Care-t, clacassè ! çi disè lou labadé. Dèche canta lou Baniu.

Tais-toi, beau parleur ! disait le lavoir. Laisse chanter la rivière.



lundi 30 avril 2018

Invitation partenariat Yi-Péné.




1, chemin d'Angaïs
64420 Nousty
association.yipene@gmail.com


Nousty,
Le 30 Avril 2018

Objet : Invitation

Madame, Monsieur,

Depuis leur retour du Burkina-Faso, fin janvier, l’association Burkinami81 de Rabastens dans le Tarn a retenu 2 beaux projets qu’ils veulent soutenir. 
Tout d'abord un projet de développement efficace qui a fait ses preuves dans la durée. Et la mise en lumière de la personnalité des deux femmes qui, à force de courage et de détermination, ont fait vivre ces réalisations.
Il s’agit de Mme Laurentine Yaméogo, responsable de l’orphelinat Ste. Simone de Koudougou au Burkina-Faso ; et de Marie- Madeleine Tiendrébéogo, fondatrice du CAF (Centre de Formation et d’animation Féminine) de Koudougou.

Nous aurons le plaisir d’accueillir  Mme. Laurentine Yaméogo et l’association Burkinami81 à Nousty.
A cette occasion, une convention de partenariat sera mise en place le samedi 9 Juin à 11 h, maison Lafuste à Nousty.

Je vous invite donc à cette cérémonie qui verra, je l'espère, la présence de tous les adhérents, bénévoles et donateurs. Elle sera suivie d’une grillade party. Ne ratez donc pas cette rencontre avec tout ce beau monde qui arrive.

Pour des soucis d’organisation, merci de me confirmer votre présence avant le 13 Mai.

Cordialement
Basilia Rodriguez


dimanche 29 avril 2018

Et si on en restait là !

Et si on en restait là !

Suite aux réactions qu'a entraîné cette page - ou du moins, ce titre - j'entends bien considérer que ce blog se veut l'émergence de la vie du village ; et comme pour les icebergs, il n'en représente qu'une faible partie. Compte tenu du temps employé à sa rédaction - et à bien d'autres, sous prétexte de "facilité d'écriture" - la tenue de ce blog ne génère qu'un grand sentiment de solitude. Ce qui conduit à se renfermer sur soi du fait de ne pas être accepté ailleurs ; forcément antinomique avec la possibilité de témoigner de la vie d'une communauté.
Afin d'essayer de sortir d'un piège que je me suis tendu à moi-même, j'envisage de ne plus rendre public ce blog.
De ce fait, les personnes intéressées par sa consultation, pourront - si elles le désirent - m'adresser leur mail afin qu'elles soient informées de chaque parution que je mettrais en ligne.
Pour le moment, ce n'est qu'à l'état de projet ; je vous tiendrais au courant.

Voilà, je suis reparti. Piégé encore une fois.


Le début de l'année est l'occasion de poser des résolutions. 
Les résolutions, on les prend à partir d'un constat.

Celui que je fais n'a pas évolué depuis bien longtemps. Je me souviens que lorsque j'ai démissionné de mon poste d'adjoint, au cours de mon second mandat, j'avais écrit : "Je pense avoir été davantage utilisé qu'utile !" Rien n'a changé.

Si je comptabilisais le temps que je passe à essayer de faire vivre le village à travers mes "reportages photos", avec en regard une rétribution si minime soit-elle, je ne serais pas dans la m...ouise où je patauge. Et quand je pense qu'il y a des irréductibles qui y trouvent un quelconque intérêt, personnellement je n'arrive plus à y trouver une motivation. 
Par exemple, le marché de Noël. Je me suis retrouvé à midi, à manger une garbure, seul sur un coin de table. Et à continuer à faire des photos au milieu de ceux qui profitaient de cette journée. (où j'ai amené le brasero, fabriqué par mes soins, en fournissant le bois qui l'alimente et venir rechercher le tout le lendemain, comme je pouvais)
Pourtant depuis que j'ai un nouvel appareil photo, beaucoup plus conséquent que le précédent, on m'accepte plus volontiers. Là aussi, même constat : l'usage est plus professionnel que familial, et pourtant il m'a fallu attendre une fête des pères pour avoir cette belle surprise (rassurez-vous ce n'est qu'une occasion d'un ancien modèle)
Figurez-vous que lors de ce marché de Noël, j'ai fait une photo de deux jeunes couples attablés et souriants. Une dame m'a fait signe de vouloir me parler et je craignais d'avoir été importun (comme cela m'a déjà été signifié en d'autres circonstances). Au contraire, elle m'a dit connaître mon blog et l'apprécier. Même cela, maintenant, n'arrive pas à me pousser à continuer.
J'ai traversé ce marché de Noël, et bien d'autres manifestations noustysiennes, comme si j'étais transparent, et en plus ma jambe me rappelait à son bon souvenir.
En conclusion, à vouloir être partout, je ne suis de nulle part. 
Peut-être ne suis-je pas assez représentatif. C'est vrai que je n'ai pas l'esprit grégaire et je ne sais pas hurler avec les loups. Parce qu' à Nousty si l'on veut être reconnu, il faut faire partie d'une coterie.
Autre exemple : j'ai passé plus de 20 ans à l'ACLAN, dont j'ai été le premier trésorier (je me rappellerais toujours les ricanements qui ont salué ma façon de gérer cette comptabilité le jour où l'association a changé de système) Lorsque je n'ai pas renouvelé ma candidature au CA, j'ai eu droit à un "Au revoir et merci"; c'était largement suffisant.
Et ce n'est qu'une partie de ce qui me désespère.
Il faut reconnaître que je me suis piégé tout seul : en offrant au plus grand nombre une vitrine gratuite de la vie du village, c'est devenu une constante obligatoire sans aucune contre partie ni reconnaissance (sauf quelques marques d'estime toujours appréciées pour leur sincérité ... et leur rareté!)

Vous feriez quoi à ma place ? 

Je ne résiste pas au plaisir, petit et mesquin, de publier une page des vœux du maire d'Espoey.


* Petit moment d'humour : je viens de voir "Manon des Sources" à la télé. Vous connaissez ?
Moi aussi j'ai bouché la source !
Je ne suis pas Manon, mais manant.


samedi 28 avril 2018

Chroniques nécrologiques.

Chroniques nécrologiques.

Jean-Léon FRECHOU.

Jean-Léon nous a quitté vite après son frère, Jeannot. Nous savions que la maladie lui livrait un sale combat, un peu éloigné de son village natal, mais toujours présent dans la mémoire de ceux qui l'ont côtoyé durant sa jeunesse noustysienne. Il a connu la vie agricole de tous les jeunes du village, joué au hand avec les copains, puis a choisi sa voie. Ce que l'on appelle : "le plus haut service". La proximité de l'église paroissiale, son père sonneur de cloches et sacristain (qu'il me soit permis ici de rappeler Joseph dans son rôle de "crieur" local, juché sur le banc en pierre face à la sortie de l'église). Et sa mère, organiste des cérémonies religieuses, qui lui a certainement transmis sa passion pour la musique. Ce fut un honneur pour la communauté paroissiale de compter celui qui fut un de ses fils devenir pasteur et guide.
Puis il a choisi une autre voie plus personnelle, avec toujours le souci du service des autres. 
Nous n'oublierons pas sa forte personnalité portée par un carrure physique rassurante et sympathique. Il fut un lien générationnel pour les jeunes qu'il a côtoyés et souvent encadrés dans le sport ou dans les camps de vacances et les lieux où il exerça son ministère. 
Jean-Léon restera pour beaucoup d'entre nous un ami de Nousty.

Jean-Louis ERRARD

C'est un visage amical qui vous sourie en vous saluant lorsque vous le croisez pour la première fois, lors de sa promenade. Puis les rencontres se succèdent et les bonjours échangés se font plus directs, jusqu'au moment où l'on s'arrête pour échanger quelques mots. Puis les conversations deviennent quotidiennes au fil des lieux de rencontre, promenade pour l'un, petits travaux pour l'autre. Les échanges se font plus personnels chacun découvrant des points de vie communs. Il n'en faut pas plus pour que la journée se fasse plus ensoleillée et plus agréable à poursuivre dans l'attente de la journée suivante. Même si l'accent n'est pas le même, l'un est venu rejoindre ses enfants au pays de l'autre, et lui permet ainsi un dépaysement géographique par la pensée.
C'est tout cela qui rend l'absence plus dure. 
Qui peut douter de la force et la valeur d'un sourire quand il vient du cœur.

Bernard ILLAC.

Bernard est venu depuis Pau, où il exerçait la profession de chirurgien dentiste, s'installer à Nousty. C'est là qu'il a fait grandir sa famille et qu'il a participé à la vie du village jusqu'à faire partie de l'équipe municipale qui le dirigea. Voilà ce qui a rempli une vie et qui a fait de Bernard une personne estimée au sein de toute la population. Par sa seule présence, il était le garant de l'engagement qu'il avait pris en faveur de notre communauté villageoise et il témoignait ainsi de l'affection qu'il portait à chacun de ceux qui l'avaient accueilli en son sein. Il participait avec simplicité et sincérité à tous les événements, petits et grands, qui en rythmaient la vie. C'était un plaisir de le saluer et d’échanger avec lui quelques mots qui disaient mieux que tout combien il était attentif aux soucis quotidiens de chacun pour le mieux être de tous. 
Son engagement dans la vie associative montre à quel point l'affection qu'il affichait pour Nousty était dénuée de toute reconnaissance personnelle. 
Alors l'hommage unanime de toute une population pour ses qualités d'homme et de citoyen est légitime et amplement méritée.
Au revoir Bernard. La maladie t'avait diminué, mais elle n'a fait que renforcer l'estime que nous te devons. 




lundi 23 avril 2018

"Je suis Silva" : Photos et vidéos.

"Je suis Silva"

Il présente bien Gérard Darchet : rien que le nom est garant de qualité, celle d'une école privée pour "fils de" venu perpétuer une saga familiale particulièrement éloquente. Mais ce qu'il leur promet c'est la découverte d'une nouvelle planète, précisément le côté obscur. Et ils ne seront pas déçus, le public non plus. C'est un peu comme l'iceberg dont nous ne connaissons que la partie émergée ; Gérard Darchet va retourner l'iceberg. Et c'est riche en images et révélations. "Les exemples vivants sont d'un autre pouvoir", disait un personnage de théâtre. Mais ici ils tiennent plus de Machiavel que de Corneille. Heureusement il y a Antonio Silva, le grain de sable qui va rayer les certitudes de ce professeur au surnom évocateur. 
Tout cela est mené avec un rythme soutenu qui ne laisse jamais le spectateur indifférent, même si, par moments - on peut le comprendre - le rire est un peu amer. Avec parfois des envolées lyriques et des réactions détonantes fort appréciées du public. C'est vraiment un spectacle édifiant à bien des égards parce que souvent en prise directe avec la réalité. Et ce n'est pas le moindre mérite de cet artiste que d'avoir su en faire une représentation de qualité.

(cliquer sur la photo)




Un petit Bonus !
Pour parodier une formule célèbre : "Ça se passe comme ça, le samedi à Nousty !"





dimanche 22 avril 2018

Salim Hannouche au marathon du Mont Blanc.


Salim Hannouche au marathon du Mont Blanc.

C'est un défi à la fois sportif et humain que s'est imposé Salim Hannouche. Sportif accompli – comptant plusieurs marathons renommés (New-York, Paris) à son actif – "Salim la Gazelle" a postulé depuis trois ans au prestigieux marathon du Mont Blanc. Il lui a fallu patienter ainsi avant d'être choisi par le sort pour cette course mythique, organisée par le club des Guides de Chamonix. Il a opté pour le parcours de 42 kilomètres - sur quatre parcours proposés : 10. 20, 42 et 80 kilomètres – soit un dénivelé  cumulé de 2.600 mètres.
Mais au-delà de l'effort physique demandé, Salim n'a pas hésité  à se servir de cette vitrine sportive pour parrainer l'association Koala qui agit à l'hôpital de Pau en faveur des enfants hospitalisés. Ainsi pour ce marathon qui aura lieu le 1er juillet,  Salim sera accompagné de toute sa famille dont il auto finance le séjour.  Tous les dons qu'il recevra à cette occasion seront intégralement reversés à l'association Koala. C'est un défi solitaire qu'il a voulu transformer en merveilleuse aventure humaine, faisant ainsi interagir les relations dont il dispose à l'hôpital de Pau, où il exerce, et chez les pompiers de Soumoulou. Et si chaque visite sur sa page Facebook lui apportait 1 euro, quel bonheur pour les enfants hospitalisés ! 
Et comme la motivation personnelle sera à la mesure de l'apport financier, nous ne manquerons pas de le suivre lors de cette épreuve sportive.


https://www.leetchi.com/c/association-koala-marathon-mont-blanc

vendredi 20 avril 2018

Des fleurs.

Aménagements floraux.

Que voilà un titre pompeux, mais amplement mérité quand on voit les efforts déployés par ceux qui se définissent comme la "Brigade des Fleurs".
A peine annoncés, voilà que les travaux prennent forme. Une bâche a été positionnée sur le bas côté de la montée du chemin des Grives, et déjà des plantations sont en place. Vivement la pluie pour les voir embellir le paysage ! Les emplacements pour les futures plantations sont déjà signalés.
Nous espérons saisir toutes ces mains vertes au travail afin de pouvoir saluer leurs efforts comme il convient.
Pour ceux qui se sentiraient  une âme de jardinier, les travaux de plantation  ont lieu le mercredi matin.



Les travaux vont bon train.
Une affaire de professionnels (même ceux qui regardent)





mercredi 18 avril 2018

Institut Béarnais et Gascon


Lettre n° 53 de l'Institut Béarnais et Gascon.

Si pour vous, lire du béarnais est un vrai plaisir retrouvé, n'hésitez pas à me le faire savoir ; je vous transmettrais sur ce blog les publications de l'IBG.
Mieux, vous pouvez les recevoir directement en adhérant à cette association, dont vous trouverez les coordonnées sur cette lettre.
A bientôt.


dimanche 8 avril 2018

mercredi 4 avril 2018

Encore et encore ...

Quand l'incivilité est une façon d'être ...

Preuve à l'appui.


Dépôt d'objets encombrants devant l'emplacement réservé à la commune, aménagé par les employés municipaux afin de rendre cet endroit discret et salubre. Bel exemple sous les fenêtres de l'école maternelle. La déchetterie d'Espoey n'est pourtant pas bien loin.