Care-t, clacassè ! çi disè lou labadé. Dèche canta lou Baniu.

Tais-toi, beau parleur ! disait le lavoir. Laisse chanter la rivière.



dimanche 20 janvier 2019

Chronique nécrologique ; Gilbert COURADES - Maurice BERGERET.

Gilbert COURADES.

Qu'il nous soit permis de donner la place qu'ils méritent à ceux qui portent partout le béret béarnais. Gilbert était le petit dernier de la fratrie Courades après Bernard et Jeannot. Si son parcours professionnel l'a conduit bien loin de son village natal, il a su faire en sorte que les racines qui l'y reliaient s'étirent suivant les besoins géographiques.
Et quand on découvre les endroits où il a fait parler ses compétences personnelles, mais aussi sa passion pour un sport bien du sud-ouest, on ne peut que lui être redevables du témoignage qu'il a ainsi porté pour notre petit coin de terre. Nul doute qu'il devait être fier de faire valoir ses origines, et que cette fierté retombe sur nous quand on apprend la valeur de ces hommages. 
Son travail dans un secteur industriel délicat et de pointe, l'a conduit des rivages ensoleillées du sud-est jusqu'au Luxembourg ; mais au milieu il y avait toujours Nousty en pôle d'attraction. Pour lui et pour toute sa famille.
Il est à l'origine de la création de la Fédération Monégasque de rugby, et pour ne pas faire de jaloux, de celle du Luxembourg, devenant ainsi membre de la FIRA, Combien de jeunes de sa famille ont pu ainsi profiter de places de choix lors de matches internationaux. Mais aussi une décoration bien méritée de la part du Prince Albert de Monaco. Gageons que c'est la première fois qu'une personnalité régnante a du entendre parler de Nousty.
Nousty était une constante pour Gilbert ; il en suivait tous les événements au travers des médias locaux auxquels il avait accès, ou de ceux qui lui étaient communiqués quand sa maladie ne lui a plus permis de le faire. Il vivait à Nousty par la pensée et y revenait s'y retrouver parce qu'il ne l'avait jamais quitté.

Nous devions ce petit hommage à Gilbert. Et nous le saluons à la béarnaise, le béret à la main.
Que ce souffle d'air de Nousty vienne caresser son souvenir.

Maurice BERGERET.

Maurice était issu de la belle et grande fratrie des Bergeret, mais il avait quitté son village natal de bonne heure appelé à des fonctions spirituelles qu'il avait choisies. Il avait lui aussi gardé un ancrage profond à cette terre béarnaise de Nousty où il revenait régulièrement. Nous pouvions le retrouver lors des occasions festives et sa présence dans le chœur de notre église était un hommage qu'il rendait ainsi à la communauté à laquelle il continuait à appartenir. Et pour nous c'était une reconnaissance pleine de bienveillance et de sympathie que nous lui adressions en retour. 
Il s'adressait alors à chacun d'entre nous comme à des connaissances qu'il avait croisé la veille. Il était d'un tel naturel dans tous les actes et les paroles qu'il vous adressait que l'on se sentait immédiatement attiré vers lui. Il a ainsi fait profité la communauté mariste à laquelle il appartenait de son intelligence et de sa vivacité d'esprit dont nous pouvions apprécier la finesse et la profondeur dans les échanges auxquels il nous faisait profiter. 
Ainsi notre village a pu une nouvelle fois rayonner un peu au-delà de nos limites géographiques.
Qu'il nous soit permis de mentionner une petite anecdote.
Les lundis de la fête de Nousty, se réunissaient chez Roger, Gilbert, Marcel et Maurice, au cours d'un petit repas où l'amitié coulait tout au long d'une après-midi riche en échanges conviviaux.
Ce sont ces petites choses de la vie qui en font la grandeur.
Et Maurice a su y apporter sa part.
Adiu, Maurice, c'est l'au revoir qui te convient parfaitement.











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