Care-t, clacassè ! çi disè lou labadé. Dèche canta lou Baniu.

Tais-toi, beau parleur ! disait le lavoir. Laisse chanter la rivière.



dimanche 12 mars 2017

Chronique nécrologique : Louisette Bergeret.

Louisette BERGERET.

C'est encore une petite sœur qui s'en va. C'est ce que sont venu lui dire tous ceux qui ont rempli l'église de Nousty. Nousty, son village où elle a grandi, simple fleur des champs, au quartier du hameau. Habituée à la vie de la campagne depuis son plus jeune âge, puis rejoignant ses amies du village sur les bancs de l'école primaire et plus tard sur le  terrain de handball.
C'est dans ces termes que Francis lui a rendu un hommage à sa mesure, simple, discret, mais combien sincère et attachant. Louisette, la bonne copine  de l'école, la bonne copine du hand, celle qui avait rejoint les anciens du club lors du dernier repas de l'amicale ; mais certainement pas la bonne copine quand il s'agissait de connaître ses coins à champignons :"Ça ne se dit pas !" concluait-elle d'un ton péremptoire et ferme qui était aussi sa marque. 
Sa vie professionnelle a laissé d'elle l'image d'une employée modèle, assidue à son poste, efficace dans son travail, et qu'aucune tâche ne rebutait. Une retraite bien méritée l'avait amené à quitter son village pour aller à Soumoulou, où elle ne manquait pas de saluer toutes ses ancienne connaissances lorsqu'elle les croisait sur la place du marché. Malheureusement, ces derniers temps, c'était pour donner des nouvelles de sa santé et chaque fois enfoncer un peu plus de tristesse dans le cœur de chacun. 
Michel, son partenaire de belote dans le club de Soumoulou lui a rendu un hommage poignant, en soulignant ce qui faisait son caractère, mais aussi sa lucidité quand elle lui avait annoncé qu'elle avait trouvé plus fort qu'elle.

Adieu, Louisette, ta frêle silhouette sur la place du marché de Soumoulou a laissé un grand vide.

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