Care-t, clacassè ! çi disè lou labadé. Dèche canta lou Baniu.

Tais-toi, beau parleur ! disait le lavoir. Laisse chanter la rivière.



mercredi 27 décembre 2017

Chroniques nécrologiques 2017.

Avant-propos : lorsque j'ai rédigé cet hommage pour Roger, je l'ai fait intentionnellement assez long pour pouvoir y piocher un article pour le journal. Je n'imaginais pas que ce départ serait suivi d'autres. 
Chacun d'eux ayant participé à la vie du village, ils se sont côtoyé ou plus simplement croisé. Pour cela, on peut grappiller dans cet hommage des éléments de vie commune, des moments qu'ils ont partagé. 
Pour chacun d'eux, c'est la tristesse qui nous réunit.

Roger Sarthou.

Pour Roger, l'arbitre suprême a sifflé la fin de la partie. Alors, tous se sont retrouvés pour lui dire combien ils avaient apprécié ce qu'il avait fait sur les terrains de sport et sur celui de la vie.
Comment, à partir de l'atelier de la côte de la gare, une telle foule s'est rassemblée où l'émotion le partageait au respect, et l'amitié à la tristesse, dans une émotion palpable ? Pour toi, Roger. C'est une aventure humaine admirable depuis la ferme familiale des Guichot, en haut du petit coteau, où il a été nourri des valeurs paysannes de la terre béarnaise et dont il était l'un des derniers représentants d'une belle et grande famille. Alors pour raconter le parcours aussi riche d'un homme qui  traduisait en gestes simples et ordinaires chaque instant de la vie, les mots semblent bien fragiles. Nous pouvons la résumer à cette main tendue, épaisse et puissante, mutilée par les risques de la vie, qui se présentait comme un étau et qui se transformait par simple contact en un havre de douceur et de bienveillance. Que sa voix chaude et profonde traduisait par des paroles de sympathie, et par une forme de pudeur qui lui était propre, il la transformait en rire sonore. A combien de joutes verbales il nous été donné d'assister avec ses camarades de sport et de combat où chaque mot crépitait en une gerbe d'étincelles d'amitié qui embrasaient tous autour de lui.
Parce que, derrière Roger, il y deux drapeaux : le drapeau français sous les couleurs duquel il est allé faire son devoir en Algérie, avec tous ses camarades ; et le fanion du Nousty-Sports, pour la plus mémorable aventure qui soit donnée de vivre à une équipe de jeunes sportifs issus d'un petit village. Pour Roger, sa vie se prolongea en un engagement constant, toujours au service de la communauté nationale, puis communale et sportive. Et sociale, dans cet atelier de forgeron à partir duquel il a été un maillon essentiel de la vie économique du pays. Combien le monde agricole peut lui être reconnaissant ! Et combien de demeures béarnaises ont bénéficié de sa disponibilité professionnelle. Chacun de ces aspects serait trop long à développer. Et nous ne saurions oublier le merveilleux et magnifique hommage filial et familial qui lui a été rendu tellement à la mesure d'un cœur immense.
Toute une vie émaillée de garbure, grillades, crêpes et beignets ont contribué à créer une véritable légende pour laquelle il était l'image tutélaire et toujours présente dans tous les événements qui ont rythmé la vie du village. Et drainer autour de lui un fleuve d'amitié et de sympathie.
On voudrait encore parler de lui pour ne pas avoir à se rendre compte de la dure réalité de sa disparition. Mais cela échappe encore à notre entendement puisqu'il s'imposera tout naturellement chaque fois que nous serons réunis là où il avait coutume d'être.
Un grand parterre d'affection s'est déroulé dans et autour de l'église. Il était surmonté par la foule invisible de ceux qui l'ont précédé.




(article pour parution dans la presse) 

 Roger Sarthou.

Pour Roger, l'arbitre suprême a sifflé la fin de la partie. Alors, tous se sont regroupés pour lui dire combien ils avaient apprécié ce qu'il avait fait sur les terrains de sport et sur celui de la vie.
C'est pour toi Roger, qu'à partir de l'atelier de la côte de la gare, une telle foule s'est rassemblée, où l'émotion le partageait au respect, et l'amitié à la tristesse, dans une émotion palpable. Une aventure humaine admirable depuis la ferme familiale des Guichot, en haut du petit coteau, où il a été nourri des valeurs paysannes de la terre béarnaise. Nous pouvons la résumer à cette main tendue, lourde et puissante, mutilée par les risques de la vie, qui se présentait comme un étau et qui se transformait par simple contact en un havre de douceur et de bienveillance. Que sa voix chaude et profonde traduisait par des paroles de sympathie, et par une forme de pudeur qui lui était propre, il la transformait en rire sonore
Parce que, derrière Roger, il y deux drapeaux : le drapeau français sous les couleurs duquel il est allé faire son devoir en Algérie, avec tous ses camarades; et le fanion du Nousty-Sports, pour la plus mémorable aventure qui soit donnée de vivre à une équipe de jeunes sportifs issus d'un petit village. Pour Roger, sa vie se prolongea en un engagement constant, toujours au service de la communauté nationale, puis communale et sportive. Et sociale, dans cet atelier de forgeron à partir duquel il a été un maillon essentiel de la vie économique du pays. Toute une vie émaillée de garbure, grillades, crêpes et beignets ont contribué à créer une véritable légende pour laquelle il était l'image tutélaire et toujours présente dans tous les événements qui ont rythmé la vie du village. Et drainer autour de lui un fleuve d'amitié et de sympathie.
Un grand parterre d'affection s'est déroulé dans et autour de l'église. Il était surmonté par la foule invisible de ceux qui l'ont précédé.

André Baqué.

Ce sont deux camarades qui ont fait la légende du Nousty-Sports qui quittent, côte à côte, le terrain de sport. 
André - Dédé- était devenu notre plus proche voisin de Soumoulou. Son atelier de mécanique était le rendez-vous des amis qui n'hésitaient pas à venir simplement le saluer parce qu'ils savaient trouver une sympathie naturelle et une disponibilité toujours à l'écoute. André était sensible à tous les divers problèmes mécaniques qui émaillent la vie agricole dont il connaissait toutes les composantes et les nécessités. Il avait mis sa compétence technique au service de la collectivité en étant devenu pompier volontaire.
Combien il était agréable de le voir participer aux retrouvailles des anciens du club, dont il avait écrit les plus belles pages avec ses camarades de Nousty. Sa gentillesse et son caractère serein rendait sa présence encore plus indispensable à l'atmosphère chargée de souvenirs et d'émotions de tous ces valeureux sportifs.
On voit peu à peu se désagréger l'équipe qui a fait la gloire de notre village. Mais combien magnifique et triomphant est le podium qui se reconstitue là-haut. Et nous en sommes heureux - et tristes - qu'il en fasse partie.

André Tour.

André Tour avait cette personnalité attachante dont chacun recherchait la compagnie parce qu'il y avait en lui ce mélange de qualités propres à l'âme béarnaise. Il s'était si parfaitement intégré dans notre communauté villageoise qu'il était devenu une référence en terme de convivialité et de partage des bons moments qu'il contribuait  à animer. Il pratiquait cette forme d'humour bien béarnais, avec cette touche pince sans rire qui lui était propre et chacun savait qu'il y avait beaucoup de sympathie dans cette approche humaine.
André était un homme de la terre dans ce métier d'agriculteur où il apportait tous ses soins et son attention. Il était aussi proche de la nature dans ses parcours de chasse où le respect de l'équilibre de la vie sauvage lui valait le respect de tous ses camarades de sortie. D'autant que beaucoup de rencontres se terminaient en intermèdes animés et festifs où le cercle de ses amis ne cessait de s'agrandir. Une image encore pour saluer André : celle de la course cycliste où il avait pris part, avec Simone, pour un tour du village à la fête de Nousty.
Avec des gestes simples et quotidiens, André Tour a su faire apprécier sa personnalité et donner au métier qu'il a exercé ses véritables lettres de noblesse. 

Jeannot Fréchou

Ce qui ne devait être qu'une boutade se transforme en réalité bien triste. Jeannot nous a quitté ; pour lui aussi c'est la fin de la partie. Lui qui ne savait accueillir ses amis qu'avec le sourire, combien de lieux qui nous sont habituels ne verront plus sa silhouette familière accompagner nos activités quotidiennes. Il était la mémoire de ce quartier dit de la rue du Moulin, depuis le château jusqu'au moulin, en passant par la Coudure où les maisons ont remplacé les pigats de foin. Et le Baniu et l'Ousse, tous ces endroits étaient pour Jeannot autant de lieux à la fois de détente et de travail.
Il connaissait bien tout le village, lui qui fut facteur durant de longues années, en plus de son activité agricole. Cela faisait de lui une homme disponible et toujours prêt à rendre service, et un homme d'engagement dans les responsabilités communales.
Et un des premiers joueurs de cette équipe de handball dont on ne cessera jamais de parler. Il était devenu un supporter passionné sur les gradins au milieu de ses amis, un fidèle parmi les fidèles.
Jeannot fut aussi un sportif passionné de vélo et de courses cyclistes. Cela l'aida à rester actif malgré un accident qui l'handicapa sérieusement.
Il y a un ange au ciel qui va lui tendre sa main pour l'aider dans ce dernier voyage. Qu'il adoucisse également la peine de ceux que Jeannot a quittés.

Robert SANDOVAL


La fête de ce 70ème anniversaire a prouvé que le Pau-Nousty-Sports puise sa force et sa pérennité au travers des liens indéfectibles qu'il a tressé entre tous ses membres au fil des années. Et que jamais aucun d'eux ne sombre dans l'oubli.
L'un de ces glorieux prédécesseurs nous a quitté une semaine avant ces festivités. Il s'appelait Robert Sandoval et il a fait partie des toutes premières formations qui ont fait retentir le nom de Nousty sur les terrains de hand. Résidant  à Soumoulou où il tint avec ses parents le magasin Codec, il a tracé la ligne professionnelle que sa fille, Geneviève, contribue à prolonger associant un rôle de sponsor à la vie sportive du Pau-Nousty-Sports. Et plus encore, puisque sa petite fille, Pauline, évolue dans le formation féminine qui a franchi une nouvelle marche dans l'élite de ce sport. 
Quand un ami sportif s'en va, il mérite les applaudissements que lui ont adressé toutes les personnes présentes à ces trois jours de fête.
Et chacun de ceux qui l'ont côtoyé durant son passage terrestre lui garderont un amical souvenir.




jeudi 14 décembre 2017

Echange intergénérationnel interclubs.

Echange interclub.

Dans le monde sportif, on entend parler de "mercato", de "joker médical" ou de joueur prêté à un autre club.
Cependant, l'évènement qui nous intéresse bouscule allègrement ce cadre bien établi. En effet, le mouvement de joueurs auquel nous venons de faire allusion, ne se produit que dans des clubs pratiquant la même discipline sportive. Or, il semblerait qu'il soit en train de se produire un bouleversement que l'on peut qualifier de radical dans ce domaine.
Si l'on croit des sources bien informées - preuve photographique à l'appui - un tsunami est en train de se produire. Deux clubs sportifs, dans deux disciplines différentes, semblent vouloir procéder à un échange de joueurs. Il s'agit de la Section Paloise et du Nousty-Sports. Rien moins ! Les protagonistes de ce va et vient surprenant sont d'une part, le rugbyman, Watisoni Votu, et d'autre part, le handballeur, Marcel Cassou.


Certes la différence de gabarit pourrait surprendre, mais une expérience sportive comme celle de Marcel, riche d'un passé où même les troisièmes mi-temps font partie d'un acquis indéniable, saura compenser ce léger déficit.
Reste à juger de l'équivalence sportive des deux protagonistes. Marcel pourrait parfaitement remplacer l'ailier sectionniste (oui, mais pas longtemps !), sa vélocité sur les terrains de hand se concrétise encore actuellement sur son cycle. Quant à l'imposant fidjien, nul doute que Michel Laborde saura le positionner au milieu de la défense noustysienne obligeant ainsi les adversaires à des détours coûteux en efforts.
                Une cellule consultative a été constituée et s'est réunie en séance exceptionnelle, en un lieu approprié. Marcel est venu expliquer son récent revirement, puisqu'il semblait jusqu'à ce jour n'avoir aucune affinité particulière avec le club palois, comme le susurraient certaines rumeurs proches. Nous ne saurions mettre en doute le sérieux et la sérénité des débats qui ont eu à donner leur avis sur ce transfert, vu la personnalité et l'impartialité bien connue des juges.

Qu'en sera-t'il ? De l'avenir sportif des deux intéressés ? On ne peut que s'interroger sur le silence médiatique qui  entoure cet évènement. Et que nous sommes les seuls à troubler. Cela vaut mieux !

                Il y a fort à parier que nous soyons dans le même ordre d'idée que lors du transfert de Léon Nabarra au Billère Hand Ball.

N'empêche que Nousty reste un vivier d'énergies sportives dont la pérennité est le garant de la qualité.          

mardi 12 décembre 2017

Marché de Noël 2017(photos et vidéos)

Marché de Noël 2017.

La nature avait revêtu en cette matinée un manteau blanc, afin de se donner un peu l'aspect de l'hiver. Mais c'est surtout la froidure qui avait pris place.
Cela ne pouvait décourager tous ceux qui se pressaient à dresser les nombreux stands bien à l'abri sous les auvents dressés à cette intention. D'autant que le brasero était déjà en fonction et apportait chaleur et lumière. Les visiteurs ont commencé à se presser tout autour des stands conviviaux qui leur étaient proposés. Il faut dire que l'accueil était à la mesure de l'attente de chacun, les points de rencontre et de rendez-vous étaient nombreux, toujours chaleureux et accueillants. La maison du père Noël était incontournable pour les enfants, ainsi que la promenade en calèche. Dans l'après-midi, une démonstration de Zumba a réchauffé l'atmosphère, tout au moins les danseuses qui se sont prêtées à cet exercice.
Sans oublier la retransmission de la finale de hand féminine pour nos championnes du monde.

Un beau marché de fête où chacun est venu apporter une peu de la joie et de la paix de Noël et a été payé en retour.

cliquer sur l'image pour voir les photos



(cliquer sur l'image pour voir la vidéo)

Vidéo :

Vidéo

Le bonus de Noël.






samedi 25 novembre 2017

mardi 21 novembre 2017

Rénovation de l'église.

Rénovation de l'église saint Julien de Nousty.

(cliquer sur cette première image pour aller sur le site internet de la fondation patrimoine)



L'église de Nousty dans le passé.






Actuellement.


(cliquer sur l'image pour voir les photos de l'intérieur de l'église)


Eglise NOUSTY
(Recherches aux archives départementales et archives église à Soumoulou)
Archives Départementales DD13 (1752-1784)
-       1752 : vente d’un terrain, emploi du produit pour réparation de l’église
-       1783 : réfection de l’église avec contentieux sur le dôme du clocher ; expertise par architecte de Lescar (Bayrou Joseph) en 1784 puis nouvel expert Nolivos
Architecte : LARROSE
Entrepreneur : GRANGÉ dit Barbé de Gomer
Sous entrepreneur : PRAT dit Jansoulet d’Angaïs
o   Construction du clocher en bois (problème avec nombre de courbes
o   Chaire à prêcher (problème devait être réalisée en noyer mais est en cerisier)
o   Confessionnel
o   Réfection vitraux dans la nef
o   Lambris de la chapelle
o   Lambris fonds de l’église
o   Vitraux qui éclairent la tribune
o   Mur de la nef et chapelle (blanchi avec chaux + colle pour l’intérieur et crépis extérieur)
o   Porte cimetière (problème faite en bois vert, ne ferme pas)
o   Mur côté rue rénovée
o   Porche
o   Escalier pour monter à la tribune
o   Réparation toit de la nef

Archives Départementales Nousty 2M1 (1847-1935)
-       05/06/1847 : devis tribune
-       16/01/1848 : avis architecte du département sur agrandissement de l’église
-       26/05/1848 : adjudication des travaux à Jean Latapie Pascalot de Coarraze
-       24/08/1848 : délibération du conseil municipal pour autoriser la vente aux enchères des décombres provenant de la démolition de l’église accord de la préfecture du 02/09/1848)
18/08/1849 : devis supplémentaire pour :
o   Marche du sanctuaire
o   Dallage en lavasses
o   Pavé en bitume
o   Escalier du clocher
o   Tribune
o   Plâtrage mur de la tribune
-       02/05/1851 : plan des deux autels (St Joseph et de la Vierge) par le marbrier Aimé Géruzet de Bagnères de Bigorre
-       17/11/1853 : réparation escalier du clocher
-       09/12/1854 : bancs
-       05/05/1855 : chaire à prêcher (Piquenot sculpteur à PAU 435 F)
-       01/04/1875 : nécessité de réparer le bâtiment mais il y a des travaux plus urgents (construction d’un pont sur l’Ousse)
-       19/11/1892 : réparation toiture du clocher de l’église et persiennes, payées par le produit de la vente extraordinaire de bois du 22/09/1892)
-       01/07/1894 : délibération du conseil municipal pour réfection toiture, essentiellement au-dessus du Maître Autel
-       04/09/1898 : délibération du conseil municipal pour réfection toiture
-       28/02/1935 : transformation du clocher pour installation de l’horloge communale ; Sarthou Adrien entrepreneur de charpente (3 000 F) ; horloge électrique à sonnerie Brillé offerte par la famille Darbas (propriétaire à Nousty) en souvenir de leur fils mort des suites de la guerre (gazé) ; installation par les soins de Raphael Gaubert, horloger au 3 rue ste Rome à Toulouse

-       Archives Départementales Nousty 2M2 (1854-1892)
-       14/12/1854 : réfection presbytère
-       23/02/1855 : le presbytère devient école et l’école devient presbytère
-       09/03/1860 : projet création d’une grange pour le presbytère
-       19/10/1862 : réception des travaux

-       Archives Départementales Nousty 2M3 (1856-1857)
-       14/07/1851 : étude translation du cimetière sur la partie la plus convenable du bois communal bordant la route impériale
-       21/08/1856 : enquête publique et refus

-       Fonds des paroisses catholiques (1838-1931) délibérations du conseil de Fabrique 130J Nousty n°6
-       20/01/1874 : construction d’un tambour, abris absolument nécessaire vu la position de la porte de l’église
-       01/01/1928 : - statue du St Cœur offerte par une vingtaine de famille
- statue de la Ste Vierge offerte par Mme BAZET demeurant à PAU (statue de la vierge avait séjourné plus de 20 ans dans une grange du Vignau, en mauvais état quand elle a été offerte à l’église)
-       01/05/1927 : réflexion sur l’installation de l’électricité dans l’église

Archives Eglise
-       03/1931 : fonts baptismaux fournis par la marbrerie Ste Jeanne d’Arc, F.Ruffat propriétaire (29 allées Alphonse Peyrat Toulouse) ; ils sont en pierre avec ornements en gravure dorés or fin. Le groupe du Baptême (St Jean Baptiste et N.S) est en carton romain (plâtre et toile)
o   Dimensions : 1,70m de largeur totale ; 2m de hauteur et 2,60m avec le groupe ; profondeur de1m ; tabernacle 0,50m de large ; la cuve 0,60m de large
o   Les fonts baptismaux ont coûté 2 600 F ; marchandise prise à Toulouse ; pour préserver la cuve de la poussière on a ajouté le couvercle en tôle (ton pierre), facturé en plus des 2 600 F soit 150 F ; expédié le 23/03/1931, petite vitesse, gare de Nousty, port 195 F, 7 caisses pesant ensemble 864 kilos
o   La pose a été faite par Mathiérou, marbrier à Morlaas, coût : 491 F

Le vitrail a été fourni par la maison « Arcencarn ? » de Pau coût 1 200 F
-       07/08/1933 : installation électrique dans l’église
-       01/03/1936 : fauteuil du célébrant en chêne réalisé par Jean Cabanne menuisier de la paroisse + deux sièges assortis pour assistants
-       Boiseries du sanctuaire et des autels latéraux : la Ste Vierge et St Joseph
o   Bois acheté en juin 1933
o   Mise en place des boiseries 3 ans après, en septembre 1936 par Jean Fréchou et Justin Fréchou de la paroisse
o   Boiseries garanties pur cœur de chêne, sauf les plinthes qui sont en sapin ; les montant mesurent 0,03m d’épaisseur et les panneaux 0,02m
-       Réalisation de la plate forme du siège du célébrant qui est en chêne
-       Fermeture du dessous de l’escalier qui monte à la tribune (aménagement d’un placard)
-       09/1936 : complément installation électrique
-       19/03/1937 (fête de St Joseph) : mise en place de 2 vitraux, travail exécuté par la maison Mauméjean d’Hendaye
o   Vitrail dédié à Ste Thérèse de l’Enfant Jésus (offert par l’abbé Cazères curé de la paroisse)
Ouverture de 2,165m de jour plus 0,06 de feuillure sur 1,06 de jour plus 0,06 de feuillure soit une surface de 2,50m²
Buste de Ste Thérèse de l’Enfant Jésus, sur fond grisaille à 800 F/m² soit la somme de 2 000 F
o   Vitrail dédié à St Jean, apôtre et évangéliste (offert par l’abbé Guichot, professeur au collège de l’immaculée conception à Pau)
Ouverture de 1,995m plus 0.06 de feuillure sur 0,93 de jour plus 0,06 de feuillure soit une surface de 2m²
Buste de St Jean sur fond grisaille à 800 F/m² soit la somme de 1 600 F
-       04/1937 : réfection de la voûte de la nef latérale, côté Ste vierge ; entièrement refaite par la maison Planté de Soumoulou (toutes les poutrelles ont été révisées et consolidées + 3 couches de plâtre)
-       08/1937 : réalisation du dessus du tambour de l’église en cœur de pin + cloison fermant le clocher + la rampe qui ferme la petite tribune
-       09/1937 : achat d’1m cube de bois cœur de chêne brut pour les boiseries des bas-côtés de l’église
-       11/1939 : mise en place de 2 vitraux, travail exécuté par la maison Mauméjean d’Hendaye, 1 000 F le m², même dimension qu’en 1937
o   Vitrail dédié à la Très Ste Vierge pour 2 500 F (don de 2 000 F par la famille Julien Cassou, le reste don par un anonyme de la paroisse)
o   Vitrail dédié à St Pierre, apôtre, pour 2 000 F (don d’un famille de la paroisse)
-       01/1942 : achat statue de Ste Bernadette religieuse (maison Moma à Toulouse), décorée, yeux cristal, 1,30m de haut (795 F) ; statue offerte par la famille Wilhem (réfugiés lorrains)
-       10/1945 : réfection complète des portes du tambour de l’église par Cami de Lucgarier (5 000 F)
-       31/10/1948 : inauguration et bénédiction de la croix en ciment armé (6m de long) en bas de la côte de la gare ; fabriquée par la maison Martine entrepreneur d’Espoey pour 12 000 F + frais divers soit un total de 17 000 F payé par une souscription faite dans la paroisse
-       07/1952 : remise à neuf de la plate forme de l’autel de la vierge (par Jean Fréchou)
-       09/1952 : remise à neuf  de la soufflerie de l’harmonium et révision et accord de l’instrument
-       09/1960 : tribune pour les hommes au fond de l’église
-       11/1960 : confessionnal, tout en chêne ciré réalisé par l’abbé E.LAURENCET, curé de Sendets (fourniture bois et divers pour 45 000 F souscription paroissiale)

1986-1987 ? : peinture intérieur église
1995-1998 ? : crépis extérieur avec réfection du clocher
2014-2015 : toiture côté sud est