Care-t, clacassè ! çi disè lou labadé. Dèche canta lou Baniu.

Tais-toi, beau parleur ! disait le lavoir. Laisse chanter la rivière.



jeudi 20 décembre 2018

Chronique nécrologique : Fernande Boué-Bigne - Julienne Fréchou

Fernande BOUE-BIGNE.


Fernande ne résidait plus dans notre village, mais son nom et celui de toute la famille qu'elle représentait est indissociablement mêlé à notre histoire. Elle a quitté l'affection de tous les siens à un âge vénérable donnant ainsi davantage de valeur à ce que fut sa présence dans notre vie locale. 
On ne saurait la dissocier du nom de son époux, Joseph, qui fut longtemps président du Nousty-Sports et dont elle devenait par la force des choses et de l'engagement familial la première supportrice. 
Fernande avait des attaches dans notre communauté villageoise qui nous la gardaient encore plus proche.
L'hommage qui lui a été rendu lors de ses obsèques est à la mesure de ce que furent tous les instants de sa vie dont nous avons pu être les témoins. 
Elle va nous revenir, dans son village natal, et nous sommes émus de saluer sa mémoire. Que notre terre noustysienne béarnaise lui soit douce pour son dernier sommeil et que les souvenirs de son passage parmi nous lui fassent un chemin de fleurs pour l'accompagner.


Julienne FRECHOU.

Il était aisé de reconnaître sa frêle silhouette dans les rues de notre village : elle accueillait chacun d'un sourire et le saluait par son prénom.
Après une vie riche de services aux autres, dont elle s'acquittait avec conscience et fidélité, constance et dévouement, elle profitait d'un repos bien gagné auprès de sa famille. Nous pouvions alors la rencontrer dans les divers lieux qu'elle avait coutume de parcourir. Jusqu'à ce que la maladie l'oblige à s'éloigner un peu de nous mais jamais loin de ses proches.
C'est une famille déjà bien éprouvée qui l'a accompagnée pour ce dernier voyage, lui offrant ainsi l'hommage de leur affection, celle de toute notre communauté et bien plus encore.
Pour rappeler ces vers de Baudelaire qui saluaient :
"La servante au grand cœur ...
... qui dort son sommeil sous une humble pelouse."








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