Care-t, clacassè ! çi disè lou labadé. Dèche canta lou Baniu.

Tais-toi, beau parleur ! disait le lavoir. Laisse chanter la rivière.



vendredi 29 septembre 2023

75 ans du Pau-Nousty-Sports : les comptes-rendus.

 75 ans du Pau-Nousty-Sports : les comptes-rendus.



     Suite aux festivités des 75 ans du Pau-Nousty-Sports et aux interventions de toutes les personnes parties prenantes dans la vie sportive et décisionnaires dans la vie locale, je me permets quelque réflexion,

    Nous somme nombreux à avoir pu suivre la cérémonie d’ouverture de la Coupe du Monde de Rugby. Et à l’avoir appréciée.

    Ce qui ne semble pas être malheureusement le cas pour une certaine partie de la population, plus que sûrement parisienne, intelligentzia du show-bizz, pour qui les culs-terreux et les pue-la-sueur que nous sommes ne sont bons à fréquenter que lors de leurs séjours touristiques. Pour leur distribuer leur manne pécuniaire assortie de leur suffisance et de leurs prétentions.

    Nous approvisionnons le « ventre de Paris », quel dommage qu’ils ne sachent pas en tirer profit pour que cela nourrisse aussi leur cerveau.

Mais cela est bien connu : « Il n’est de bon bec qu’à Paris ! »

    Une cérémonie « rance, ringarde, qui sent la naphtaline » pouvait-on lire dans cette littérature de journaleux.

D’où le danger de se regarder dans la glace avant d’écrire quoi que ce soit !

Là où vous n’êtes pas, il y a des gens qui vivent et qui font vivre un territoire d’où vous vous êtes exclu par votre contentement de soi. Ce monde dont aimait à parler Jean-Pierre Pernaud ; vous vous en gaussiez de manière aussi admirable. Vous n’avez pas réussi à gommer la réalité de la vie de nos campagnes et cela vous revient en pleine figure, transfiguré par un artiste de talent qui vous a remis à votre vraie place. Dur, dur !

    Notre terroir, pour vous, sent les déjections animales qui fertilisent nos sols et font fructifier nos récoltes, … dont vous vous nourrissez !

    Vous préférez assurément la vase de vos mares à grenouilles où vous pataugez allègrement. Ou vos paniers de crabe ! Plus classes !

    Alors quoi de plus naturel que de voir tous ces bouseux se traîner dans la terre de leur pays, de leur campagne, et la boue, à la conquête d’un ballon, même pas rond ! Rond, la forme de l’argent !

    Combien il doit vous coûter de grincements de dents de voir une élite sportive internationale venir célébrer ce sport (je n’en prononce pas le nom par crainte de vous choquer !) dans notre pays, et voir que notre maillot bleu y est plus que dignement représenté. A chaque Marseillaise sur un terrain de rugby, il y a en fond sonore, vos rictus et vos ricanements.

    Nos terroirs ont porté le rugby, notre pays l’a adopté, chacun a rendu l’hommage qu’il méritait à l’autre.

    A la lumière de ce que je viens d’écrire, je voudrais vous parler de notre petite chapelle sportive, notre petit club de hand.

    Je subodore que ce sont à peu près les mêmes personnages qui nous ont, d’un doigt magistral, intimé l’ordre de rester à notre place, celle qu’ils avaient décidé pour nous. Ces sommités qui occupent un siège directorial à mémoire de forme.

    Parce qu’ils ne savent rien de nos difficultés, ils vont jusqu’à nous flatter pour nous pousser à nous contraindre à leurs dictats. Ils nous disent guerriers, soit, mais nous ne voulons pas de mercenaires !

    Ils veulent des professionnels ! Mais nous en avons plus d’une cinquantaine dans notre club.

Comment appelez-vous ces personnes qui sont capables de débarrasser un lieu de spectacle de tous ces accessoires en un temps record pour que le lendemain un match puisse se dérouler dans le même lieu ? Celui qui déplace tables, chaises jusqu’à celle qui passe le balai ? Quelles qualifications peut-on avoir pour assurer le service d’une bonne centaine de plateaux repas, pendant que dans une « arrière-salle » fumante, celui des grillades et celui des frites assurent un approvisionnement à la demande? Des gestes simples mais essentiels.

Sans parler des week-ends, lors de finalités départementales ... et nationales, où la population du village double allègrement. Ce sont les mêmes professionnels, de tous âges, qui se chargent de l’accueil, hébergement, repas, encadrement journalier des équipes reçues. Gestion sportive sur le terrain incluse 

Les diverses récompenses attribuées par les instances sportives en témoignent.

Voilà ce que sont nos professionnels !

Ce sont eux qui font évoluer le sport, qui le rendent attractif pour beaucoup, beaucoup de jeunes.

Mais nous ne les payons pas ! D’où incompatibilité avec les desiderata de la Fédération !

A la sélection par l’argent, nous préférons celle par le mérite !

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Les 75 ans du club dignement fêtés.

    On sentait depuis longtemps un frémissement parcourir toutes les composantes de la vie du club. Parti depuis les instances dirigeantes jusque aux nombreux bénévoles ainsi motivés. L’ordre de mobilisation générale était déjà effectif et l’armée des bénévoles sur le pied de guerre.

    Premier dilemme avec l’installation de l’estrade pour le spectacle : comment concilier le maximum d’accueil des spectateurs avec la projection du match de rugby sur l’écran géant. L’équipe technique a assuré qu’elle se chargeait du démontage rapide des éléments de décor, dès la fin du show, afin de ne pas gêner la retransmission. Et vu l’affluence à l’entrée de la soirée, il fallait bien le parterre de chaises et les gradins de la salle pour accueillir les inconditionnels de Gil et Ben. D’autant que dans la salle polyvalente, les tapas avaient déjà préparé l’ambiance et que le DJ Julien Toth avait chauffé ses platines.


Gil et Ben.

On avait goûté à Ben. Le talent appelant le talent, on le savait (ré)uni à Gil. Quoi de plus normal que de juger de leur union à l’occasion des 75 ans du club de hand.

Il fallait la maîtrise scénique de Gil Alma pour s’autoriser une telle entrée en matière, et en dévoiler tous les aspects. Et avec son complice Benoît Joubert, quand deux talents s’affrontent, chacun sert de caisse de résonance à l’autre. A partir de là, on ne pourrait dire qui a pris le plus de plaisir, les deux compères à jouer ou le public à les voir jouer. Ils se sont emparés de la salle - il faut dire qu’elle n’attendait que cela - et ils l’ont menée dans leur délire visuel, vocal et humoristique sans une seconde de répit. Les éclairs étaient sur scène et les rires secouaient la salle en bruyantes vagues successives. Un défilé de personnages hauts en couleurs, toujours disposés à créer, générer, prolonger des situations improbables menées de main de maître jusqu’au leur accomplissement. Rien ne ressemblait à ce qui précédait, même les rires étaient différents parce qu’il fallait toujours les adapter à un nouveau délire. Et s’il y avait parfois un côté burlesque dans les situations – parfois des provocations voulues - le rire venait lui donner sa vraie dimension, celle de la sincérité. Ajoutez quelques effets visuels à tendance psychédélique, inutile de secouer, le mélange a bien pris. Et la nouvelle salle de sports pourrait vous dire que, heureusement que tout a été refait à neuf, parce qu’il fallait bien ça pour résister à cette débauche d’enthousiasme et joie de rire partagée.

Gil et Ben sont venus, nous les avons vus et goûté leur spectacle. Ils ont tout gagné !

Et l’équipe de France aussi !


La suite ne pouvait être que du même tonneau !

Le spectacle avait commencé dans la salle des sports, il se devait d’y continuer. Ce sera la journée du samedi. Les seniors filles 1 ouvrent le bal et de belle manière.

Quelques promenades en calèche pour attendre la soirée et l’entrée en lice de notre équipe fanion.

Évidemment les choses ne se passent pas toujours comme prévu, ou voulu. Surtout dans le sport. Mais il fallait bien un début et il a été toutefois de belle facture. Parce que ce match de l’équipe 1 revêtait une autre portée. Fabrice Metz, seconde ligne de la Section Paloise, noustysien à part entière, nous a fait l’amitié et l’honneur de donner le coup d’envoi de ce match. Nousty, petit frère de la Section Paloise, puisqu’à ses débuts, les dirigeants du Nousty-Sports auraient voulu des maillots vert et blanc ; mais il ne restait que du jaune !

Oubliés les longues errances passées, retrouvées les ambiance de folie dans les tribunes. Revoir le bruissement des bénévoles affairés à accueillir tous les amis, partenaires, passionnés de ce club, leur club de cœur. Et toujours le plaisir de se retrouver ensemble lors du repas d’après-match. Et cette fois prolonger la soirée à l’extérieur en compagnie de DJ Sascha Haug.


La journée du dimanche : les retrouvailles.

La journée du dimanche est toujours le point d’orgue de ces festivités. Cela commence par une messe qui a eu lieu à Soumoulou, en mémoire de toutes celles et ceux qui nous ont quitté, que ce soit au sein du club ou tous ceux qui ont contribué à en faire ce qu’il est aujourd’hui.

La joie des retrouvailles est déjà perceptible mais cela doit se dérouler dans les règles d’une cérémonie officielle, même si ce sera l’amitié et le plaisir de se revoir qui en seront les maîtres mots. C’est le temps de la parole et Jérôme Doubrère, président du Pau-Nousty-Sports accueille sur l’estrade tous ceux qui sont venus honorer ces festivités. Les anciens présidents prennent place : Anselme, Francis, Jean-Marc, Bernard, Bernard et Bernard, Gilles. Sans oublier les grands anciens : Bernard Courades et Robert Catterman, Joseph Boué-Bigne et Isidore Lafont. C’est aussi l’occasion de retracer les dates marquantes : l’accession au niveau régional, la création de la section féminine, la construction d’une salle, le niveau national, création de l’amicale, arrivée de Zlatan, le Pau-Nousty-Sports, la nouvelle salle, le titre de champion de France avec Michel Laborde. A chacun de se situer et de donner à chaque étape de ce parcours la valeur sportive et humaine qu’elle renferme. Avec cette constante essentielle à la vie du club : les Bénévoles.


Chacun des intervenants invité à monter sur l’estrade dira le ressenti de cette journée et au-delà la place que ce club occupe dans la vie et dans le cœur de tous.

Chacun saura trouver les mots pour dire et redire le plaisir d’avoir été convié à cette célébration, de trouver dans cette célébration un accueil et des gens sympathiques ; des mots de sympathie et d’amitié sincère.

De tout ce qui a été dit, on peut retenir ces quelques moments.

Club emblématique d’un bassin de vie, parvenu et maintenu à un niveau national, une grande famille qui s’est construite au cours de générations. « Donner, recevoir, partager » dans la pratique du sport, a contrario des contraintes financières et administratives imposées.

Une aventure humaine aux multiples facettes, rentrée dans l’histoire, et qui sait faire face et rebondir grâce aux talents humains qui la gèrent.

La passion de l’engagement associatif pour lequel l’événement quel qu’il soit est une raison d’aller encore de l’avant. Une bonne raison de défendre le sport de village face aux exigences de l’argent.

Gage de la jeunesse d’un territoire, qui mérite le soutien de toutes les instances décisionnaires pour continuer à être et « inventer de nouveaux possibles ».

Porter bien haut les belles valeurs du sport, éduquer et accompagner les jeunes afin de rendre attractif le monde dans lequel nous évoluons.

La suite ne fut qu’un immense brouhaha de conversations, de rencontres, de retrouvailles joyeuses autour de ce qui s’appelait vraiment le verre de l’amitié. Mais plus discrètement les troupes sont en place : Victor donne les ordres, et joueuses et joueurs vont assurer le service pour le repas dans la salle polyvalente. Hommage des jeunes générations à celles et ceux qui leur ont permis d’être là. La noria des serveurs contribue encore à faire que l’ambiance ne retombe jamais. Et la jeunesse du club s’est chargée de lui donner le prolongement qu’elle méritait. Comme un sang nouveau qui circule dans toutes les parties de ce qui fut et demeure le fleuron de notre village.


    Ce fut vraiment une belle fête pour les 75 ans du Pau-Nousty-Sports.






Les personnalités présentes.


Les élus.


Marie-Pierre Cabanne et Florent Lacarrère, Conseillers Régionaux.

Thierry Carrère, président de la CCNEB

Régine Bergeret, vice-présidente de la CCNEB en charge des associations

Claude Ferrato, vice-président de l’Aglomération de Pau chargé des sports

Aude Lacaze-Labadie,vice-présidente de la CCNEB

Emmanuel Lecointe, président de l’office Municipal des Sports

Claude Borde-Baylacq, maire de Nousty, ses adjoints et conseillers municipaux


Les instances sportives.


Didier Bizord, président de la Ligue Auitaine

Régine Handy, trésorière

Maryse Bargues, présidente du Comité départemental des Pyrénées Atlantiques



Les Clubs.


Jean-Guy Tétin : Billère.

Aurélie Reignier-Primet et Nathalie Naffréchoux : Barzun.

Céline Vergara et Céline Fontaneau : Lée/Ousse


Les partenaires – Les Licenciés et anciens licenciés – Les Bénévoles.


Excusés :

François Bayrou, maire de Pau

Eric Saubatte, adjoint chargé des Sports à la ville de Pau

Denise Saint Pée, sénatrice

Thierry Lavit, maire de Lourdes.



Le spectacle de Gil et Ben.
On avait goûté à Ben, Benoît Joubert. Le talent appelant le talent, on le savait (ré)uni à Gil, Gil Alma. Quoi de plus normal que de juger de leur union lors des festivités des 75 ans du club de hand. 

    Il fallait la maîtrise scénique de Gil Alma pour s’autoriser une telle entrée en matière, et en dévoiler tous les aspects. Et avec son complice Benoît Joubert, quand deux talents s’affrontent, chacun sert de caisse de résonance à l’autre. A partir de là, on ne pourrait dire qui a pris le plus de plaisir, les deux compères à jouer ou le public à les voir jouer. Ils se sont emparés de la salle - il faut dire qu’elle n’attendait que cela - et ils l’ont menée dans leur délire visuel, vocal et humoristique sans une seconde de répit. Les éclairs étaient sur scène et les rires secouaient la salle en bruyantes vagues successives. Un défilé de personnages hauts en couleurs, toujours disposés à créer, générer, prolonger des situations improbables menées de main de maître jusqu’au leur accomplissement. Rien ne ressemblait à ce qui précédait, même les rires étaient différents parce qu’il fallait toujours les adapter à un nouveau délire. Et s’il y avait parfois un côté burlesque dans les situations – parfois des provocations voulues - le rire venait lui donner sa vraie dimension, celle de la sincérité. Ajoutez quelques effets visuels à tendance psychédélique, inutile de secouer, le mélange a bien pris. Et la nouvelle salle de sports pourrait vous dire que, heureusement que tout a été refait à neuf, parce qu’il fallait bien ça pour résister à cette débauche d’enthousiasme et joie de rire partagée.

Ils ont gagné !

Le mot de Claude Borde-Baylacq, maire de Nousty.

Bonjour à tous,

Je suis très heureux d’être aujourd’hui avec vous pour fêter les 75 ans de notre club , le Pau Nousty Sports.

Ce club créé par Bernard Courades et ses copains est devenu au fil des ans un club emblématique de la vallée de l’Ousse et du Béarn avec une résonance nationale .

Le Nousty Sports, puis le Pau Nousty Sports, est sorti de nos champs pour se retrouver dans le confort d’une salle, sous le mandat du maire de l’époque Marcel Vignau Loustau. Cette salle que la commune a progressivement améliorée pour finir avec sa configuration actuelle. Je remercie tous les élus précédents et actuels qui ont œuvré pour bâtir ce nid, antre des exploits du PNS.

J’aurai une pensée particulière pour Alain Nouguez, mon prédécesseur, qui aurait dû partager ces festivités avec nous. Nous lui souhaitons un prompt rétablissement.

Voilà 75 ans que le village de Nousty et le PNS cheminent ensemble .

Pour un village comme NOUSTY avoir une telle association est un vrai bonheur et une vraie fierté. Je n’oublierai pas que ce fleuron du hand ball est aussi le fruit de la participation de nos communes environnantes du bassin de vie et au delà qui ont nourri les rangs de nos équipes, nos bénévoles, nos gradins.

Le PNS c’est une grande famille construite au fil des générations qui se sont succédées avec ses victoires, ses médailles, ses coupes, et qui s’est forgé une sacrée réputation.

Mais c’est aussi et surtout un état d’esprit qu’il faut préserver malgré le contexte et l’évolution de notre société. Le sport c’est donner, recevoir, partager. Il est regrettable que l’argent prenne le dessus là aussi (pas assez de budget, pas assez de pros, pas ... , toujours plus d’administratif ! Il faut qu’ils arrêtent là bas, en haut, dans leurs bureaux.

La période Covid et les intempéries nous ont montré ou démontré l’importance de l’activité de nos associations dans la vie du village. Quel vide nous avons pu ressentir !

Le PNS s’est battu bec et ongles, il a su surmonter toutes les difficultés de la période écoulée (arrêts des matchs, des recettes, délocalisation ... et j’en passe).

Les Canaris ne sont pas morts, car ils chantent encore. (historique)

Un grand bravo à tout le club !

Un mot pour notre salle entièrement rénovée du sol au plafond avec les lux demandés par la Fédération de hand ball.

Je trouve que c’est une belle réussite

Un grand merci à la Commission Bâtiments, aux élus qui nous ont soutenu, aux Instances Départementales (DETR et Terres de Jeux 2024 ), à notre assureur Groupama (pour ne pas le citer), aux artisans, aux employés communaux sans lesquels rien n’aurait été possible.

Pour finir une citation de Nelson Mandela qui déclarait que « le sport a le pouvoir de changer le monde, d’unir les gens de manière quasi unique, de créer de l’espoir là ou il n’y avait que désespoir. » Oui les activités physiques et sportives ont à la fois cette portée universelle, sanitaire et émancipatrice.

Un grand merci au PNS pour tout le bonheur que vous nous apportez.

Profitons tous ensemble de ces retrouvailles et de cette journée.

Pour le PNS : Hip, hip, houra !


jeudi 28 septembre 2023

DIVERS - Nousty.

 DIVERS - Nousty.



Une nouvelle rubrique fourre-tout. A voir comment elle peut survivre et évoluer.



Après la non-migration des grues, voici que ce sont les cigognes qui nous rendent visite ! 
De l'avis d'un ornithologue du coin, elles auraient été attirées par les nombreux travaux sur les habitations locales, synonyme pour elles d'un nouveau confort.

Quant à l'image du petit kiosque, ce sont d'autres oiseaux qui en sont les auteurs !!


Remerciements Pyrénées-Presse

NOUSTY – Vie locale.


Remerciements suite à l’accident de silo.


Suite au fait divers longuement et complaisamment discouru dans les divers médias qui sont intervenus sur site - à savoir la dangereuse inclinaison d’un silo à maïs rempli de 1.000 tonnes de grain- Joël et Pierre, co-gérants de la SCEA Peyrous ont tenu à préciser le témoignage de leur gratitude reconnaissante.

Tout d’abord, auprès des entreprises qui sont intervenues :

les établissements Clouté, l’entreprise Serge Saint Martin, l’entreprise Laclau pour mise à disposition d’un tracto-pelle, la Cuma de Hours pour le prêt du chargeur télescopique et la société Euralis pour le prêt de la plate forme.

Ensuite auprès des particuliers :

les anciens propriétaires du site et Romain, les voisins agriculteurs, éleveurs de porcs et leurs salariés : Régis, Corentin et Roland, d’une part ; Michel, Didier, Jordan et Céline, d’autre part. Des agriculteurs à la retraite : Edouard et Alain.

Joël et Pierre tiennent à saluer la réactivité immédiate, la rapidité d’intervention et le professionnalisme dont ces intervenants ont fait preuve. Dans un contexte périlleux où leur savoir-faire et leur apport technique ont été un élément essentiel dans la résolution – bien que temporaire – d’un problème que les structures sécuritaires qualifient de « cas d’école ».

Saluant également leur disponibilité dans l’amplitude horaire – du lundi à 18 heures jusqu’au mardi à 23 heures – démontrant ainsi que la solidarité dans le monde agricole reste et demeure un maître mot. Surtout à un moment où les récoltes battent leur plein.

Cela a permis d’apporter une solution à une situation qui poussait à devenir catastrophique : la chute du silo pouvait détruite, en plus des bâtiment attenants et les animaux abrités, la machine à soupe qui nourrissait toute la structure d élevage, d’où fin de cette activité économique.


(D’un point de vue technique, ce type de silo permet le stockage et la conservation de maïs humide en atmosphère étanche, donc sans utilisation d’énergie, tout en préservant ses qualités nutritionnelles.)


dimanche 24 septembre 2023

DIVERS - Ailleurs.

 DIVERS-Ailleurs.

Dans cette rubrique seront regroupés des reportages effectués de manière ponctuelle dans les villages voisins. 
Elle s'enrichira au fur et à mesure des événements et sera remise en tête de lecture pour en suivre el déroulement.

LUCGARIER.

Théâtre au Moulin de Capsus.      


Organisé par les Zanni de l'Ousse et Perque Pas, cette représentation théâtrale de la compagnie AVEC (mère et fille) s'est déroulé au moulin de Capsus. Belle affluence qui a pu profiter d'un spectacle son et lumière, et pluie, qui l'a fortement perturbé. Belle initiative à renouveler.


Les Arts au bord de l'eau.

Une petite partie du spectacle de l'après-midi.


Le Moulin de Capsus.







Le Moulin de Capsus, témoin d’une histoire.

Cette belle demeure ancestrale mire sa beauté architecturale dans les eaux du Baniu qui alimente son moulin. Elle est en passe de devenir le rendez-vous incontournable des curieux et des amoureux de l’histoire de notre région.

La fréquentation lors des journées du patrimoine corrobore cette affirmation, reconnaissance du travail de préservation de son propriétaire, Joseph Castaings, qui ne ménage pas non plus les explications. Du passé géologique de la région et son réseau hydraulique qui ont permis l’existence des moulins, à la saga familiale avec ses diverses péripéties tournées vers le service aux autres et puis surtout la démonstration de mouture du blé, moment privilégié de cette visite. D’autant que d’autres projets autour et dans ce lieu vont prochainement voir le jour pour compléter et illustrer la vie passée de nos campagnes, qui ne demande qu’à revivre.

Un parcours qui a tenu en haleine toutes les personnes venues, encore une fois, profiter également d’une belle journée en famille. D’autant que des animations jalonnaient la journée : photos le long du canal, dessins pour les enfants, pain et fromage pour les gourmands.

Le moulin de Capsus tire véritablement vers le haut une véritable dynamique de ce village de Lucgarier.


PONTACQ - ESPOEY

Journée des associations.



Inauguration à GOMER.

Photos

Vidéo

GOMER - Inauguration.

Gomer inaugure son nouveau cœur de village.

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Les personnalités présentes :

Martin Lesage sous préfet

Frédérique Espagnac et Denise Saint-Pé, sénatrices

Charles Pélanne, vice-président du Conseil Départemental

Michel Minvielle, conseiller départemental vallée de l’Ousse et du Lagoin

Valérie Cambon et Jean Arriubergé, conseillers départementaux

Thierry Carrère, président de la CCNEB

Barthélemy Bidegarray, président de Territoire d’Energie 64

Jean-Pierre Lannes, vice-président de l’Agence Publique de Gestion Locale

Alain Trépeu, président du syndicats Eau et Assainissement Béarn Bigorre

Les maires des communes environnantes

Les représentants des entreprises

Les représentants des services APGL , CD64 , Territoire d’énergie

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Marie-Pierre Cabanne, maire de Gomer, a débuté cette journée d’inauguration en faisant parcourir à ses invités les divers lieux de cette place de cœur du village nouvellement aménagée à la mairie Et en remerciant chaque présent d’avoir ainsi répondu à son invitation.

Un projet longuement mûri.

Face à un manque crucial de locaux adaptés au travail municipal et à l’accueil de la population, le projet de création d’un bâtiment était déjà dans les esprits, dès 2002. Jusqu’à sa réalisation lors des travaux de 2020 à 2023.

C’est donc tout naturellement que le passage de relais a conduit à l’aboutissement qui est célébré lors de cette cérémonie officielle. Au travers de diverses démarches qui disent bien que c’est tout un village qui est impliqué dans ce qui va devenir l’amélioration et l’aménagement d’un cadre de vie local indispensable.

Ce que Marie-Pierre Cabanne illustre parfaitement en ces termes : « Il y a des équipes qui préparent l’avenir et d’autres qui bâtissent. »

Ce lent cheminement se justifie dans le panel des travaux envisagés au fur et à mesure du solutionnement de nécessités qui se révélaient.

Le nouveau visage de Gomer.

Que l’on en juge :

Tout d’abord, la construction de la nouvelle mairie - « maison commune, service public » - voulue pour être le cœur du village, s’intégrer parfaitement dans le cadre traditionnel « campagnard » et proposer un accueil contemporain à multiples facettes locales. Arborant fièrement sur sa façade, la devise de la République, les drapeaux symboles de son identité européenne, nationale et locale, et rendant hommage, sur son seuil. aux enfants du village morts pour la France.

L’équipe municipale a voulu ainsi profiter de cette première touche dans la rénovation du village pour aller plus avant dans, à la fois, la sécurisation et l’amélioration de la qualité de vie des habitants.

Ainsi, on été menés à bon terme : l’enfouissement du réseau électrique du pont de l’Ousse à l’église, la rénovation de l’éclairage public rue des Pyrénées et place de l’église avec l’ installation d’une horloge numérique, la rénovation du réseau de l’eau potable rue des Pyrénées, le système d’évacuation des eaux pluviales sur le carrefour et la création d’un chemin piétonnier. La conception de l’aménagement de la place de la mairie n’a pas été oubliée en vue de l’accessibilité aux bâtiments communaux (mairie, église), la création de places de parking et d’une aire de retournement pour le bus scolaire. Les gabions mis en place pour sécuriser cet ensemble se sont vus transformés en bancs publics. Viendront, en leur temps, la plantation d’arbustes et l’enherbement.

Au terme d’un tel inventaire, on ne saurait oublier une arrivée d’une importance primordiale dans la vie de nos concitoyens : La Fibre !

Financements

Il est facilement concevable que pour un village de 310 habitants, la multiplicité de ces réalisations représente une charge financière lourde à supporter, eu égard à leur nécessité, et malgré comme le fait remarquer Marie-Pierre Cabanne que « le principe de temporalité s’impose à nous, élus ».

La participation financière se répartit comme suit :

Nouvelle mairie : 300.000 € dont 67 % financé par l’État (DETR et l’enveloppe parlementaire) et le Conseil Départemental.

Éclairage public : 79.000 € dont 57 % de part de l’État.

Place parvis : 149.000 € subventionnée à 60 %

Espace public : 28.000 €

Voirie : 49.000 €

Aire de retournement : 16.000 € avec 59 % de subventions

Assainissement, eaux pluviales : 14.000 € dont 77 % de subventions.

Dans son discours de bienvenue, Marie-Pierre Cabanne a souligné la place que chacun, organismes, sociétés, bureaux d’étude ou corps constitués, avait occupée en étant partie prenante dans ces réalisations, de leur conception, leur suivi technique et surtout leur accompagnement et soutien financier. Un vibrant et sincère merci qui traduit la reconnaissance de toute la population venue nombreuse en porter également témoignage.

Remerciements particuliers.

Comme le fit remarquer Marie-Pierre, ce projet, et toutes ses ramifications, n’aurait pu voir le jour sans l’implication de bien des habitants du village, soit pour permettre et faciliter l’acquisition de biens immobiliers, soit pour donner leur assentiment sur les opportunités de réalisations. Il était bon qu’ils en soient remerciés, également pour leur patience lors des difficultés de circulation inhérentes aux divers travaux.

Il n’en demeure pas moins qu’il était juste de mettre en avant les élus locaux et leur rôle prépondérant : Edith, Christiane, Stéphanie, Hélène, Daniel, Thierry et Loïc. Sans oublier François, le dévoué secrétaire de mairie. Ni Murielle et Marc.

Et un hommage tout particulier à André Magendie, dont la gestion « de bon père et famille » et 30 années d’engagement municipal, ont permis de donner à Gomer le visage qui sera désormais le sien. Ses qualités humaines ont préparé et façonné l’image de cette communauté villageoise qui peut afficher fièrement les valeurs républicaines garantes des libertés individuelles de chacun. Et leur offrir un cadre témoin d’un passé riche de souvenirs et aussi délibérément tourné vers l’avenir. Un cadre d’un paysage de Gomer lui est offert en signe de la « reconnaissance municipale » et un bouquet de fleurs pour son épouse Françoise.

Le ruban tricolore inaugural a été coupé par Martin LESAGE SOUS PREFET en présence de toutes les personnalités invitées. Les ciseaux lui ont été présentés par Kemy, tandis que tous ses camarades d’école étaient bien fiers de tenir le long symbole tricolore dont ils reçurent chacun un petit bout en souvenir d’une journée si riche.

C’est Marie-Pierre Cabanne,maire de Gomer, qui en donnera la conclusion en ces termes : « Chacune et chacun d’entre nous a mis la main à la pâte. Soyons les leaders que nous rêvions d’avoir. Sans vous rien n’est possible. »