Care-t, clacassè ! çi disè lou labadé. Dèche canta lou Baniu.

Tais-toi, beau parleur ! disait le lavoir. Laisse chanter la rivière.



jeudi 16 avril 2020

Une communauté hippie en création ...

Une communauté hippie en création ...


C'est une idée qui est dans l'air - au milieu de beaucoup d'autres moins agréables à entendre.
Il ne s'agit pas d'un retour nostalgique à la Nature, à la manière des "bobos" de la ville, nous qui avons la chance d'être en contact direct avec des choses plus saines.
D'où vient donc cette démarche vers une forme de vie plus naturelle ? Est-ce vraiment la finalité réelle d'une recherche personnelle - et collective ? Ou bien, sont-ce les circonstances actuelles qui nous mènent inexorablement vers une telle initiative ?

      Je pense que nous touchons là le cœur du problème !
Encore que le problème ne se situe pas du côté de cet organe vital. Mais plutôt d'une nécessité plus prosaïque, et bassement terre à terre. Le mot est bien mal choisi puisqu'il s'agit en fait de la croissance intempestive de nos follicules pileux, plus précisément ceux qui poussent au sommet de nos crânes.
Eh bien, oui ! Du fait du confinement, nous n'avons plus accès aux services des personnes à qui nous confions notre esthétique personnelle afin de mettre un peu d'ordre dans la croissance "échevelée" de notre couverture capillaire. D'où une liberté totale et totalement désordonnée de ce qui contribuait auparavant à compléter notre physionomie et notre personnalité.
Bien  sûr, il y a eu des essais de "régulation capillaire" à l'initiative de quelques aventuriers dont les bénéficiaires - ou victimes, selon le résultat - se réjouissent de l'allongement de la durée du confinement afin de retrouver, en temps voulu, un aspect plus proche de la "normale".

   Voilà quel est le contexte actuel, et on conçoit aisément la problématique qui a conduit à une solution globale telle qu'elle semble se dessiner : la création d'une communauté hippie où la chevelure abondante sera le point de ralliement et le laisser-passer. Et où les hommes seront admis, compte tenu de l'impact d'un foisonnement intensif et désordonné de leur masse capillaire. Pour les dames, une chevelure abondante fait partie de leur charme (n'est-ce pas, messieurs ?). Bien qu'elles soient davantage assidues que nous à la fréquentation de ces officines, où une simple tondeuse suffit à redonner une apparence respectable à notre aspect général masculin. (Laissons-là cette discussion de peur de s'égarer dans des considérations hasardeuses !)
Oui, mais, le lieu ? Pourquoi pas la châtaigneraie ? C'est central, discret, pas trop isolé. Et puis c'est le printemps, la saison des fleurs y bat son plein, pour en faire des colliers dans la plus pure tradition des hippies !

  Voilà, le projet n'en est encore qu'à des balbutiements. Je vous ai vendu la mèche.
(Vous m'accorderez que je me suis abstenu des jeux de mots habituels : couper les cheveux en 4, tiré par les cheveux, ...)
Nous vous tiendrons informés !
(Si ça en vaut la peine !!!)


   Je sais bien que la période actuelle ne porte pas à rire.
Alors simplement, sourire de nos petits tracas !


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