Soirée anniversaire Yi-Péné.
Voici les dernières photos transmises à Basilia pour illustrer l'avancement des travaux de l'école.
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Photos
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| Le dernier pensionnaire de l'orphelinat. "Trouvé" incidemment par une personne en vélo, dans un buisson, dans un sac plastique ! |
5 années d'engagement pour les enfants du Burkina Faso.
Basilia Rodriguez, présidente de l'association Yi-Péné, avait convié tous ses nombreux amis à une soirée conviviale afin de leur présenter les effets de leurs efforts et de leur générosité auprès de l'orphelinat sainte Simone de Koudougou. Cet ensemble social et éducatif recueille les enfants abandonnés ou rejetés. Il a été fondé il y a 10 ans par Laurentine Yaméogo, qui nous a déjà fait le plaisir d'une visite à Nousty.
Depuis 5 ans, l'association noustysienne, motivée par le sourire de Basilia, multiplie les initiatives - lotos, repas spectacles et soirées africaines - pour apporter un mieux vivre aux petits orphelins recueillis dans ce lieu. A ce jour, près de 9.000 € ont été envoyés pour aider également à financer une école primaire dont les bénévoles présents ont pu voir les étapes de la construction. A cela s'ajoute une aide substantielle du Conseil Départemental désireux d'apporter son aide à un projet humanitaire dont Yi-Péné est le seul soutien français, au côté d'associations suisses et allemandes.
Lors de la projection du diaporama célébrant officiellement cet anniversaire, Basilia nous a montré la photo du "petit dernier" trouvé dans un sac plastique, caché dans un buisson !
L'urgence est toujours quotidienne.
Le mot d'accueil de Basilia.
Bien chers amis des enfants du Burkina-Faso.
Soyez les bienvenus.
Depuis 5 ans, vous êtes de plus en plus nombreux à nous soutenir de quelque manière que ce soit, pour donner le sourire aux enfants de l'orphelinat sainte Simone de Koudougou.
Par vos dons, vos actions, vous contribuez grandement à leur bonheur.
L'orphelinat a été créé voici 10 ans par une démarche démarche de la fondatrice, Mme. Laurentine Yaméogo. Elle fut confrontée à une requête d'un père de famille lui présentant un enfant dont la mère était décédée. Elle décide alors de créer un lieu d'accueil pour les orphelins en achetant un terrain et en implantant les 1ers bâtiments avec le soutien des associations suisse (Katarina) et allemandes.
A ce jour, le centre a une capacité d'accueil de 45 à 50 enfants, le plus important des orphelinat de Koudougou. Il reçoit, nourrit et soigne des enfants de 0 à 5 ans abandonnés, ou issus d'incestes, donc rejetés.
Le centre emploie 26 personnes pour l'essentiel des nourrices, une secrétaire comptable et un cuisinier. Il fonctionne grâce aux dons des associations suisses et allemandes, aux parrainages individuels des enfants et à une petite subvention de l'Etat. Celui-ci contrôle régulièrement l'établissement et donne des agréments pour l'accueil et pour certains, l'adoption via des associations agréées.
L'orphelinat est soutenu, à ce jour, par une seule association française, Yi-Péné.
Trois classes maternelles ont vu le jour en 2017 grâce aux associations suisses et allemandes. L'objectif ambitieux étant d'ouvrir une école primaire à terme, voire un collège.
Les dépenses mensuelles de l'orphelinat s'élèvent à 5.300 €, défi difficile car les dons ont tendance à baisser.
Après réflexion avec Laurentine, il a été décidé de développer un groupe scolaire ouvert au-delà des enfants de l'orphelinat afin de disposer d'une plus grande facilité de gestion.
Depuis 5 ans, nous avons envoyé 8.613,20 €, plus 392 € de frais liés aux virements.
Nous avons candidaté à un appel à projet du Conseil Départemental en 2018.
Ils nous ont donné 500 €. En 2019, à nouveau et cette fois-ci, 4.100 € pour notre projet.
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