leurs études ils y passèrent une paisible retraite et y accueillirent leurs 4 petits enfants avec bonheur. Louis décéda en 2002 à 88 ans et Félicia il y a quelques jours à 101 ans étant restée autonome et fière de l'être, toujours active et accompagnant avec affection la vie des ses enfants, petits enfants et arrière petits enfants.

Sa rude éducation campagnarde lui avait donné une capacité de travail exceptionnelle, le goût de l'indépendance et l'élégance d'affronter la vie sans jamais se plaindre. Elle avait appris à lire et à écrire à des centaines de petits enfants entre 1940 et 1975.


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Avec beaucoup de retard dû à une interruption d'Internet, je vous transmets - du moins à ceux qui n'étaient pas au courant - l'annonce du décès de Mme. Felicia Beigbeder (née Trieulet)

Celles et ceux de notre génération (sic) se rappellent de Madame Beigbeder, car c'est ainsi que nous l'appelions communément. 
Ses fils, Jean et Francis. avec qui nous avons usé les bancs de l'école et aussi le goudron de la cour de récréation, ont eu la courtoisie de nous informer de son décès à l'âge de 101 ans.

Parcours de vie remarquable d'autant qu'elle avait conservé une vivacité d'esprit qui faisait l'admiration de tous ceux qui l'approchaient.

Nous espérons être en mesure de vous retracer prochainement ce que fut sa vie consacrée aux autres.

En attendant,  voici quelques photos des classes où elle professait , ainsi que son époux, Louis.







Meilleurs vœux ... Meilleurs vœux ...

 Meilleurs vœux ... Meilleurs vœux ...


Tu parles !
Ne vous étonnez pas si je ne vous ai pas présenté mes vœux. Mes meilleurs vœux ! 
Belle plaisanterie, parce que pour ce qui est d'être meilleurs que ceux de l'année passée, ce n'est pas difficile : ceux-là, ils n'ont servi à rien !!! 
Ceux de l'an dernier, ils doivent être encore emballé dans le cellophane !
Alors autant essayer de les recycler cette année. 
Et vu comme on est repartis, c'est de nouveau, bille en tête ! 

Alors des vœux sous masques, cela devient hypocrite parce qu'on ne peut vraiment voir ce que vous pensez !

Vous remarquerez que cette année, personne ne vous a dit : "Et surtout la santé !" 
Il faut être inconscient pour se risquer sur ce terrain.

Il ne nous manquait plus que la grippe aviaire, qui ne rate jamais son rendez-vous des fêtes de fin d'année.
Problème sanitaire ou économique ? Je vous laisse le soin d'y réfléchir, parce que je pense que c'est à ce niveau que se situe le problème ! 
Oui mais, des canards avec des masques sur le bec ... , on les gave comment ? !!!  Plaisanterie fine.

J'avais pourtant soumis un slogan qui me paraissait résumer parfaitement la situation :
"La vérité est dans le canard ,
parce que jamais confit ne ment "


Au vu de tout ce qui précède, je débute une carrière de philosophe rural.