11 novembre.

11 Novembre.

Vidéo 11 novembre




Le repas des anciens combattants au restaurant "Les Glycines" (photos Claude Borde-Baylacq)

Deux ans. Deux ans déjà que nous avons commémoré le début de la guerre 14/18. C'est si long et si loin. Pourtant durant ce temps nous avons profité de vacances, de voyages, de fêtes en tout genre. Eux, pendant deux ans, ils ont participé à la plus grande tuerie qui soit, sur de champs de bataille où la boue était faite de chair et de sang. Tuerie gérée par des états-majors sur lesquels l'Histoire a jeté son regard. Staline disait : "La mort d'un homme est une tragédie ; la disparition de millions de personnes, c'est une statistique".
Pendant deux ans encore, ils vont alimenter les chiffres des victimes. 

Alors pour que ce sacrifice ne soit pas l'énumération stérile d'une liste de noms, pour que, comme le disait Victor Hugo: "la voix d'un peuple entier les berce en  leur tombeau", la population de notre village a répondu présente lors de cette commémoration.

Gérard Caubet, président de l'amicale des anciens combattants, s'est encore réjoui de cette fréquentation, en retraçant quelques pages d'histoire, sur le décompte macabre de cet affrontement mondial. Où notre village a perdu 6 % de sa population, contre 3 % de moyenne nationale.
Lecture est faite par Claude Borde-Baylacq, maire, de la lettre ministérielle.
En temps fort, les enfants des écoles, sous la conduite de leurs maîtresses, Mmes. Betbèze et Bessouat, font l'appel des morts. Deux d'entre eux, fille et garçon, vont déposer une gerbe au pied du Monument aux Morts. Sonnerie aux morts, minute de silence. Puis ils interprètent la Marseillaise, reprise par tous les participants et donnent lecture de témoignages poignants de combattants. Jean lira ensuite la lettre émouvante d'un soldat de Nousty adressée à sa sœur, héritage familial d'une arrière-arrière grand-mère.
La cérémonie se termine par l'interprétation de l'hymne européen.