Care-t, clacassè ! çi disè lou labadé. Dèche canta lou Baniu.

Tais-toi, beau parleur ! disait le lavoir. Laisse chanter la rivière.



lundi 23 juillet 2018

Carpe diem...

CARPE DIEM, 

quam minimum credula postero.

Terrible formule qui dit bien ce qu'elle cache.


Permettez-moi de l'illustrer avec une poésie que j'avais écrite en 1964. Déjà prémonitoire ! Je vous la livre.

Second visage.

Le ciel est embrasé,
L'éclair est mon frère.
Mes lèvres sont serrées. 
Gronde, ô ma colère.

Sifflement de vipère
Terrible mélodie
Ô ce ciel ! Sur ma terre
Vient dire ton chant de nuit.

Lueur démoniaque
Mon beau falot
Tes nuages à l'attaque
Et ton halo.

Ton clair de lune
Lumière de pierre
Figé de brume
Rougit la terre

Tes étoiles sinistres
Beaux yeux de feu
Sous le vent crissent 
Charbons mélodieux

Trône de flamme
Nimbe de lave
Tombe et proclame
Tout est est esclave.

Visage de glace
Ainsi réchauffé
La plus haute place
A toi, à jamais.


(J'en ai d'autres du même tonneau, si ça vous intéresse !!!!)


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