Care-t, clacassè ! çi disè lou labadé. Dèche canta lou Baniu.

Tais-toi, beau parleur ! disait le lavoir. Laisse chanter la rivière.



samedi 3 décembre 2016

Un Kanari en jaune brillant.


Après Nousty-Billère.

Quand on a connu la saveur des derbys passés, à l'époque où l'on disputait à Billère notre part de victoires, ce dernier derby en Coupe de France a de quoi laisser un goût particulier.
Notre équipe avait une faible chance de l'emporter - rappelons-nous toutefois une victoire sur Nantes dans notre salle, il y a quelques années.

NOUSTY - BILLERE : la différence

        Il est bien établi qu'il existe une hiérarchie sportive dans notre région : Billère a fait le choix du professionnalisme, s'en est donné les moyens et y figure en bonne place.
Pour Nousty, la formation des jeunes est une constante, qui permet d'alimenter les équipes dans les divers championnats, jusqu'à l'équipe première. Et si, comme par le passé, certains de nos joueurs peuvent aller se frotter à l'élite nationale en intégrant les cadres sportifs billérois, tant mieux pour eux. Et pour nous ! Parce que souvent ils nous reviennent chargés d'expérience et d'envie de jouer.
     
     Bien, nous n'allons pas épiloguer davantage sur ce qui est connu et admis dans nos sphères dirigeantes.

Le match.

Revenons plus simplement sur ce match de samedi 26 novembre.
      Nos Canaris ont été brillants ; certes ils ont perdu. Mais face à l'armada professionnelle billèroise, ils n'ont pas fait de la figuration.
Il n'est que de voir le spectacle - je dis bien spectacle - qu'ils ont fourni durant plus de 30 minutes, notamment en menant constamment au score. Et avec des actions de jeu qui ont secoué le Palais des Sports de Pau ! Je ne veux citer aucun d'entre eux en particulier, mais il y a des percussions, des chinoises, des arrêts, et même sur pénalty - je laisse à chacun le plaisir de se les remémorer - qui en disaient long sur la motivation des petits jaunes. Parce que petits ils l'étaient par la taille, de plus réduits par des blessures et quelques absences déterminantes. Mais tenir ainsi la dragée haute ...

Les commentaires sportifs ?

     Les commentaires des journaux locaux ont bien remis les pendules à l'heure : Billère a laissé s'épuiser l'énergie noustysienne en faisant évoluer ses jeunes, avant de mettre en route les rouages essentiels de son équipe et d'assurer le gain du match.
Ils se sont donné les moyens de gagner, et nous étions, nous aussi, bien conscients de leur capacité à le faire.

Nos commentaires.

     Pourquoi cette espèce de condescendance dans les commentaires sportifs, de ne pas vouloir accorder à Nousty la part qui lui est due et qu'ils ont régulièrement gagnée ? Une façon de rabaisser le caquet des jaune et rouge et de leurs supporters ? Quelques coups sur le nez !
Le problème c'est que cela ne sert pas à grand chose, parce qu'en plus d'être chauvins, nous sommes aussi un peu masos : à qui veut prendre des bâtons pour nous battre, c'est nous qui donnons la cadence ! C'est donc peine perdu pour essayer de nous rabaisser : 70 ans de mauvaises habitudes !

Des réactions épidermiques.

   Je ne fais ici que transcrire des réactions individuelles qui ont été provoquées par la lecture de l'article paru sur les quotidiens locaux qui rendaient compte de ce match. Je passerais sous silence certaines appréciations pour lesquelles j'ai précisé qu'elles manquaient d'élégance. Il m'a été répondu : "Oui, mais c'est eux qui ont commencé !"

Le match des bénévoles.

Compte tenu de l'ambiance qui a régné tout au long de cette journée, de la motivation et de l'implication des bénévoles dans les diverses composantes de cette organisation, le match était gagné d'avance. On est toujours soufflé de constater à quel point la mise en place des bénévoles est une mécanique parfaitement huilée. Il n'est que de voir les photos prises par Philippe pour tout apprécier. Gilles Lamude leur a adressé ses félicitations et remerciements, et ils sont mérités.

A ce propos, un commentaire personnel.

Au sujet des photos prises par Philippe Duranton durant cette soirée. 
Elles sont magnifiques et se veulent un témoignage pérenne. Mais pourquoi ne peut-on pas les trouver ailleurs que sur une interface bien connue - je crois qu'il ne faut pas la citer - mais que, personnellement, je considère comme le "MacDo" de l'Internet ? Il y a tout, partout, à la disposition de tout le monde.
Comment le Pau-Nousty-Sports ne peut-il pas avoir un site clair où ces photos soient visibles et faciles à mettre en ligne ?

A propos de l'information véhiculée par nos journaux locaux.

Il semblerait que l'on s'intéresse davantage à ce qu'il y a en vitrine plutôt que d'aller chercher dans les arrières boutiques qui pourtant approvisionnent aussi l'étalage. 
Illustration en est faite dans ce domaine sportif. 
Mais il est d'autres cas où cette propension à privilégier certains aspects d'un problème apparaisse clairement. La crise de la grippe aviaire (bien que éloignée du schéma que nous venons d'évoquer) est venu me conforter dans cette appréciation. Je n'irais pas plus loin sur ce sujet précis : la colère étant mauvaise conseillère.

Alors pour faire passer la pilule de ce que je viens de vous asséner, je vous fais voir les photos que j'ai faites.















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