Care-t, clacassè ! çi disè lou labadé. Dèche canta lou Baniu.

Tais-toi, beau parleur ! disait le lavoir. Laisse chanter la rivière.



jeudi 22 novembre 2018

Chronique nécrologique : Jean Castagnet - Patrice Almanza.

 Jean CASTAGNET.

Pour l'état civil, il était Jean Castagnet. Pour ses amis, c'était Jeannot. Tout le monde l'appelait Jeannot.
Depuis l'école communale, dans la cour de récréation, puis sur les terrains de sport, Jeannot nous a accompagné sur tous les chemins du village et le souvenir que nous garderons de lui, c'est un sourire permanent et une bonne humeur de tous les instants. Jeannot ne connaissait que ce mode de vie et il n'avait aucune peine à le transmettre autour de lui ; ce n'était pas une seconde nature, c'était sa nature. Pour lui, la seule chose qui importait c'était une forme de rayonnement personnel qu'il se faisait un devoir, et aussi un plaisir, de communiquer autour de lui. 
Il était devenu cheminot, en suivant son oncle, et en se faisant apprécier dès son entrée dans ce métier. Il n'a fait que prolonger et développer, dans son domaine professionnel, les qualités humaines qu'il avait démontré auparavant. 
Toujours attentif et soucieux du bien-être de ceux qu'il côtoyait, dans  la famille qu'il avait fondée, comme auprès de ceux à qui il apportait soutien et encouragement. 
La maladie n'a même pas réussi à lui retirer cette façon d'être. Il se faisait toujours précéder de son immuable sourire les rares fois où la maladie lui permettait de venir retrouver les amis du village, lors des fêtes locales en particulier.
Toute sa vie professionnelle s'est passée à faire en sorte que l'on soit à l'heure. 
Mais Jeannot est parti bien trop tôt.


Patrice ALMANZA.

Tous les amis de Patrice se souviennent de son mariage auprès du lavoir qui servit ainsi de petite chapelle, et du doux murmure du Baniu comme musique de cérémonie.
Patrice a fait revivre ce lieu que nous connaissions sous l'appellation du Moulin. Il y a installé son couple et créé un nid d'affection familiale. En même temps qu'il préservait et entretenait l'espace naturel qui longe l'Ousse. 
On pouvait le rencontrer dans les activités du village et surtout dans la salle de sports où son passé handballistique à Asson avait eu maintes fois l'occasion de croiser bien des joueurs de Nousty. Sa carrure et sa voix affirmaient sa personnalité qu'il savait rendre sympathique par son rire et son contact humain que tous pouvaient ainsi apprécier.
Il savait aussi se rendre indispensable auprès des personnes qui faisaient appel à lui pour un coup de main ponctuel, dans son quartier.
Même si des nouvelles alarmantes sur sa santé nous parvenaient, elles n'ont fait que rendre son départ difficile à accepter.
Alors, pour Patrice, ce dernier petit hommage.



   


1 commentaire:

  1. Merci Pierrot pour cette attention qui nous touche profondément.
    Danielle et Emmanuelle.

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