Une grosse pensée pour Candice Kiebel-Guillot qui nous a quittés ce 16 novembre

Vendredi, la nouvelle s’est répandue rapidement, Candice venait d’être victime d’un accident cérébral. Incroyable, inacceptable, douloureux, tous les mots sont plus forts les uns que les autres face à cette terrible réalité. Ce lundi, elle est décédée. Candice formait depuis plus de dix ans un couple merveilleux avec Cédric Kiebel, un couple qui avait construit son amour autour du ballon rond et du handball.

Arrivée en Béarn, Candice pensait avoir terminé sa carrière de joueuse de haut niveau à Bordes, après avoir évolué en D1 à Bègles notamment.

Mais, alors que leur fille Maéva grandissait, Candice a fait son entrée au sein des canaris par la section hand loisir, avant d’intégrer l’équipe des animateurs de l’école de hand afin d’accompagner sa chère « Maé ».

Très ponctuelle, une de ses nombreuses qualités, sa passion pour ce petit ballon étant intacte, voilà qu’elle a rejoint l’équipe des séniors filles avec qui elle a gagné l’accession à la N2. Des séniors filles et des coaches qui l’ont immédiatement accueillie avec beaucoup de joie et d’affection. Malgré ses 38 ans, elle a énormément apporté à cette équipe grâce à son expérience, son total investissement mais également sa gentillesse. Après l’école de hand, elle a pris en charge les U11 filles, et c’est avec beaucoup de regrets qu’elle avait vu le championnat s’interrompre, alors que ses « chères » petites étaient invaincues, et certainement en route pour le titre départemental.

Cette saison, avec un enthousiasme intact, elle avait en charge les U13, des joueuses qui chaque fois qu’elles rentreront sur le terrain auront une pensée pleine d’amour pour celle qui avec sa passion les poussait vers l’excellence, parce comme elle le disait avec son sourire et son éclat de voix « quand je suis sur le terrain, même en loisir, c’est pour la gagne ». Oui, Candice n’aimait pas perdre, mais cette fois, l’adversaire ne lui a même pas laissé l’occasion de se battre pour sa survie. Comment imaginer la salle sans sa présence, comment imaginer que nous ne verrons plus son grand sourire, comment imaginer que nous n’entendrons plus son merveilleux rire. Oui, ses amis, les dirigeants, les licenciés, et ses « petites » ont mal, ils pleurent parce que leur chagrin est immense, mais il va falloir faire face, parce que Candice n’aurait pas supporté que nous baissions les bras, mais surtout parce que toutes nos pensées doivent être pour Cédric et Maéva ses amours, et pour toute sa famille. Oui, aujourd’hui, même si nous souffrons, nous devons les entourer et les aider afin qu’ils puissent surmonter cette terrible épreuve. Candice, tu peux compter sur nous, la famille des canaris sera toujours auprès d’eux. Merci pour tout Candice, merci pour ton passage parmi nous bien trop bref, mais oh combien intense et inoubliable. Candice, chacun de nous gardera à jamais ton souvenir dans son coeur.

1,1 KEmilie Lagarrue, Gilly Lagarrue et 1,1 K autres personnes

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