Care-t, clacassè ! çi disè lou labadé. Dèche canta lou Baniu.

Tais-toi, beau parleur ! disait le lavoir. Laisse chanter la rivière.



mercredi 7 février 2024

Jeannette FRECHOU.

 Jeannette FRECHOU.

    Derrière le portail de la ferme Fréchou, au centre du village, il y avait le ronronnement des machines dans l'atelier d'Henri qui rythmaient le temps ; et dans la maison, c'était Jeannette qui donnait vie et éclairait chaque journée.
    Jeannette avait su imprimer sa marque dans le déroulement des activités quotidiennes. Au sein d'une famille aux riches traditions paysannes béarnaises, à l'activité économique essentielle à la vie agricole, elle n'avait eu aucune difficulté à trouver sa place et faire apprécier sa personnalité. Jeannette était porteuse d'un dynamisme que chacun ne pouvait qu'apprécier parce qu'il était porteur de vérité et sincérité. Pousser la porte de l'atelier voulait dire obligatoirement entrer goûter l'accueil de Jeannette dans la cuisine familiale. Elle n'avait pas limité sa présence à sa famille, elle avait su la faire déborder et participer à la vie du village. La faute à son enthousiasme communicatif dans toutes les actions de sa vie. Elle y fut intimement associée, tant dans la vie municipale que sportive. Combien de fois notre salle de sport a eu droit à sa présence et à son enthousiasme intéressé.  
    Elle a trouvé un accomplissement à la mesure de ce qu'elle fut dans le rôle merveilleux de grand-mère et arrière grand-mère. 
Même quand on la vit s'éloigner de nous, elle n'arrivait pas à se départir de cette activité qu'elle gardait encore en elle et qu'elle tenait à faire partager. Sans oublier de revenir au cœur de ce village qu'elle avait su faire sien.
    Quand on sortait de l'atelier d'Henri, il y avait toujours des copeaux de bois qui restaient accrochés aux vêtements. Quand on quittait la cuisine où Jeannette vous avait accueilli, il y avait plein de bulles d'affection, d'amitié et de sympathie qui vous restaient collées et qui vous accompagnaient longtemps. 
C'est pour cela que l'hommage qui lui a été rendu en notre petite église était si chargé d'émotion, pour celle qui n'a gardé de titre de gloire que ce prénom qui restera : Jeannette.


"Dans le sourire de notre mamie, se cache la plus douce des lumières.
Dans les yeux de notre mamie se cache la lumière qui ne s'éteindra jamais.
Un cœur de mamie est plein de tendresse, de finesse ; ça sait deviner sans oser rien dire, c'est plein de bonté, ça vit de souvenirs.
Un cœur de mamie ne pense qu'à donner, donner confiance dans la vie à ses petits-enfants."

Muriel et Mathilde










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