Ces portraits ont été réalisé afin de paraître sur le Bulletin municipal de la commune, Nousty Mag.(Gaby, Georgette, Daniel, Eliane,
D'autres, plus légers, ont été dressés lors de rencontres dont le côté pittoresque m'a paru valoir un petit hommage littéraire. L'aspect amical autorise à une certaine dérision, heureusement perçue dans ce sens par ceux qui en ont été les victimes consentantes.
D'autres, plus légers, ont été dressés lors de rencontres dont le côté pittoresque m'a paru valoir un petit hommage littéraire. L'aspect amical autorise à une certaine dérision, heureusement perçue dans ce sens par ceux qui en ont été les victimes consentantes.
Gabriel Villalonga.
Si vous dites simplement
Gaby, à Nousty, nombreux sont ceux qui savent de quelle personne il s'agit.
C'est le signe indéniable d'une disponibilité, d'une proximité et de la sympathie
que Gaby a su faire transparaître autour de lui.
A l'heure de
l'informatique, où tout se sait immédiatement, nous n'allons pas réduire son
portrait à une simple fiche signalétique ; marié à Danielle, papa de Carole et
Sophie, et heureux grand-père de Melina, Andréa et Agathe il a atteint le cap
d'une dizaine d'années ; à chacun d'apprécier comment il a parcouru ce que
furent ses engagements passés et présents.
L'Algérie et Mourenx.
Avant d'arriver à Nousty,
il y eut ce "là-bas" qui avait nom El Biar (qui veut dire : le puits),
en Algérie. Terre qu'il fallut quitter précipitamment, laissant à l'Histoire le
soin d'en écrire les livres, et à chacun d'en porter une marque indélébile au
cœur. Ce fut l'arrivée en terre béarnaise, grâce à une cousine qui leur vanta
les charmes de la ville nouvelle de Mourenx. Charmes soumis à rude épreuve
lorsque, dès le premier matin, la maman de Gaby demanda à son mari :
"Es-tu sûr d'avoir fermé le gaz, hier soir ?" L'explication arriva en
ouvrant la fenêtre, à la vue des torchères du site et au ressenti de l'odeur
qui y planait. D'où un repli vers Oloron et l'air pur des cimes enneigées ;
déjà l'appel de la montagne.
L'armée – la vie
professionnelle- Nousty.
Ensuite Gaby rejoignit
l'armée à l'école d'application du Génie, à Angers. Il reçut même une
sollicitation pour s'engager et partir à Mururoa ; regret tempéré par les
retombées dont les journaux se font l'écho encore aujourd'hui.
Puis vint la vie
professionnelle durant 35 ans dans un bureau d'études sur le béton armé.
Et l'arrivée à Nousty ?
Grâce à la nounou d'une de ses filles qui avait invité le jeune couple à
découvrir le Cousseau. Comme il restait un lot et que l'endroit leur paraissait
plutôt plaisant, cela se fit naturellement.
A cet endroit, une
anecdote : sur la route vers Mourenx, la famille Villalonga fut bloquée,
pendant une heure et demie, par un accident au niveau de l'hôtel des Touristes
: "A 12 ans d'intervalles et à quelques centaines de mètres de l'endroit
où nous habitons actuellement."
La vie est un long fleuve
tranquille, mais parfois ses méandres se frôlent de manière surprenante.
A Nousty.
Voilà la famille
Villalonga établie à Nousty : Carole et Sophie vont à l'école. Papa devient
président de l'association des parents d'élèves. Et à ce titre, il fut le
créateur de la fête de l'école.
Si vous connaissez le
petit raidillon qui descend à la maison Villalonga, vous comprenez pourquoi
Gaby a été membre de la section Montagne : il a l'entrainement !
Et pour la souplesse et
l'élégance, il a été président de la section danse. Jaloux, s'abstenir!
Et quand Georgette a
quitté la présidence de l'ACLAN, Gaby a été tout naturellement pressenti pour
prendre sa succession.
De tous ces faits on
pourrait tirer des commentaires, mais ils ne feraient que cacher l'essentiel :
le rôle qu'a joué Gaby dans la vie de notre communauté villageoise.
En conclusion.
C'est lui qui l'a faite :
"Je me trouve très, très bien à Nousty !"
L'avantage de tous ces
engagements, c'est de connaître beaucoup plus de noustysiens et de s'intégrer
dans le tissu social du village. Privilégier les relations humaines, bien sûr,
c'est le leitmotiv de notre époque, mais porté par un mode de vie ramené de
"là-bas", c'est vraiment une chance dont il a voulu faire profiter
notre village.
Merci Gaby !
N.B : un petit clin d'œil
très amical et tout aussi chargé de reconnaissance à Danielle.
Georgette Loustau.
Georgette Loustau – pour ceux qui ne la connaissent pas !
– c'est cette dame qui, chaque fois qu'elle apparait devant son portail
provoque un embouteillage dans le centre du village: chacun veut échanger un
mot gentil avec elle. Si elle propose aussi d'accueillir les invités de sa
voisine lors de la journée "ferme ouverte", c'est uniquement pour
profiter plus que tout le monde, de cette fête.
Bien sûr, sa grange est devenue, à son initiative, un
musée sanctuaire de la vie agricole béarnaise. Et la "hournère" dans
la maison Lambie est conservée intacte.
Par son action, le cœur de notre village, en de
nombreuses occasions, a battu plus fort. Enumérons simplement : "Mémoire
de Nousty, Aurélie Dornon, Gautier Fourcade, André Geyré, Gérardin Barbarou,
…" et tant d'autres noms qui ont fait de cette maison, grâce à elle, un de
ces lieux "où souffle l'esprit". Avec opiniâtreté, elle a tenté de
vaincre la force d'inertie pour tirer vers le haut, ou du moins un peu plus
avant, ses "envies culturelles". Toujours persévérer, c'est un peu
réussir !
Si vous doutez de la force d'un sourire, alors vous ne
connaissez pas celui de Georgette Loustau.
Daniel BASTERREIX.
Sur sa carte de visite, Daniel Basterreix a écrit :
professeur de judo, tout simplement.
Une simple dénomination qui cache une réalité beaucoup
plus étoffée, parce qu'il pourra désormais y ajouter : médaillé de bronze.
Daniel est arrivé au Judo Club de Soumoulou, en 1997. A
cette époque, il exerçait sa fonction pour 35 adhérents. Actuellement, le club
compte 410 licenciés pour lesquels il assure 22 heures de cours hebdomadaires.
On conçoit aisément qu'il puisse ressentir une fierté légitime pour avoir
contribué à faire de cette structure un fleuron du monde sportif local. En
effet, pratiquer le judo dans le 1er club départemental et le 2ème
en Aquitaine est une motivation conséquente pour les jeunes qui l'approchent.
Il est le professeur emblématique de tous les élèves, de 4 ans à … 99 ans, parce
qu'il faut bien se fixer une limite !
En plus de tout cela, Daniel s'astreint à un entraînement
personnel journalier qui comporte une préparation physique : course à pied,
vélo, musculation. Egalement, 3 entraînements techniques par semaine où il
trouve une opposition de qualité auprès d'une des 65 ceintures noires que
compte le club.
Ceci explique sa participation aux championnats du monde
vétérans à Malaga, après être passé par deux podiums nationaux de sélection. Et
sa consécration par une médaille de bronze face à un panel sportif des plus
relevés : plusieurs des compétiteurs présents avaient participé aux Jeux de
Pékin en 2008. "C'était du lourd!".
Daniel a construit sa maison en 2001 : "On est bien
à Nousty." Il y réside avec Melina, son épouse, ses filles, Margaux,
championne d'Aquitaine en judo – bon sang ne saurait mentir !- et Julie.
Même la vie familiale est réglée sur le judo puisque
Daniel ne dispose que de 3 week-ends de répit dans la période du 1er
octobre au 30 juin.
Un champion de plus à Nousty !
Eliane Garrabos-Boucher.
L'art floral : du superflu à l'indispensable.
Tout le monde sait bien que "les fleurs, c'est
périssable", mais jusqu'à présent c'est ce que l'on a trouvé de mieux pour
remplacer les mots que l'émotion ne peut exprimer.
Héritière d'une saga familiale issue de quatre
générations, "la petite Lafitte", comme la nommaient familièrement
tous ceux qui approchaient les membres de cette famille, Eliane
Garrabos-Boucher, en est la continuité, comme son magasin de Pau en fut la vitrine durant de nombreuses années.
Une histoire familiale.
C'est encore une de ces marmites où l'on tombe tout
petit, et l'on grandit avec une potion qui rend prolifiques tous les actes de
sa vie.
On serait tenté de reprendre toute la saga familiale pour
approcher d'un peu plus près, le parcours personnel d'Eliane. Mais il est d'une
telle richesse qu'il convient de les répartir à bon escient : la passion des
fleurs et des chevaux, du côté de la famille à sa maman. Les fleurs du côté grands-parents paternels
et les chevaux du côté grands-parents maternels. Son père et son grand-père
étaient colonels dans l'aviation. Encore une longue histoire ; en omettre un
seul aspect pourrait la dénaturer.
Et vouloir retracer le détail des routes qui ont conduit
Eliane jusqu'au domaine Beauchamp, prendrait autant de temps que d'attendre
qu'un bouton de fleur éclose.
De Kennedy à Lunaflor.
Mais il est des moments dans son existence qui resteront
à jamais gravés dans sa mémoire. Comme ce jour, lors d'un voyage professionnel
aux USA, où elle fut choisie par ses pairs pour déposer une magnifique gerbe
sur la tombe de JF. Kennedy, au cimetière d'Arlington.
Et si vous voulez savoir pourquoi son magasin à Pau a été
baptisé Lunaflor : c'est le talent d'une amie décoratrice qui en a fait la
décoration, en hommage aux cosmonautes qui venaient de poser le pied sur la
Lune.
Ajoutez à cela un diplôme de formateur au niveau
international dans l'enseignement de l'art floral et nous sommes là au cœur des
activités passionnées qu'Eliane a développé durant de nombreuses années.
Des Olympiades aux Floralies.
Elle a mis tout son cœur, son talent et son énergie à
faire en sorte que l'art floral – et non plus simplement, la vente de bouquets
de fleurs – trouve la place qui doit être la sienne et au plus haut niveau.
D'où cette médaille d'or à Calgary, pour la première participation aux
Olympiades des métiers, c'est dire combien l'implication du professeur qu'elle
est, avait une vertu d'exemple.
Il lui fallut autant de persévérance et de persuasion
pour faire des Floralies, que nous connaissons, un événement aux succès et aux
résonances nationales.
Le domaine Beauchamp.
C'est un endroit qui, en plus d'être certainement connu
dans bien des endroits en France, garde toutes les traces des récompenses et
des actions de professionnalisme, mais aussi de bénévolat qui ont jalonné la
vie d'Eliane. Du Mérite Agricole, remis par Pierre Laguilhon, jusqu'aux
médailles d'hommage des Chambres de métier, cela l'a aussi conduit jusqu'aux
salons de l'Elysée.
Le domaine Beauchamp, c'est un endroit qui a cristallisé
autour de ceux qui l'ont fait revivre et vivre des sentiments et des témoignages d'amitié qui
perdurent – et avec quelle force ! - à travers tous les évènements de la vie.
Les fleurs ont un langage, celui du cœur.
L'art floral parvient à le sublimer
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Romain ASTE, champion de moto-cross.
Au vu de cet intitulé, on est en droit de s'attendre à un
sportif d'une certaine stature physique, habillé de cuir, coiffé d'un casque de
moto intégral.
Romain a 11 ans et est élève de 6ème à Nay.
Sur la photo, c'est lui que l'on aperçoit derrière sa moto. Si l'on doit parler
de taille, c'est au niveau de son palmarès que cela se situe. Il n'est que de
l'énumérer.
Romain a commencé la moto dès l'âge de 7 ans et demi – il
était à l'école de Nousty – en initiation à l'ASM de Pau, sur terrain plat. En
2013, il intègre l'école de moto Pays Basque Off Road d'Hasparren qui lui
permet de s'entraîner sur des terrains de cross. A partir de ce moment, ses
progrès entament une courbe ascendante : en quelques mois, il fait partie du
groupe Perfectionnement qui mène à la compétition. Cela se passait en novembre
2013. En 2014, première saison de courses, il devient champion d'Aquitaine, en
catégorie Educative, sur une moto de 85 cm3.
En 2015, nouveau titre de champion d'Aquitaine. Il
participe à des courses en Midi-Pyrénées et effectue des roulages jusqu'en
Espagne, en vue d'acquérir davantage d'expérience.
Pour cette année 2016, Romain, coaché par Eric Geslin,
son entraîneur, participera au
championnat de Ligue Aquitaine dans la catégorie Minimes mais aussi aux 5 épreuves
du Championnat de France, dans la catégorie Minivert 85cc.
Il n'est que d'admirer la moto qu'utilise Romain pour des
compétitions : elle est aussi brillante que son palmarès. Et l'on comprend la
fierté légitime de Romuald, son papa, qui s'émerveille de voir son fils
effectuer des sauts de plus de 30 mètres. Romain peut aussi compter sur sa
maman, Cécile, chargée souvent de le
transporter sur les terrains de cross et
des encouragements de sa sœur aînée, Lauriane .
Maintenant que nous avons fait connaissance avec Romain,
gageons que nous aurons l'occasion de reparler de lui. C'est un vœu de début
d'année sportive.
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Une reconversion réussie.
Après de longues et fertiles années passées à la tête de la
Sarl. Cassou-Aliments COFNA, avec la compétence, la disponibilité et le
dynamisme qu’on lui connait, notre sympathique compatriote Marcel Cassou, vient
de faire valoir ses droits à une
retraite bien méritée.
Donc, après la barre de responsable d’entreprise qu’il a
maniée avec sa maestria habituelle, il a pris à pleines mains le manche à
balai. Nous l’avons surpris dans le cadre de sa nouvelle activité, balayant
devant sa porte. Bel exemple de valeur morale et de probité personnelle dont il
ne manquera pas de faire profiter tous ses compatriotes.
Ce dont nous ne doutons pas compte tenu du passage
automobile, cycliste ou piétonnier qui est habituel dans sa rue. Nul doute que
nous pourrons dès lors assister à des échanges verbaux d’une haute tenue
philosophique ou humoristique, dont nous nous réjouissons de pouvoir
bénéficier.
Toutefois nous nous permettons de faire remarquer à notre
aimable compatriote que l’outil dont il dispose ne semble pas adapté à sa
nouvelle situation. En effet, le temps qu’il devra passer dans ses mains étant proportionnel aux
rencontres dont nous pouvons, d’ores et déjà, prévoir l’importance, il
semblerait donc que la position statique sera la plus souvent observée. A cet
égard, la structure souple des éléments balayants ne pourra s’accommoder
trop longtemps d’un appui prolongé sur
le manche. Nous pouvons en cela nous appuyer sur la vision que nous offrent les
professionnels, le long des routes, et constater que les modèles des outils de
travail qu’ils utilisent sont différents de celui, actuel, de notre compatriote.
Sans aller jusqu’à lui proposer un stage auprès de ces
sympathiques personnes dont la fonction le long de nos voies est essentielle à
leur bon entretien – stage dont nous craignons qu’il ne retire que peu de
profit eu égard au passé chargé dont il vient juste de se retirer, sans
craindre toutefois que son expérience vienne perturber ou corrompre leur paisible fonctionnement - nous lui conseillons de se pencher d’ores
et déjà sur ce problème crucial.
D’autant que les avis éclairés dont ne manquerons pas de
l’abreuver ceux qui sont tout autant motivés que lui, parce que confrontés au
même problème existentiel, quoique avec moins d’acuité, risquent de perturber
sa réflexion. Ce qui ne pourrait qu’être préjudiciable à la poursuite paisible
de sa retraite, au bon déroulement de laquelle nous portons tout autant
d’intérêt que lui-même ou ses proches.
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Dernière minute.
De notre envoyé spécial au Pau-Nousty-Sports.
C'est un coup de tonnerre qui vient de secouer le Landerneau
sportif noustysien.
En effet, il semblerait que notre compatriote, et néanmoins
ami (pour le moment !),
Léon Nabarra ait été approché par le staff sportif du
Billère Handball. Connaissant l'attachement viscéral de Léon à notre village,
cette nouvelle en étonnera plus d'un.
Jusqu'à ce jour, rien ne laissait présager un tel
dénouement. Même les sources d'informations locales, toujours à l'affût de
scoops, semblaient à milles lieux d'un tel séisme sportif.
Cependant, des preuves plus que probantes (voir photo) semblent
pouvoir étayer cette information.
Compte tenu du fait que cette transaction ait pu prendre sa
forme définitive lors de la visite
conjointe des deux clubs, à la cave de Jurançon, cela laisse supposer que notre
compatriote ait pu être soumis à des pressions telles qu'elles l'auraient ainsi
dévoyé du droit chemin.
On ne peut présager de l'état actuel des négociations qui
ont conduit à ce déplorable comportement mercantile ; mais on a entendu parler
d'une remorque de balles rondes pour le troupeau de blondes qu'il élève chez
lui. Sans pouvoir préciser la taille de la remorque.
Nous ne manquerons de tenir informés les supporters du PNS
de la suite des négociations.
Restez donc à notre écoute (surtout si vous n'avez rien
d'autre à faire !)
Le paparazite de service.
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Des visiteuses inattendues (article paru sur le presse 06/2015).
On savait notre ami Robert féru de nature et d'écologie,
mais au point d'accueillir dans son potager un essaim d'abeilles ! Et sur un
pied de tomate. Certainement qu'il ne les pas invitées, mais elles sont du
certainement trouver l'endroit à leur goût. Il a fallu quand même faire appel à
un professionnel qui a été ravi de récupérer cette grande famille de plus de
30.000 individus. Le moins que l'on puisse dire c'est que cela restera un
souvenir piquant !
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Une
reconversion active.
Chaque
fois qu'il y a des travaux dans le domaine public, on est assuré d'en voir le
début. Pour la fin, ce n'est qu'une question de patience !
Quant
à la sécurité, il ne saurait être question de la négliger, et Marcel a tenu à
sécuriser lui-même son espace d'intervention.
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