Care-t, clacassè ! çi disè lou labadé. Dèche canta lou Baniu.

Tais-toi, beau parleur ! disait le lavoir. Laisse chanter la rivière.



vendredi 12 octobre 2018

Chronique nécrologique : André Loustau.

André LOUSTAU.

Dédé nous a quitté. De façon subite, comme pour ne pas nous déranger, pour ne pas qu'on s'inquiète pour lui. Lui qui était la discrétion même, mais qui savait prendre sa place dans notre communauté villageoise. On l'a encore rencontré récemment sur les bancs de la salle de sports où il se plaisait à y rencontrer ses amis et prolonger avec eux une soirée sportive.
Il y a peu, Dédé avait fêté ses noces d'or avec Fernande. Cela  avait été l'occasion de mesurer le réseau d'affection et d'amitié qu'il avait su créer autour de lui. Et d'apprécier combien  il avait su garder l'esprit jeune pour donner à cette fête le ressenti humain teinté d'humour qu'il savait manier en bon béarnais. Issu d'une belle et grande famille noustysienne, il avait bâti sa maison autour de la demeure familiale face aux Pyrénées, et il était heureux d'y recevoir avec toujours autant de simplicité. Après un parcours professionnel où il a affiché ses qualités d'engagement - pour son village, pour son club, pour son pays - et d'honnêteté , il a poursuivi en faisant admirer le petit élevage de volailles et le jardin où il se donnait pour en tirer le meilleur afin d'en faire profiter autour de lui.
Dédé nous a montré ainsi qu'une vie simple mais vraie révèle beaucoup de richesses. Nous lui sommes reconnaissant de nous avoir permis de cheminer à ses côtés et de partager avec lui des moments qui deviennent ainsi chargés de souvenirs et d'amitié.

Jean-Claude LOUSTAU.

Qu'il me soit permis d'évoquer ici la mémoire de son frère, Jean-Claude. Je n'ai pu lui rendre un hommage semblable, je ne sais pour quelle raison. Pourtant j'avais bien des raisons de le faire : lors de nos études, lui et  son épouse nous raccompagnaient à Toulouse, Michel Nouguez et moi-même. En plus de cela nous avions intégré une équipe de hand où il  nous avait présenté. Jean-Claude était plus proches de notre âge et  je pense l'avoir côtoyé  à l'école communale.
Désolé de t'avoir oublié, Jean-Claude, mais rassure-toi je me rappelle tout cela quand je lis ton nom sur la plaque du columbarium.
Et je te devais ce petit  hommage.

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