Care-t, clacassè ! çi disè lou labadé. Dèche canta lou Baniu.

Tais-toi, beau parleur ! disait le lavoir. Laisse chanter la rivière.



jeudi 31 mai 2018

Chroniques nécrologiques : Marie - Jean - Henriette..

Seule cette chronique sera maintenue dans sa forme initiale.
Chaque résident de Nousty, peu importe son degré de notoriété, a droit à un hommage si modeste soit-il. 


Marie BOUE-BIGNE.

Marie était de la lignée de ces filles et femmes de la campagne béarnaise, héritières et transmetteuses d'une tradition agricole et familiale. Elle y avait gagné ses lettres de noblesse, elle que l'on désignait familièrement sous le nom de "Marie de Bignes". Venue du hameau, elle a fondé son foyer avec Louis dans ce quartier de la rue de l'Ousse dont elle demeurait la gardienne et la mémoire. Elle avait les vertus d'accueil paysannes comme mode de vie, sachant recevoir avec gentillesse, sourire et simplicité ceux qui s'approchaient de la ferme familiale. Une vie de labeur mais aussi d'affection qui lui ont permis, de ce nid qu'elle avait lentement construit en couple, voir  éclore et s'envoler trois générations prometteuses. C'est à partir d'elle que la vie du village a bénéficié de cet élan de dynamisme et de dévouement dont nous sommes tous les témoins. 
Une vie de dignité, courage et affection qui a mérité l'hommage de toute une communauté et bien au-delà.


Jean PEREIRA du MONTE.

C'est un visage connu qui nous quitte aussi. Jean était venu s'installer avec son épouse Danièle dans ce quartier du hameau, proche de la Mine. Il était ainsi devenu noustysien au travers de deux familles honorablement connues dans notre village. Jean n'hésitait pas à participer à toutes les manifestations qui ponctuaient la vie de notre communauté villageoise. On voyait bien qu'il avait plaisir à rencontrer les gens des autres quartiers et chacun s'efforçait de lui rendre la sympathie qu'il manifestait  par des gestes simples et amicaux. 
Mais des inquiétudes de santé sont venues troubler les dernières nouvelles que l'on avait de Jean. 
Alors nous garderons de lui le souvenir d'un homme affable et d'un abord bien agréable.

Henriette PEBOSCQ-PER

Quand on rencontrait Henriette dans les rues du village, tout le monde s'arrêtait pour la saluer et échanger avec elle quelques petits mots. Il suffisait de voir ses yeux pétiller de plaisir à chaque rencontre pour savoir combien chacun de nous était important pour elle. Elle qui savait si bien ce que veut dire l'affection partagée au sein d'une famille nombreuse où sa présence était plus qu'un lien, un ciment qui savait résister au temps dans cette petite ferme familiale. A elle seule, après le départ de Victor, elle a su faire quelque chose de grand de ce noyau de tendresse qu'elle savait si bien cultiver. Son esprit vif distillait auprès des générations qui arrivaient son humour, souvent à la sauce béarnaise, moquée si gentiment en apprentissage laborieux de la langue anglaise. Elle participait à tous les événements qui rythmaient la vie du village, et sa présence était particulièrement recherchée lors des repas des Sages où elle n’hésitait pas à sortir son aide-mémoire pour raconter les histoires qui réjouissaient son auditoire. 
Henriette nous a quitté peu de temps après sa belle-sœur, elle qui porta avec fierté le même titre de gloire de maman béarnaise : Henriette dou Per. 







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