Care-t, clacassè ! çi disè lou labadé. Dèche canta lou Baniu.

Tais-toi, beau parleur ! disait le lavoir. Laisse chanter la rivière.



samedi 28 avril 2018

Chroniques nécrologiques.

Chroniques nécrologiques.

Jean-Léon FRECHOU.

Jean-Léon nous a quitté vite après son frère, Jeannot. Nous savions que la maladie lui livrait un sale combat, un peu éloigné de son village natal, mais toujours présent dans la mémoire de ceux qui l'ont côtoyé durant sa jeunesse noustysienne. Il a connu la vie agricole de tous les jeunes du village, joué au hand avec les copains, puis a choisi sa voie. Ce que l'on appelle : "le plus haut service". La proximité de l'église paroissiale, son père sonneur de cloches et sacristain (qu'il me soit permis ici de rappeler Joseph dans son rôle de "crieur" local, juché sur le banc en pierre face à la sortie de l'église). Et sa mère, organiste des cérémonies religieuses, qui lui a certainement transmis sa passion pour la musique. Ce fut un honneur pour la communauté paroissiale de compter celui qui fut un de ses fils devenir pasteur et guide.
Puis il a choisi une autre voie plus personnelle, avec toujours le souci du service des autres. 
Nous n'oublierons pas sa forte personnalité portée par un carrure physique rassurante et sympathique. Il fut un lien générationnel pour les jeunes qu'il a côtoyés et souvent encadrés dans le sport ou dans les camps de vacances et les lieux où il exerça son ministère. 
Jean-Léon restera pour beaucoup d'entre nous un ami de Nousty.

Jean-Louis ERRARD

C'est un visage amical qui vous sourie en vous saluant lorsque vous le croisez pour la première fois, lors de sa promenade. Puis les rencontres se succèdent et les bonjours échangés se font plus directs, jusqu'au moment où l'on s'arrête pour échanger quelques mots. Puis les conversations deviennent quotidiennes au fil des lieux de rencontre, promenade pour l'un, petits travaux pour l'autre. Les échanges se font plus personnels chacun découvrant des points de vie communs. Il n'en faut pas plus pour que la journée se fasse plus ensoleillée et plus agréable à poursuivre dans l'attente de la journée suivante. Même si l'accent n'est pas le même, l'un est venu rejoindre ses enfants au pays de l'autre, et lui permet ainsi un dépaysement géographique par la pensée.
C'est tout cela qui rend l'absence plus dure. 
Qui peut douter de la force et la valeur d'un sourire quand il vient du cœur.

Bernard ILLAC.

Bernard est venu depuis Pau, où il exerçait la profession de chirurgien dentiste, s'installer à Nousty. C'est là qu'il a fait grandir sa famille et qu'il a participé à la vie du village jusqu'à faire partie de l'équipe municipale qui le dirigea. Voilà ce qui a rempli une vie et qui a fait de Bernard une personne estimée au sein de toute la population. Par sa seule présence, il était le garant de l'engagement qu'il avait pris en faveur de notre communauté villageoise et il témoignait ainsi de l'affection qu'il portait à chacun de ceux qui l'avaient accueilli en son sein. Il participait avec simplicité et sincérité à tous les événements, petits et grands, qui en rythmaient la vie. C'était un plaisir de le saluer et d’échanger avec lui quelques mots qui disaient mieux que tout combien il était attentif aux soucis quotidiens de chacun pour le mieux être de tous. 
Son engagement dans la vie associative montre à quel point l'affection qu'il affichait pour Nousty était dénuée de toute reconnaissance personnelle. 
Alors l'hommage unanime de toute une population pour ses qualités d'homme et de citoyen est légitime et amplement méritée.
Au revoir Bernard. La maladie t'avait diminué, mais elle n'a fait que renforcer l'estime que nous te devons. 




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