Care-t, clacassè ! çi disè lou labadé. Dèche canta lou Baniu.

Tais-toi, beau parleur ! disait le lavoir. Laisse chanter la rivière.



lundi 8 avril 2024

Visite des Tissages Larrousse à Coarraze.

 Visite des Tissages Larrousse à Coarraze.



Photos


Fondation Patrimoine

     Dernièrement, les participants à la section Béarnais de l'ACLAN ont profité des portes ouvertes proposées par les Tissages Larrousse à Coarraze pour organiser une visite de groupe.
Il faut parcourir les petites rues de la ville pour atteindre les bâtiments conservés en l'état, ce qui peut paraître surprenant tant on s'attend à une entreprise à la mesure du nom qui l'a faite connaître. 
    L'accueil est personnalisé par les membres de la famille Larrousse dans les locaux de cette entreprise artisanale qui a fait la renommée de toute une vallée, parmi bien d'autres activités. Peut-être pas une découverte, parce que chacun sait plus ou moins comment fonctionne - ou fonctionnait - un métier à tisser. Mais l'approcher de si près, voir comment ça marche, écouter la personne derrière la machine explique son fonctionnement est, à la fois, une source de plaisir et d'émerveillement. On peut parler du génie humain qui, au travers des siècles, est parvenu à concevoir et réaliser des outils qui produisent une part de ce qui fait sa vie : l'habillement. Voir la minutie du travail de préparation pour assembler une telle multitude fils dans une telle complexité mécanique laisse admiratif. 
Cette visite a été judicieusement illustrée par l'histoire de la famille Larrrousse et son implication dans la vie économique locale, tant artisanale qu'agricole.
    On ne peut qu'être reconnaissant à la famille Larrousse d'avoir ainsi sanctuarisé ces bâtiments qui portent encore trace des anciens métiers - en cours de restauration. Un simple coup d'œil vers les poutres des plafonds avec les marques des axes et poulies qui les traversent et qui servaient à entraîner toutes ces machines, complète tout ce que l'on voudrait conserver comme souvenirs de cette visite. 
    On se plait à imaginer le battement de ces machines comme celui d'un cœur qui a fait vivre une ville, une région et qui leur a donné une âme. 







 




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