Care-t, clacassè ! çi disè lou labadé. Dèche canta lou Baniu.

Tais-toi, beau parleur ! disait le lavoir. Laisse chanter la rivière.



vendredi 22 janvier 2016

Portraits de noustysiennes et noustysiens (suite)


Francis NOUGUEZ.

S'il est des cas où la peur de la page blanche est une réalité, ce n'est pas le nôtre aujourd'hui. Ce serait plutôt l'inverse : il suffit d'inscrire le nom qui figure au-dessus et il se trouvera assez d'amis  pour réaliser un portrait complet.
Inutile de préciser le patronyme familial ; le prénom de Francis comporte tellement de résonances dans l'esprit de chacun, que son image se forme d'elle-même. Au fil des anecdotes et du vécu à ses côtés, par petites touches colorées, son portrait prend forme et vie.  On se plait à imaginer la carte de visite où il pourrait mentionner toutes les activités, initiatives, manifestations où il aura apporté sa participation. On peut être quasiment sûr que lui-même en oublierait et qu'il s'en trouverait parmi tous ceux qui le connaissent pour les lui rappeler.
Il y a autour de Francis une aura de sympathie et d'amitié qui semble ne pas lui fixer de limites. Elle est assurément construite avec toute la sincérité dont il est porteur. Epicurien, sachant apprécier tous les plaisirs de la vie, du moment qu'il peut les partager. Et c'est un défi permanent que d'essayer d'avoir avec lui une conversation suivie lors d'une rencontre dans la salle des sports tellement il est sollicité par des embrassades ou des poignées de main. Ce qui ne l'empêche pas de râler après les jeunes quand il voit la lumière rester allumée dans les salles vides.
C'est cela l'engagement de Francis : total et désintéressé. Il a écrit, en son temps et encore maintenant, parmi les plus belles pages de l'histoire de notre village, au travers de "son" club sportif.
Homme de conviction et de dévouement, les deux manifestations personnelles où il avait convié ses amis - sa retraite et ses soixante ans – en ont été la merveilleuse illustration. Et son action a trouvé une reconnaissance nationale jusque dans les plus hautes instances de son sport favori.
Profitons-en aussi pour embrasser Dany qui complète ce portrait par son sourire ;  et dire à Damien et Audrey que Francis attend un nouveau galon.

Une petite précision : s'il vous invite un jour et qu'il vous serve des champignons de Paris, … posez-vous des questions !


Photo prise lors de son départ à la retraite

Francis a préféré celle-ci qui lui correspond mieux, ce à qui je souscris pleinement.


       Romain ASTE, champion de moto-cross. 


Au vu de cet intitulé, on est en droit de s'attendre à un sportif d'une certaine stature physique, habillé de cuir, coiffé d'un casque de moto intégral.
Romain a 11 ans et est élève de 6ème à Nay. Sur la photo, c'est lui que l'on aperçoit derrière sa moto. Si l'on doit parler de taille, c'est au niveau de son palmarès que cela se situe. Il n'est que de l'énumérer.
Romain a commencé la moto dès l'âge de 7 ans et demi – il était à l'école de Nousty – en initiation à l'ASM de Pau, sur terrain plat. En 2013, il intègre l'école de moto Pays Basque Off Road d'Hasparren qui lui permet de s'entraîner sur des terrains de cross. A partir de ce moment, ses progrès entament une courbe ascendante : en quelques mois, il fait partie du groupe Perfectionnement qui mène à la compétition. Cela se passait en novembre 2013. En 2014, première saison de courses, il devient champion d'Aquitaine, en catégorie Educative, sur une moto de 85 cm3.
En 2015, nouveau titre de champion d'Aquitaine. Il participe à des courses en Midi-Pyrénées et effectue des roulages jusqu'en Espagne, en vue d'acquérir davantage d'expérience.
Pour cette année 2016, Romain, coaché par Eric Geslin, son entraîneur,  participera au championnat de Ligue Aquitaine dans la catégorie Minimes mais aussi aux 5 épreuves du Championnat de France, dans la catégorie Minivert 85cc.
Il n'est que d'admirer la moto qu'utilise Romain pour des compétitions : elle est aussi brillante que son palmarès. Et l'on comprend la fierté légitime de Romuald, son papa, qui s'émerveille de voir son fils effectuer des sauts de plus de 30 mètres. Romain peut aussi compter sur sa maman, Cécile, chargée souvent  de le transporter sur les terrains de cross et  des encouragements de sa sœur aînée, Lauriane                           .
Maintenant que nous avons fait connaissance avec Romain, gageons que nous aurons l'occasion de reparler de lui. C'est un vœu de début d'année sportive.



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